On distingue deux principaux types de riba : le riba dans les échanges (vente/achat): riba al-buyu' et le riba dans les crédits : riba al-qurud. Riba al-buyu' se rapporte à un échange de biens de même nature, mais dans des proportions différentes soit en volume soit en valeur.
« Le mot riba dérive du terme raba qui signifie croître. » À cet égard, les érudits islamiques ont longtemps discrédité l'explication relative à l'interdiction du riba uniquement sur la base de sa nature abusive.
La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.
Résumé du livre :
« Propriétaire sans ribâ » est le témoignage inédit d'un jeune couple qui a battu le sentier pour devenir propriétaire d'un appartement en île-de-France en deux ans, sans crédit bancaire et en partant de rien.
Un prêt est considéré comme usuraire lorsque son taux annuel effectif global (TAEG, anciennement TEG) est supérieur au taux de l'usure. Le TAEG est le taux auquel on se réfère pour apprécier si une offre de crédit dépasse le seuil usuraire. Il comprend : le taux d'intérêt de base (ou taux nominatif)
L'intérêt est la somme que le débiteur paie au créancier en rémunération de l'usage de l'argent prêté, l'usure quant à elle est l'intérêt perçu au-delà du taux licite, Délit commis par celui qui prête de l'argent à un taux d'intérêt excessif.
L'argent rapporté par certains types de comptes bancaires (compte épargne, livret …) est en effet considéré comme étant de l'usure (« Ribâ »), prohibé en islam.
L'argent qu'il investit ne doit pas causer de torts et être bénéfique pour la société. Les activités de prêts sont interdites parce que le Coran dit que les musulmans ne sont pas autorisés à tirer profit du prêt d'argent. Il est donc interdit de toucher des intérêts d'un individu ou d'une banque.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
À titre d'exemple, le taux d'usure applicable au 1er juillet 2022 pour un "prêt immobilier à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus" est de 2,57%. Vous pouvez retrouver l'ensemble des taux d'usure mis à jour sur le site de la Banque de France.
Depuis le 1er octobre 2022, le taux maximum légal du crédit immobilier est passé à 3,05% pour un emprunt de 20 ans et plus, et à 3,03%, pour les prêts d'une durée inférieure. Pour rappel, le taux d'usure est destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives.
Le prêteur qui consent des prêts à un taux usuraire, peut être poursuivi du chef du délit d'usure devant les juridictions répressives. L'usure s'applique à tous les contrats prévoyant la perception d'un intérêt, aux prêts à la consommation, comme aux prêts se rapportant aux opérations immobilières.
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Les banques islamiques pratiquent ce qu'on appelle la Mourabaha. Il est donc possible de devenir propriétaire d'un logement sans payer d'intérêts. C'est la banque qui achète le bien à la place du client. Ce dernier devra rembourser la banque à un rythme fixé à l'avance.
Depuis le début de l'année, 45% des demandes de prêt auraient été refusées, selon un sondage. La faute à un taux d'usure - soit un taux maximal d'emprunt - trop bas, assurent les banques. Elles font pression pour que Bercy l'augmente... ce qui entraînera une hausse des taux des crédits. Le chantier est paralysé.
Les prêts à la consommation d'un montant inférieur ou égal à 3.000 euros doivent respecter un taux d'usure de 21,16 %. S'ils sont d'un montant supérieur à 3.000 euros et inférieur ou égal à 6.000 euros le seuil est de 9,97 %.
Plusieurs pistes sont envisageables pour diminuer la durée d'emprunt : augmenter votre apport personnel, diminuer le montant total emprunté, solliciter les prêts aidés disponibles (PTZ ou prêt à taux zéro, prêt Action logement, prêts des régions et des organismes comme les mutuelles, etc.).
Comment calculer le TAEG (TEG) ? Le calcul du Taux Annuel Effectif Global (TAEG) est le suivant : [(montant total à rembourser – montant de l'emprunt) / Montant de l'emprunt] × Nombre total de mensualités.
Taux d'usure : correspond au pourcentage maximum réglementé que les banques ou autres établissements de crédits peuvent pratiquer lorsqu'un ménage ou une personne morale contractent un crédit immobilier.
Avec des taux d'intérêt approchant les 2 % pour les durées les plus longues (25 ans), il devient de plus en plus difficile, voire impossible pour certains emprunteurs, d'accéder à la propriété, et ce même avec des revenus confortables. Explications.
Prêt à Taux Zéro et Islam
Les pratiquants musulmans peuvent se demander, à juste titre, si le PTZ est halal. L'intérêt étant interdit en Islam, le PTZ semble accessible aux musulmans qui veulent respecter leur religion. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Les principaux fonds d'investissements Halal sont généralement composés d'actions, d'actifs immobiliers ou de devises. Ces fonds doivent respecter les critères de la loi islamique et disposent d'un comité de conformité islamique. La spéculation étant interdite, ces fonds investissent généralement sur le long terme.
Le crédit bail
C'est la solution qui met tout le monde d'accord. Pour rester en accord avec vos principes éthiques, le mieux est encore d'opter pour un crédit bail : c'est la banque qui achète le véhicule et qui vous le revend avec sa marge connue à l'avance. Vous rembourserez en plusieurs mensualités.