Les signes suivants font évoquer la présence d'une hypercapnie : céphalées, astérixis ou flapping tremor, somnolence jusqu'au coma, désorientation, confusion, hypertension artérielle, vasodilatation cutanée, hypercrinie (sueurs, hypersialorrhée, encombrement).
Quelles sont les causes d'une hypercapnie ? "Une hypercapnie est le reflet d'une mauvaise ventilation pulmonaire due à une insuffisance respiratoire chronique ou aigue" explique la pneumologue.
Le traitement de l'hypercapnie repose sur la ventilation non invasive, qui assiste le patient, durant la nuit, afin de l'aider à mieux respirer, en exerçant une pression au niveau de la bouche et du nez. La meilleure prévention contre les maladies respiratoires pouvant déclencher l'hypercapnie reste de ne pas fumer.
L'insuffisance ventilatoire entraîne une hypercapnie, qui provoque des manifestations du système nerveux central qui vont des modifications discrètes de la personnalité à une confusion, à une obnubilation ou à un coma.
Chez les patients atteints de bronchopneumopathie chro- nique obstructive (BPCO), l'hypercapnie chronique désensi- biliserait les chémorécepteurs à la variation de la PaCO2. Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients.
Le CO est éliminé essentiellement par voie pulmonaire. A l'arrêt de l'exposition, l'HbCO se redissocie au niveau pulmonaire et le CO s'élimine progressivement dans l'air expiré. La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
Conformément aux indications données sur votre feuille d'analyse, pour l'homme et la femme, les résultats moyens doivent être compris entre : 75 et 100 mm Hg (millimètres de mercure) pour la pO2 (pression partielle d'oxygène). 35 et 45 mm Hg pour la pCO2 (pression partielle de gaz carbonique).
L'oxygénothérapie est indiquée lorsque, en absence de traitement, la pression artérielle en oxygène (PaO2) est inférieure à 55 mm Hg, ou lorsqu'elle est comprise entre 55 et 60 mm Hg et est associée à des complications cardiaques.
La pCO2 (pression partielle de gaz carbonique) doit être inférieure à 40 mm Hg . Le pH (acidité du sang) est de 7,40. L'acidité du sang augmente et le pH baisse si la quantité de gaz carbonique augmente, donc si l'épuration pulmonaire fonctionne mal.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Le diagnostic d'Insuffisance Respiratoire Chronique (IRC) repose obligatoirement sur la mesure des gaz du sang, qui confirme le manque d'oxygène (PaO2) dans le sang, ou « hypoxémie ». Elle est parfois associée à une augmentation du taux de gaz carbonique (PaCO2) ou « hypercapnie ».
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Variez les pratiques ! En dehors des périodes de compétition, essayez-vous occasionnellement à une discipline au type d'effort différent : running/trail, vélo/VTT, natation, rameur, roller, ski de fond, yoga, pilates… Le choix est vaste pour améliorer son souffle !
Lorsque vous êtes anxieux ou stressé, votre respiration devient plus rapide et plus superficielle, ce qui peut perturber l'équilibre entre l'oxygène et le dioxyde de carbone et déclencher encore plus d'anxiété, de peur et de panique.
On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. L'hypoxie est définie pour sa part comme un taux anormalement bas d'oxygène dans les tissus.
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %.
Les symptômes de la BPCO
La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur. Cette toux, d'abord intermittente, devient de plus en plus fréquente jusqu'à être persistante et chronique.
L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
effet shunt l.m.
Dans les poumons, diminution de l'oxygénation du sang en aval d'un court-circuit, causé par une pneumopathie, entre le sang veineux et le sang artériel oxygéné.