Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
Pour Platon, la conscience morale équivaut à une juste connaissance du bien et du mal. Pour Rousseau, le sens moral est inné. La conscience morale est forgée par la société mais elle implique une responsabilité individuelle. La conscience morale est rationnelle et se réalise dans l'action.
être conscient c'est donc détenir un savoir sur ce que l'on est et sur le monde. savoir que l'on est là que le monde est là également et que l'on en fait partie. sans se confondre totalement avec lui très bien mais la confiance en elle-même qu est ce que c.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
Pour Rousseau, la conscience morale, « instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée : elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.
Pour Descartes, l'homme se définit essentiellement par sa conscience : l'homme est une chose pensante. L'expérience du cogito lui permet de mettre en évidence la certitude de l'existence de tous les hommes.
Dans son introduction à L' Être et le néant, Sartre réintroduit sa notion de conscience comme intentionnalité tout en précisant «qu'elle naît portée sur un être qui n'est pas elle». Ce qui veut dire que cette conscience est chargée d'une tâche d'ordre ontologique, celle du dévoilement de l'être.
Or, la thèse fondamentale de Hegel est que cette dialectique n'est pas seulement constitutive du devenir de la pensée, mais aussi de la réalité ; être et pensée sont donc identiques. Tout se développe selon lui dans l'unité des contraires, et ce mouvement est la vie du tout.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Nietzsche dit : « La mauvaise conscience est une digestion qui n'en finit pas. » Un peu comme si l'on ne réagissait qu'aux automatismes imprégnés en soi, ou comme si l'on ne réagissait qu'au conditionnement reçu sans pouvoir s'en libérer.
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ? Une seule et unique certitude : Descartes reste l'auteur de ses propres pensées.
Philosophe révéré, dont le Discours de la méthode (1637) domine les discussions scientifiques, René Descartes doute du génie précoce de Pascal ou le relativise. Ce dernier le lui rendra bien dans ses Pensées : « Descartes inutile et incertain », résume-t-il, lapidaire, préférant se référer à Montaigne ou à Épictète.
Jean-Jacques Rousseau
Notre conscience (morale) est la voix de l'esprit qui nous pousse à aimer le bien, et pas seulement à le connaître. Une véritable attitude morale ne peut être motivée par la seule raison, elle a besoin de la conscience.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
GENÈVE, 28 juin (HCR) - « L'homme est né libre et partout il est dans les fers. » Cette citation a rendu célèbre son auteur, Jean-Jacques Rousseau, philosophe politique né à Genève.
elle l'homme est aveugle ; elle est l'œil de la raison. C'est par elle que l'homme apprend à se conduire, à être ce qu'il doit être, à faire ce qu'il doit faire, à tendre à sa véritable fin”. Les Rêveries du promeneur solitaire, 1776-1778, in Œuvres complètes, « La Pléiade » I.
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».