Les surdités neurosensorielles (ou surdités de perception) sont dues au dysfonctionnement de l'oreille interne (cochlée) et traduisent généralement des lésions des cellules ciliées ou du nerf auditif. Quelques rares surdités ont pour origine les centres auditifs cérébraux.
Les pertes auditives peuvent avoir des causes très diverses et nombreuses. Parmi elles, citons l'hérédité, les maladies du système auditif et bien entendu le bruit et le vieillissement. Mais les médicaments, le tabac et l'alcool peuvent eux aussi conduire à des troubles auditifs.
La surdité provient d'un problème de transmission du signal sonore dans l'oreille externe (pavillon et conduit auditif externe) ou moyenne (caisse du tympan contenant trois osselets et limitée par le tympan et l'origine du nerf auditif).
l'oreille interne renferme à la fois l'organe de l'équilibre, le labyrinthe, et la cochlée qui est l'organe de l'audition. Celle-ci abrite les cellules sensorielles ou cellules ciliées qui transforment le son en influx nerveux, transmis au cerveau par le nerf auditif.
L'oreille interne
la cochlée qui abrite l'organe de Corti contenant du liquide (périlymphe) et les cellules ciliées. Ces cellules sensorielles vont capter les sons et les transformer en signaux nerveux qui sont transmis au cerveau par le nerf auditif. Elles sont responsables de notre capacité à percevoir les sons.
Le bruit affecte les organes auditifs (cochlée) de l'oreille interne. C'est pourquoi le déficit auditif dû au bruit est un déficit dit de perception. Certains médicaments et certaines maladies peuvent aussi causer des dommages à l'oreille interne susceptibles d'entraîner également un déficit auditif.
L'organe de l'équilibre est la partie vestibulaire de l'oreille interne. Il se compose de deux chambres, l'utricule et le saccule, et de trois canaux semi-circulaires (figure 16.1).
L'exposition répétée à des niveaux sonores élevés détruit peu à peu les cellules ciliées de l'oreille interne et conduit à une perte auditive progressive et insidieuse. En effet, la perte d'audition passe inaperçue au début car elle apparaît d'abord dans les fréquences aiguës peu utilisées dans la vie courante.
La partie de l'oreille dédiée à l'équilibre est le labyrinthe, qui fait également partie de l'oreille interne. Renseigné par les déplacements des otolithes, il transforme les informations reçues en influx nerveux, transmis au cerveau qui assure la position et les mouvements du corps dans l'espace.
Le nerf auditif (ou vestibulo-cochléaire) est un nerf sensoriel formé de deux parties : le nerf cochléaire et le nerf vestibulaire. Le nerf cochléaire recueille dans l'oreille interne les informations auditives. Le nerf vestibulaire reçoit les informations concernant le maintien de l'équilibre.
Il existe trois types de perte auditive : la surdité de transmission, la surdité de perception et la surdité mixte.
La maladie de Ménière associe vertiges, acouphènes et baisse de l'audition. D'origine encore mystérieuse, la maladie de Ménière évolue par crises d'intensité et de fréquences variables.
La surdité qui apparaît à l'âge adulte peut avoir des origines médicales ou traumatiques. Elle est un handicap contre lequel certains moyens sont mis en œuvre afin d'aider les personnes dites sourdes ou malentendantes.
Il existe deux grands types de surdité, principalement définis par la partie de l'appareil auditif qui est atteinte : les surdités de perception et les surdités de transmission. Plus rarement, le système nerveux peut être concerné. On parle alors de surdité cognitive.
La perte auditive liée à l'âge, appelée presbyacousie, est causée par des altérations progressives et naturelles de l'oreille interne (sa structure, la circulation sanguine, le nerf auditif ou les minuscules cellules ciliées qui réceptionnent les sons) ou dans la manière dont le cerveau traite les sons et la parole.
Conséquences physiques : fatigue fréquente, maux de têtes, acouphènes, problème de stress, hypertension, perte d'équilibre… Conséquences psychologiques :dépression, difficultés à se concentrer, sentiment de honte, perte de confiance en soi… Conséquences sociales :isolement et difficultés croissantes à communiquer.
L'oreille, organe de l'audition et de l'équilibre, est formée de trois entités : l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne. L'oreille externe est composée de deux parties : Le pavillon de l'oreille est la partie visible de l'oreille externe.
Diagnostic de la maladie de Ménière : les examens
Il convient de réaliser une audiométrie tonale et vocale, c'est-à-dire de mesurer l'audition pour les sons purs et pour la parole. Dans le cas de la maladie de Ménière, l'audiogramme met en principe en évidence une atteinte caractéristique des fréquences graves.
Un déséquilibre de l'oreille interne peut se manifester de différentes manières : des sensations de rotations du corps, des vertiges, mais aussi des tangages comme un bateau en mer, des instabilités comme après un premier verre d'alcool à jeun ou plus insidieusement une tête lourde ou des nausées permanentes.
Le tympan est une membrane fragile qui marque la limite entre l'oreille externe et l'oreille moyenne. Sa fonction principale est de vibrer pour répercuter les ondes sonores qui arrivent depuis l'extérieur.
Les causes
Lorsqu'ils sont temporaires, ces sifflements apparaissent fréquemment après l'exposition à un bruit trop intense (explosion, concert de musique, etc.). Ils peuvent aussi être provoqués par un rhume ou des maux de gorge, ils sont alors provoqués par l'obstruction d'un canal entre le cou et les oreilles.
Placez-vous debout sur un pied et gardez cette position une première fois les yeux ouverts puis les yeux fermés. Si vous tenez moins de 20 seconde en équilibre statique, c'est qu'il faut travailler votre maintien de posture.
Les plus fréquentes sont : Certains traitements médicamenteux, notamment les antiépileptiques, les neuroleptiques, les antidépresseurs et certains traitements pour le coeur. Une faiblesse musculaire. Des troubles de l'oreille interne, qui est l'organe de l'équilibre.
En effet, dans l'oreille interne se trouve le système vestibulaire périphérique, composé de cellules sensorielles et de nerfs qui, détectant l'inclinaison du corps vis-à-vis de la gravité et connectés au cerveau, rendent possible la stabilisation du regard et de la posture.