Il s'agit des sept fondamentaux que sont l'accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l'initiation et le chef-d'œuvre.
Confiance, générosité et fraternité, mais aussi patience et exigence sont parmi les valeurs fortes transmises depuis des générations de Compagnons.
L'éthique compagnonnique repose sur la formule suivante : « Ni se servir ni s'asservir, mais servir ». Pour les Compagnons du Devoir, le métier ne se limite pas à un savoir-faire : c'est une culture, un savoir-être.
Mais ces compagnons triomphaient partout grâce à leurs adeptes itinérants liés par le secret de l'initiation, qui leur permettait de se reconnaître sans trahir leur vraie personnalité. N'était pas compagnon qui voulait, ne l'est point encore qui veut de nos jours.
Le Génie du compagnonnage faisant le tour du globe est une image très connue qui accumule les symboles, avec les pères du compagnonnage dans un char tiré par deux lions, ou le chien qui signifie la fidélité au temple de Salomon, représenté à droite, à moitié en ruine.
Le fait de porter ces anneaux est un signe visible de l'appartenance à une société compagnonnique, c'est pourquoi, le Compagnon qui désire les porter s'engage à être représentatif du Compagnonnage.
Le compagnonnage a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Il permet à chaque individu l'accomplissement de ses possibilités culturelles et professionnelles, grâce à l'exercice de son métier et à la transmission des savoirs.
Les compagnons menuisiers et serruriers s'appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d'un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent». Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
Sur la symbolique du coq : Lors de la Première Guerre mondiale, le coq est la figure de la résistance et du courage français. Il est le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.
Dans le cas d'une personne ayant besoin d'un perfectionnement ou occupant une nouvelle fonction ou dont l'embauche est récente, le rôle de compagnon ou de compagne consiste à déterminer les compétences maîtrisées par cette personne et à déterminer ses besoins d'apprentissage, à l'accompagner et à la guider pour ...
La rémunération : L'un des points forts de l'alternance est le salaire. Chez Les Compagnons du Devoir, tous les apprentis sont rémunérés à 50% du Smic dès le premier mois et même s'ils sont mineurs. Les jeunes sur le Tour de France gagnent au minimum 80% du Smic.
Forte de plusieurs milliers d'adhérents et de 1 350 salariés, l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France, association loi 1901, est une structure d'envergure reconnue d'utilité publique dont le fonctionnement a été pensé depuis son origine pour une efficacité maximale.
Rejoindre les Compagnons de l'Union Compagnonnique dans le cadre de l'apprentissage et du Tour de France. L'Union Compagnonnique accueille les jeunes, garçons et filles, à partir de 16 ans, en cours de formation ou ayant un C.A.P. minimum.
Il permet aussi au Compagnon de se bâtir un caractère, un tempérament. Le Compagnon aime la liberté, et décide lui-même de son parcours. - La solidarité rassemble les Compagnons qui forment un groupe fortement uni par l'amour des métiers. Ensemble, ils sont plus forts et s'entraident.
Son nom complet est l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF). Les Compagnons du Devoir et du Tour de France proposent des formations destinées à aider les apprentis à s'épanouir « dans et par leur métier », grâce aux valeurs qui leur sont enseignées et qu'ils doivent respecter.
Après le collège, et à 15 ans, vous pourrez intégrer les Compagnons du Devoir pour acquérir : Un bac professionnel en 3 ans, Une Certification d'Aptitude Professionnelle (CAP) en 2 ans.
De l'ancien français compaignon, issu du bas latin * companionem, accusatif de * companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l'on partage le pain ».
Origines légendaires
Le terme « compagnonnage » n'apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ».
Chez les Compagnons du Tour de France, l'élève après la 3e prépare un CAP en 2 ans ou un bac pro en 3 ans. Les poursuites d'études sont possibles : brevet professionnel, brevet des métiers d'art, brevet technique des métiers, et au niveau bac + 2 : BTS, DEUST, brevet technique des métiers supérieur.
Au féminin, on dit un compagnon, plus rarement une compagnonne.
La cérémonie d'adoption est la première étape de la longue ascension pour devenir compagnon. À l'issue d'un travail d'environ 150 heures et d'une évaluation de l'insertion au sein de la communauté, chaque apprenti peut devenir « aspirant ».
Le chef-d'œuvre, qui existe depuis le Moyen Âge et fut rendu obligatoire au XV e siècle, est l'œuvre imposée à un apprenti-compagnon pour pouvoir passer maître en devenant compagnon-fini. Il ne pouvait être commencé qu'après 7 ans d'apprentissage et son Tour de France achevé.
Après quelques années de formation auprès d'un maître, les apprentis deviennent compagnons. Ils vont alors de ville en ville pour compléter leur formation chez différents maîtres. Les meilleurs, s'ils en ont les moyens, exécutent un « chef-d'oeuvre » et le soumettent à un jury.
Le Compagnon-fini. Le Compagnon-fini n'est pas celui dont il n'y aurait plus rien à attendre parce qu'il aurait tout donné. Il est celui qui, parvenu à la pleine maturité du métier, peut donner toute sa mesure, qui est de fécondité dans la Cité.
Selon une légende, le roi Salomon, Maître Jacques et le Père Soubise seraient les fondateurs du compagnonnage. Son objet est de permettre à chacun de s'accomplir dans et par le métier dans un esprit d'ouverture et de partage.