Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.
Cette MICI (pour Maladie inflammatoire chronique de l'intestin) débute préférentiellement chez l'adulte jeune entre 20 et 30 ans, voire à l'adolescence ou dans l'enfance (5 enfants sur 100 000/an), mais elle peut aussi débuter plus tard, chez l'adulte d'âge mûr.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la colite souffrent de flatulences et de ballonnements. Le ballonnement correspond à la sensation de gonflement du ventre après les repas. Flatulences et ballonnements semblent aller de pair.
Il n'y a pas de marqueurs spécifiques dans le sang. Le diagnostic repose sur l'association des examens cliniques et endoscopiques, mais la présence d'anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae (ASCA) possède une sensibilité de 60 pour cent et une spécificité de 85 pour cent, ce qui est assez bon.
Quelques autres plantes anti-inflammatoires
De plus, quelques huiles essentielles se démarquent par leurs propriétés anti-inflammatoires. C'est le cas du citron, de l'eucalyptus citronné, du genévrier, de la gaulthérie couchée, du lavandin…
Aussi ennuyeux qu'il puisse être, le syndrome du côlon irritable n'est pas dangereux pour la santé. Les intestins ne sont pas enflammés et il n'y a pas de risque accru de cancer de l'intestin. La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire de l'intestin. Ici, les intestins sont chroniquement inflammés.
Elle se révèle par des symptômes digestifs et dans certains cas par des rhumatismes articulaires comme la spondylarthrite, une maladie rhumatismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos.
L'inflammation chronique peut entraîner un épaississement de la paroi du tube digestif, pouvant conduire à un blocage partiel ou total du tube digestif. Cela peut entraîner des ballonnements, de la constipation, voire des vomissements de matières fécales.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
La maladie de Crohn est associée à des complications graves.
l'apparition de fistules, lésions qui perforent le tractus gastro-intestinal jusqu'à atteindre un autre organe (comme la vessie ou le vagin), d'autres parties de l'intestin ou la surface de la peau (elles peuvent ressortir près de l'anus).
Le scanner abdomino-pelvien est indiqué dans la maladie de Crohn, notamment lorsqu'on suspecte une complication aiguë nécessitant une décision rapide de prise en charge (perforation digestive, occlusion, abcès).
Le traitement de la maladie de Crohn se fait à l'aide de médicaments destinés à diminuer l'activité du système immunitaire : anti-inflammatoires et immunosuppresseurs. La prise d'un traitement d'entretien en dehors des poussées permet de mieux contrôler la maladie et d'éviter d'éventuelles complications.
Un taux bas de CRP a été défini comme une valeur inférieure à 10 mg/l. La poussée était définie par un CDAI supérieur à 150 points. Notre étude a porté sur 156 patients en poussée. Le CDAI moyen était de 233.6 (155 - 383).
L'impact de la malnutrition
Il s'agit de la principale cause de perte de poids chronique. La malnutrition touche environ 65 à 75% des personnes atteintes de la maladie de Crohn et 18 à 62% des personnes atteintes de colite ulcéreuse.
La consommation excessive de boissons gazeuses ou de chewing-gum dits "sans sucre" contenant du sorbitol favorise également la production de gaz. Un transit plus lent ou un épisode de constipation ont pour conséquence de prolonger la fermentation des aliments dans l'intestin et donc, génèrent plus de gaz.
Les yaourts et les fromages à pâte ferme (cantal, gruyère…) et les boissons au soja passent mieux et permettent de ne pas être carencé en calcium.
Privilégier les aliments pauvres en fibres : les fruits pelés et sans pépins (pomme, banane, raisins...) et les légumes pauvres en fibres (carotte, betterave, concombre...), les céréales pauvres en fibres (riz, par exemple), œuf, poisson blanc ou volaille cuit sans graisse.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie. Un dépistage systématique de ce cancer par coloscopie est mis en place chez les personnes qui souffrent de maladie de Crohn depuis plus de huit ans.
Les corticostéroïdes les plus communément prescrits pour soigner la maladie de Crohn sont la prednisone et la prednisolone. Ils sont habituellement employés pendant quelques semaines, jusqu'à ce que la rémission soit obtenue.