Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Une écriture dysgraphique se révélera de mauvaise qualité et peu lisible. Les lettres sont à peine achevées, peu liées entre elles. Il est même possible de voir que l'enfant est repassé plusieurs fois sur quelques traits.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
De manière générale, tous les DYS sont des troubles cognitifs, qu'il s'agisse de dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, dyscalculie, dysorthographie ou de syndrome dysexécutif. Grâce à la loi n° 2005-102, depuis 2005, ils sont reconnus comme des handicaps.
Ainsi, le médecin traitant ou le pédiatre peuvent prescrire un bilan chez un orthophoniste (auxiliaire médical spécialiste de la rééducation du langage).
Interventions pédagogiques adaptées : les enseignants peuvent apporter des adaptations pédagogiques pour aider les élèves atteints de dysgraphie, en utilisant par exemple des supports d'écriture spéciaux, des outils d'aide à l'écriture, et des exercices ciblés pour améliorer la motricité fine.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Lorsqu'on parle de dyspraxie, l'ensemble des gestes du quotidien est impacté (repas, habillage, bricolage, organisation sur une feuille & lecture etc.). La dysgraphie, quant à elle, est spécifique à l'écriture.
Ces troubles des apprentissages de la lecture, des nombres, de l'écriture sont mal connus et pas toujours repérés. Que sont la dyslexie, la dyscalculie ou encore la dysgraphie qui compliquent le quotidien de ceux qui en souffrent. Des enfants (ou des adultes) ont du mal à lire, à compter, à s'exprimer ou à écrire.
C'est en général au CP que l'enfant n'arrive plus à compenser sa dysgraphie. L'écrit prend de plus en plus de place et il se trouve continuellement placé en situation d'échec douloureux. Comme certains enfants dyslexiques disent ne pas aimer lire, les enfants dysgraphiques affirment alors ne pas aimer écrire.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/ du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.
Comment aider un enfant à écrire correctement ? En lui faisant travailler sa motricité fine, pardi ! Pour l'entraîner à faire des mouvements précis à l'aide de ses doigts, proposez-lui de la pâte à modeler, des jeux de découpage et même… de faire la cuisine !
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
En général, votre médecin généraliste ou pédiatre vous orientera vers : Un orthophoniste pour la dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ou dysphasie. Un psychomotricien ou un ergothérapeute pour la dyspraxie. Un psychologue spécialisé en neuropsychologie pour le TDAH ou d'autres troubles DYS.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap.
École Fourio :
L'association Système Dys a été créée pour venir en aide aux enfants dys. Elle est l'origine de l'école Fourio qui s'appuie sur une pédagogie pluri-sensorielle élaborée par des personnes elles-mêmes « dys ».
L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une allocation spéciale destinée à compenser le surcoût des soins et de l'éducation des enfants handicapés. Le montant varie considérablement selon l'enfant et la situation de la famille. L'allocation de base s'élève à 131,81 euros.
Les troubles du langage écrit sont des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'orthographe et de l'expression écrite (dysorthographie) ou de l'écriture (dysgraphie). Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.