(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
Pathos, ethos, logos. Selon la tradition aristotélicienne (c'est-à-dire qui vient d'Aristote) l'art de la parole peut s'inscrire dans trois registres possibles, qu'il définit dans la Rhétorique, : le pathos, l'ethos et le logos. Ces trois modalités sont chacune directement liées à une fonction précise de la rhétorique.
La rhétorique traditionnelle comportait cinq parties : l'inventio (invention ; art de trouver des arguments et des procédés pour convaincre), la dispositio (disposition ; art d'exposer des arguments de manière ordonnée et efficace), l'elocutio (élocution ; art de trouver des mots qui mettent en valeur les arguments → ...
Les 5 parties du discours rhétorique
-C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Selon Lacan, le discours va au-delà de la parole et constitue une forme de lien social. Dans le séminaire « L'envers de la psychanalyse », il introduit quatre discours : du maître, de l'universitaire, de l'hystérique et de l'analyste. Les discours du maître et de l'universitaire existent depuis longtemps.
On distingue quatre principales formes de discours : narrative, descriptive, explicative et argumentative.
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir. Les trois dimensions sont bien présentes, mais intégrées à la puissance du verbe. C'est lui qui crée de l'effet sur l'auditoire et c'est cette puissance que vise l'orateur.
Retrouver dans ce qui précède la définition des termes suivants : discours, persuader, analogie, heuristique.
7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
Ensemble de procédés constituant l'art du bien-dire, de l'éloquence. 2. Littéraire. Déploiement d'éloquence, de moyens oratoires, pour persuader ; style emphatique et déclamatoire.
La rhétorique comme art de convaincre est avant tout utile au citoyen impliqué dans la vie civile. L'enseignement de cet art devrait être nécessaire et même vital en démocratie. Or c'est précisément au moment où la rhétorique est devenue utile qu'elle fut en même temps critiquée parce qu'assimilée à de la manipulation.
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat... surtout si elle est drôle ou caustique.
L'ethos, le pathos et le logos sont les trois éléments qui déterminentI l'efficacité d'un discours. L'ethos est lié à l'orateur, tandis que le pathos a davantage attrait à l'auditoire, et le logos, à la structure même du discours.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Conclusion ou dernière partie d'un discours dans laquelle l'orateur rappelle, brièvement et de manière concise, l'essentiel de son propos et dont le but est d'emporter la conviction de l'auditoire (et éventuellement de l'entraîner par un appel aux sentiments, aux passions).
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
L'éloquence et la rhétorique. Si l'éloquence peut être définie comme l'art de bien parler, la rhétorique est l'ensemble des procédés techniques permettant cette maîtrise de la parole.
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
Le type dépend de l'intention de celui qui produit l'énoncé, du but qu'il se fixe. Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif.
LINGUISTIQUE. La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.