Fondé le 23 octobre 1954 en Algérie française, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France coloniale », présente depuis 1830, et pour la création d'un « État algérien démocratique et populaire ».
C'est la première fois dans l'histoire qu'un mouvement d'indépendance perpetra des attaques sur le sol du colonisateur. La fédération de France tente d'influencer l'opinion publique, les intellectuels et les milieux politiques français. Elle prépare également l'ouverture d'un second front par l'OS.
3) D'après la carte, le FLN combat en faisant des attentats dans la colonie française d'Algérie ( Aurès, Kabylie, Constantine, Alger, Nemencha, dans le nord est du Sahara). 4) Une importante violence est menée par l'armée française durant la guerre.
Les combattants du FLN (les fellaghas), sont armés, mais très mal équipés. Ils mènent des actions de guérillas contre l'armée française, qui a renforcé sa présence en Algérie. Les dirigeants de la IV° République sont intransigeants et décidés à rétablir l'ordre.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur. Les affrontements entre les indépendantistes et l'armée française sont aussi causés par les intérêts économiques de la France, avec la découverte de gisements de pétrole et de gaz sur le territoire algérien en 1951.
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
Le 12 mars 1956, l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet : la décision de recourir à l'armée marque un tournant dans le dispositif répressif du maintien de l'ordre. Il est fait appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens).
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Le gouvernement français accepte de négocier pour le Maroc et la Tunisie, mais il refuse pour l'Algérie, au motif que « l'Algérie, c'est la France ». C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants.
Le FLN utilise l'arme de la guérilla c'est-à-dire une guerre de harcèlement contre l'armée française (exemple de Palestro où en mai 1956 21 soldats français ont été tués).
Le FLN justifie son nouveau combat : 1. Par le besoin de sortir d'une « impasse », c'est-à-dire que les négociations avec la France ont échoué. 2. De rejoindre les « frères » marocains et tunisiens déjà en lutte (Le Maroc et la Tunisie obtiennent l'Indépendance en mars 1956).
Fondé le 23 octobre 1954 en Algérie française, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France coloniale », présente depuis 1830, et pour la création d'un « État algérien démocratique et populaire ».
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
1830-1835. Occupation restreinte
L'histoire de la colonisation de l'Algérie commence avec la capitulation du dey d'Alger en 1830. L'autorité de l'Empire ottoman est transférée à la France, qui, jusqu'en 1835, établira six postes le long du littoral algérien.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Les Français arrivés en terre berbère sous occupation turque en 1832, ont mis près de 30 ans pour conquérir la Kabylie.