Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
L'alcool et le tabac, tous deux légaux, sont des substances qui rendent très rapidement accros. Le cannabis, illégal en France, présente un moindre potentiel addictif. Les drogues illicites dites 'dures', comme la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy sont quant à elles extrêmement génératrices d'addiction.
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
Tabac et cigarette électronique
Le tabac est la première substance psychoactive consommée en France. Chaque jour, 27 % de la population des 18 à 75 ans en consomment.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Tout d'abord, le buveur développe une tolérance. Il doit boire des quantités toujours plus importantes d'alcool pour obtenir les effets recherchés. Puis le buveur passe à un stade où il ne peut plus contrôler sa consommation. Une dépendance physique s'installe.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.
Le sevrage brutal (cold turkey) dure de 5 à 15 jours, en fonction de la dose pour l'héroïne, l'oxycodone, l'hydromorphone et la morphine. Pour ce qui est de la méthadone, en cas de sevrage du jour au lendemain, les effets de sevrage peuvent durer jusqu'à deux mois.
La cocaïne était la drogue la plus chère parmi celles présentées dans cette statistique. En 2018, le prix d'un gramme de cocaïne était estimé en France entre 70 et 80 euros. La drogue la moins chère de cette liste était la résine de cannabis avec des tarifs variant entre 5 et 7 euros le gramme.
1. L'héroïne. Cette drogue de la famille des opiacés agit très rapidement, surtout lorsqu'elle est administrée par injection.
Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
L'addiction pose deux problèmes : la dépendance a une substance et le problème de santé qu'elle peut engendrer. Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.
La personne touchée ne peut résister à l'envie d'assouvir son besoin, et sa tension nerveuse augmente avant de passer à l'acte. Une fois qu'elle le fait, elle éprouve à la fois un soulagement et un sentiment de perte de contrôle. L'arrêt de sa pratique addictive entraîne une anxiété, voire un état dépressif.
L'addiction : une drôle de récompense
La dopamine module les neurotransmetteurs, ces substances qui transmettent l'information entre les neurones du cerveau. Sa libération dans les synapses pousse le cerveau à répéter les actions qui l'ont amené à la récompense.
Les produits/drogues et autres pratiques excessives procurent un plaisir ou un soulagement immédiat. Mais à court, moyen et long terme, ils ont un impact négatif pour la santé physique et psychique de la personne, et sont généralement perturbateurs de la vie sociale.
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Une addiction se met en place lorsque la consommation se fait de façon plus fréquente, qu'elle devient incontrôlée et qu'elle entraîne des répercussions sur la sphère sociale.
On dit que l'ecstasy est la drogue de l'amour car elle a pour effet d'induire un état d'euphorie et d'empathie pour les autres qui favorisent les relations (effet empathogène).