Ces troubles spécifiques de la personnalité sont par exemple : paranoïaque, schizoïde, schizotypique, antisociale, borderline, histrionique, narcissique, évitante, et dépendante.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
On parle de troubles de la personnalité lorsque les traits de personnalité sont si prononcés, rigides et inadaptés qu'ils deviennent une source de problèmes au travail, à l'école et/ou dans les rapports de la personne avec les autres.
Causes et facteurs de risque
On ignore encore les causes des troubles de la personnalité, mais les chercheurs ont commencé à explorer certains facteurs : prédisposition génétique, traumatismes subis à l'enfance, violence verbale, réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs.
Les troubles de la personnalité sont notés sur l'axe 2 du DSM-IV-TR de l'Association américaine de psychiatrie et dans le Chapitre 05 de la CIM-10 (Classification internationale des maladies), publiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le trouble de la personnalité limite (TPL) est un problème de santé mentale grave, chronique et complexe. Les personnes qui en sont atteintes ont de la difficulté à contenir leurs émotions ou à maîtriser leurs impulsions.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Il existerait, dans le trouble borderline, une prédisposition génétique. Les risques de souffrir de cette maladie sont plus élevés si sa mère, son père ou sa sœur en souffre par exemple.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Diagnostic du trouble dissociatif de l'identité
Les médecins diagnostiquent un trouble dissociatif de l'identité sur la base de l'histoire de la personne et des symptômes : Les personnes ont deux identités ou plus, et leur sentiment d'être elles-mêmes et de pouvoir agir comme étant elles-mêmes est perturbé.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Traitement médicamenteux pour le traitement du trouble de la personnalité limite. De nombreux patients atteints de trouble de la personnalité limite (TPL) reçoivent un traitement médical. Néanmoins, il n'existe aucun médicament spécifiquement conçu pour traiter le TPL.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Le terme psychorigide est employé de façon fréquente et souvent abusive. La personnalité psychorigide est complexe. C'est un problème psychologique.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.