Infinitif de narration Sens : Emploi de l'infinitif. Origine : On appelle "infinitif de narration" le fait d'utiliser un verbe à l'infinitif à la place de ce même verbe conjugué à un temps du passé dans un texte à caractère narratif , et ce afin de donner un style dynamique au récit.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme principaux, qui constituent la trame de l'histoire et y apparaissent dans l'ordre selon lequel ils se sont réellement produits.
Quand un texte narratif est au présent, les faits rapportés semblent se produire au moment où on les raconte. Le lecteur a l'impression de participer à l'histoire. Des faits au présent peuvent intervenir au milieu d'un récit au passé. Ils prennent ainsi plus de relief.
Écrire un roman au présent
Quand tu écris au présent, le lecteur vit l'action en même temps que ton narrateur. Tu places ton lecteur au plus près de l'action et du vécu du personnage. En cela, le présent raccourcit la distance entre le lecteur et le narrateur.
Le texte narratif a pour but principal de raconter une histoire au lecteur. Il présente des personnages. Il suit en général un schéma appelé schéma narratif. Les temps qui dominent sont l'imparfait et le passé simple.
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Un récit est un texte qui raconte une histoire (un enchaînement d'événements). Celle-ci peut être fictive (c'est-à-dire imaginée, inventée, comme dans le conte, la nouvelle ou le roman) ou vraie (comme dans l'autobiographie, les mémoires ou le récit historique).
La structure narrative a plusieurs catégories secondaires qui permettent de classer l'information et de comprendre le texte: la situation initiale, l'élément déclencheur, les péripéties et la situation finale.
Caractériser un texte
Le descriptif ne pèse pas trop dans l'histoire, il ne contient pas des évènements, il est riche d'adjectifs et d'adverbes, le narratif, c'est là où on trouve les actions, les faits, les personnages qui racontent, qui parlent ...
Par convention stylistique, celui qui s'adresse au lecteur pour raconter une histoire (réelle ou imaginaire) est appelé le narrateur. Cette appellation neutre permet d'éviter de confondre l'écrivain et celui qui raconte l'histoire.
L'imparfait est un temps qui place le procès dans le passé de l'énonciateur. Le moment du procès est donc antérieur au moment de l'énonciation. L'imparfait peut être indistinctement employé dans le récit ou dans le discours. C'est aussi bien un temps de la narration qu'un temps de la description.
- la narration antérieure : plus rare. Le narrateur anticipe la suite des événements (souvent sous forme de rêve ou de prophétie), raconte ce qui est censé se passer dans le futur de l'histoire. - narration simultanée : donne l'impression qu'elle s'écrit au moment même de l'action.
Résumé des 5 étapes du schéma narratif
Élément déclencheur : un événement vient bousculer l'équilibre présent dans la situation initiale et entraîne l'arrivée de péripéties. Péripéties : toutes les aventures vécues par les personnages, suite à l'élément déclencheur.
L'histoire dans l'histoire est un procédé dépendant du dispositif connu sous le nom de récit-cadre, où une histoire supplémentaire est utilisée pour aider à raconter l'histoire principale.
l'élément modificateur ; les péripéties ; l'élément rééquilibrant ; la situation finale.
Le discours narratif
Il raconte des évènements, des actions. Il emploie des indicateurs de temps (puis, soudain, le lendemain…) pour situer les actions les unes par rapport aux autres. Il privilégie le passé simple, le passé composé ou le présent de narration, qui permettent d'exprimer l'enchainement des actions.