RÉALITÉ: L'esclavage moderne concerne chacun de nous.
Ainsi, les entreprises sont confrontées à une concurrence déloyale de la part de sociétés peu scrupuleuses qui tirent profit de l'esclavage moderne. Elles peuvent faire pression sur elles pour réduire les salaires ou les prestations.
Elle précise qu'environ 60 % des victimes d'esclavage moderne du monde sont en Asie : plus de 18 millions se trouvent en Inde, pays le plus touché devant la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bangladesh (1,53 million), l'Ouzbékistan (1,23 millions). Viennent ensuite la Corée du Nord et la Russie.
Ce sont des phénomènes invisibles, il faut vraiment aller les chercher pour les trouver. Ces esclaves modernes sont en majorité des personnes étrangères, d'Afrique de l'Ouest, du Maghreb, d'Érythrée. Les exploiteurs les font venir en France.
Présentation. Le rapport présente les différentes formes de l'esclavage moderne, exploitation sexuelle (prostitution, pédopornographie), exploitation par le travail (travail des mineurs, ateliers clandestins), esclavage domestique, engendré par la pauvreté, la violence, l'isolement.
Les mêmes familles et groupes de personnes sont souvent les victimes de plusieurs formes modernes d'esclavage -comme le travail servile, le travail forcé, le travail des enfants ou la prostitution enfantine- et ont en commun une extrême pauvreté.
Les esclaves percevaient en compensation un véritable salaire évalué à 1 F 60 de chaque jour de travail de la semaine. En réalité, ce salaire est acquitté en presta tions de vivres et autres objets, l'argent ne servant qu'à l'achat de la morue, achat qui paraît être effectué par l'inter médiaire du géreur.
Ecrivez un courriel ou envoyez une lettre à vos élus locaux. Dites-leur que vous soutenez le Protocole sur le travail forcé et expliquez pourquoi vous pensez que votre gouvernement devrait le ratifier. Faites-leur savoir que mettre fin à l'esclavage moderne compte pour vous et que vous attendez des actions concrètes.
La définition du travail forcé
29) sur le travail forcé, 1930 , le travail forcé ou obligatoire désigne: «tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré».
Or aujourd'hui, l'esclavage existe encore et plusieurs centaines de milliers d'individus y sont soumis à travers le monde. Mais la traite humaine globale et le travail forcé ne constituent pas vraiment un thème de mobilisation ni de médiatisation alors que sont légion les travailleurs forcés exportés et maltraités.
Le travail contraint est un concept général qui embrasse plusieurs formes d'exploitation de main-d'œuvre. Parmi ces formes, on trouve la servitude, le travail temporaire obligatoire, la dépendance, l'assujettissement, la corvée et, peut-être, l'esclavage.
On peut la définir comme le déplacement ou le commerce d'êtres humains, à des fins commerciales, par la force ou la ruse. Ce sont le plus souvent les femmes et les enfants qui sont victimes de ces pratiques. Les migrantes sont ainsi forcées à travailler comme employées de maison ou comme prostituées de force.
L'esclavage existe depuis au moins 6 000 ans et a été pratiqué par de nombreuses sociétés, sur tous les continents. Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme concubine, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui.
La traite atlantique débuta en 1441 par la déportation de captifs africains vers la Péninsule ibérique pendant plusieurs décennies. La première vente de captifs noirs razziés des côtes atlantiques a eu lieu en 1444, dans la ville portugaise de Lagos.
La traite orientale, dont la traite arabe était la composante principale (17 millions de déportés, sur 13 siècles), la traite intra-africaine (14 millions de déportés), et la traite atlantique (12 millions de déportés, dont 90 % sur 110 ans, principalement au XVIII e siècle).
RFI : En 1948, l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme des Nations unies inscrit dans le marbre: « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ».
ll sera plus tard, en 1849, élu député de la Martinique contre... Victor Schoelcher. À Mayotte, sultanat musulman tombé sous protectorat français en 1841 et qui ne compte aucun planteur européen, le gouvernement abolit l'esclavage dès le 9 décembre 1846, sous le règne de Louis-Philippe Ier.
Selon l'Organisation internationale du travail, ils sont environ 129 000 à être dans cette situation en France. Les formes d'esclavages modernes peuvent être variées, tel qu'un travailleur dans un magasin, un champ, une usine mais aussi sexuellement ou encore utilisée comme domestique.
5) les métiers
-Les esclaves pratiquent divers métiers : boutiquier, libraire, boulanger, barbiers, carriers, tailleurs de pierres, bûcherons, charpentiers. Ils font les tâches les plus pénibles. Ils pratiquent ces métiers au rez de chaussée, le long des rues.
Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
L'esclavage moderne, tel qu'il est défini dans le rapport, comprend deux composantes principales: le travail forcé et le mariage forcé.