Ses idées. Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Voltaire se moque de la fatuité des nobles. Il se moque aussi des idées de Leibniz, pour qui tout ce qui existe et tout ce qui se passe est forcément le mieux possible, parce que c'est Dieu qui l'a voulu et qu'il ne se trompe pas.
Au faîte de sa prospérité Voltaire décide de s'engager de facto contre le fanatisme : « Écrasons l'infâme ! », telle devient alors la devise du philosophe. C'est en 1762 qu'éclate l'affaire Calas, la plus connue des « affaires » qui virent Voltaire prendre fait et cause pour l'innocence injustement condamnée.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
1694 - 1778. "Un républicain est toujours plus attaché à sa patrie qu'un sujet à la sienne, par la raison qu'on aime mieux son bien que celui de son maître." "Les préjugés sont la raison des sots." "Les hommes sont des machines que la coutume pousse, comme le vent fait tourner les ailes d'un moulin."
Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index. Lorsqu'il meurt en 1778, on interdira à Voltaire des obsèques religieuses. Il sera finalement transféré au Panthéon en 1791.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Voltaire critique le pouvoir monarchique absolu qui est source d'abus et d'injustices, il souhaite une monarchie constitutionnelle avec des pouvoirs royaux modérés. Il s'insurge contre les privilèges des nobles et réclame leur abolition. Il rejette également les privilèges accordés à l'Eglise et à une partie du clergé.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions. Calas est réhabilité en 1765.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Poète, dramaturge, conteur, historien, écrivain polémiste, il est l'un des plus célèbres philosophes des Lumières, connu de son vivant à travers toute l'Europe. Aujourd'hui, il continue de nous enseigner à réfléchir et à douter.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Les valeurs essentielles défendues par les hommes des Lumières dans toute l'Europe sont la tolérance, la liberté et l'égalité. Ces valeurs débouchent, en Angleterre, en Amérique et en France, sur la définition de nouveaux droits naturels et sur une séparation des pouvoirs politiques.
La démarche de Voltaire prouve que pour lui, la philosophie renvoie toujours au réel, à l'histoire dont elle permet, en même temps, la compréhension. Loin de constituer un système, la philosophie de Voltaire est faite de quelques idées simples, facilement traduisibles en règles de vie et d'organisation sociale.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Ils s'opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l'échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s'inquiète d'une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l'augmentation et du progrès.
“Quand on parle du loup, on en voit la queue.” “Qui ne fait pas quand il peut ne fait pas quand il veut.” “Mieux vaut prévenir que guérir.” “Il faut prendre le taureau par les cornes.”
Le Poème sur le désastre de Lisbonne, ou examen de cet axiome, tout est bien est une œuvre de Voltaire parue en 1756.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».