Suite à la réception de votre signalement, on vous dira s'il a été retenu ou non. La personne qui reçoit le signalement notera votre nom et vos coordonnées pour pouvoir communiquer avec vous. Rassurez-vous, les parents ne sauront pas qui a fait le signalement. Ces données demeurent confidentielles.
La victime de la dénonciation calomnieuse dispose de plusieurs possibilités pour se défendre, notamment porter plainte. Un officier de police enregistrera alors la plainte pour calomnie, puis la transmettra au procureur de la République qui décidera de l'engagement ou non de poursuites.
L'information préoccupante vise à dénoncer une situation de danger d'un mineur. L'évaluation dure trois. A l'issue soit il y a un classement sans suite, soit une procédure judiciaire devant un juge des enfants ou / et un juge pénal.
Une personne ayant pris connaissance de faits de maltraitance sur un mineur peut faire un signalement, et ce, même si les faits ne sont que présumés. Il existe plusieurs méthodes pour cela : appeler le 119, écrire un courrier à la CRIP ou encore contacter une association de lutte contre la maltraitance.
Vous êtes considéré en danger notamment dans les cas suivants : Manque de nourriture, d'attention et/ou de soins médicaux. Violence physique (frapper, brûler,...) et/ou psychologique (isoler, intimider, terroriser,...) Agression et/ou exploitation sexuelle.
La réception et le traitement du signalement représentent la première étape. Le signalement est reçu par téléphone la plupart du temps. Plusieurs facteurs seront analysés afin d'évaluer la recevabilité ou non du signalement. Ensuite, on procède à l'évaluation et à l'orientation.
Dans la plupart des cas, les visites à domicile ont lieu à l'improviste et à divers moments de la journée, ce qui est problématique pour beaucoup de personnes qui n'osent plus sortir tant que l'assistant social n'est pas passé. Si vous êtes absent lorsque l'assistant social passe, ce n'est pas grave.
Le signalement permet de prévenir les professionnels de la protection de l'enfance d'une situation de maltraitance ou de risque de maltraitance. Toute personne ayant connaissance d'une situation de danger pour un enfant est dans l'obligation de le signaler.
L'aide sociale à l'enfance (Ase) a pour but d'accompagner les enfants qui sont soit dans une situation préoccupante (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés) soit en danger.
Le plus souvent, le signalement s'appuie sur un faisceau d'indices, c'est-à-dire un ensemble d'éléments qui, cumulés entre eux, laissent présumer les violences ou les maltraitances. Exemple : traces de coups, ecchymoses, hématomes, confidences de la victime, témoignages de tiers, dessins de l'enfant, comportement…
Si la famille refuse les propositions d'aides ou si les mesures sont restées sans résultat, un signalement est adressé au procureur de la République.
Une information préoccupante est transmise au département en cas de mineur en danger ou en risque de l'être. Un signalement est transmis au Procureur en cas de maltraitances avérées reposant sur des faits, paroles et constatations.
Toute personne (mineure ou majeure) témoin d'un acte de maltraitance envers un enfant ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l'être doit signaler les faits. Il peut s'agir d'un particulier ou d'un professionnel (assistante sociale, médecin...).
C'est' un geste citoyen qui peut sauver la vie d'un enfant et lui offrir une protection et un environnement adaptés pour qu'il puisse grandir et s'épanouir en toute sécurité. Bon à savoir : le signalement peut être anonyme, quelle que soit la méthode utilisée (par courrier ou par téléphone).
il manque d'énergie ou est perpétuellement fatigué ; il a des problèmes de sommeil (difficultés à dormir, réveils nocturnes, cauchemars, terreurs nocturnes, cauchemars…) ; il présente un tic nerveux comme se ronger les ongles, jouer avec ses cheveux ou sucer son pouce.
Les signes d'alerte
Les parents dominateurs, les parents verbalement violents, humiliants, et/ou les parents déficients sont autant de parents abusifs qui ne se rendent parfois même pas compte du mal qu'ils font à leurs enfants.
Certains signaux peuvent permettre de repérer un cas de maltraitance psychologique : passivité de l'enfant, inhibition ou agressivité, instabilité, angoisses, tristesse permanente…
La PMI intervient également dans les écoles pour les dépistages sensoriels. Un médecin et/ou une infirmière puéricultrice se déplacent à l'école de votre enfant. Ces bilans de santé permettent notamment de dépister d'éventuels problèmes d'audition, de vue et de langage entre la petite et la moyenne section.
Le devoir de signalement apparaît comme un devoir légal et moral qui fait appel à la responsabilité de tout un chacun. Ce devoir se conçoit en situation d'urgence, de danger ou de maltraitance en vue de la protection d'une personne .
Le signalement, un écueil professionnel ? Les personnels de l'Éducation nationale procèdent à un signalement quand la loi les y oblige ou quand les limites de leur action leur semblent atteintes.
Les travailleurs sociaux sont amenés à négocier leur place au sein du domicile des familles, la lecture de cet espace de l'intime étant indispensable à l'évaluation du danger que les enfants rencontrent ou peuvent rencontrer.
Le montant de la rémunération des enquêteurs sociaux est avancé par le Trésor public (article R93 du code de procédure pénale), qui les recouvre ensuite contre la personne condamnée aux dépens (article R221 du code de procédure pénale), sauf si elle bénéficie de l'aide juridictionnelle.
Elle se manifeste soit par une intervention d'un travailleur social en milieu ouvert, c'est-à-dire au domicile de l'enfant, soit par une mesure de placement de l'enfant en famille d'accueil ou en institution. L'assistance éducative est provisoire et ne prive pas les parents de l'autorité parentale.