Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. »
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon). La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre. La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
La thèse d'Aristote est donc que l'homme est par nature voué à vivre dans une cité. C'est le sens de la fameuse citation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique.
Connu pour avoir établi les premiers fondements de la philosophie de la nature, discipline regroupant la physique et la biologie, Aristote est aussi le fondateur de la métaphysique, dite à la fois « philosophie première », puisqu'elle consiste à rechercher les premières causes et les premiers principes de l'existence ...
Que désigne donc le mot "éthique" ? Le mot ne date pas d'Aristote dans son usage philosophique, il a même été introduit par Platon, mais dans un dualisme qui justement le rejetait hors de la philosophie morale proprement dite (...)
Les quatre principes de l'éthique sont l'autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Ils offrent un cadre méthodologique qui permet de structurer la discussion du staff.
La thèse d'Aristote est que la Justice est la vertu souveraine, celle par laquelle l'homme accomplit sa finalité éthique. L'argument repose sur un examen rigoureux de la notion de Justice.
“L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ” “Entre deux maux, il faut choisir le moindre.”
Toute chose intermédiaire est précédée et suivie d'autre chose, et ce qui précède est nécessairement cause de ce qui suit. Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien.
Aristote estime « qu'on ne doit pas élever au rang de citoyens tous les individus dont l'État a cependant nécessairement besoin. » Ainsi, dans la cité idéale dont il dessine les contours, les artisans et les esclaves ne sont pas citoyens, ni les métèques, même s'ils habitent tous dans la cité.
Le doute est le commencement de la sagesse. Vouloir prouver des choses qui sont claires d'elles-mêmes, c'est éclairer le jour avec une lampe. Une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu. Toute la vie est une scène de théâtre, chacun fait sa partition et s'en va.
Aristote est considéré comme le fondateur de la logique comme instrument de discours dans l'art, la morale et la science. Il introduit des notions de causalité de la nature et fait de cette dernière la finalité des choses, obéissant à un dessein qui dépasse les hommes.
Si Platon veut refaire le monde, Aristote de son côté a plutôt pour projet de le comprendre et de le classer. Au mysticisme de son maître dont il a rejoint l'Académie à 17 ans, il oppose un "bon sens" modéré, voire optimiste.
Le bonheur est le sentiment de la pleine évolution de l'activité rationnelle 4). L'idée est grande et profonde. Aussi Aristote, lorsqu'il l'expose, se sent-il comme emporté par une sorte d'en- ]thousiasme.
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
L'éthique fait l'examen de la justification rationnelle de nos jugements moraux, elle étudie ce qui est moralement bien ou mal, juste ou injuste.
Agir de façon éthique pour un professionnel c'est « réfléchir aux effets possibles de sa décision » et donc « être capable d'identifier les risques et conséquences potentiels pour lui-même et pour les autres des différentes options qui s'offrent à lui » (Bégin, 2011).
1. Partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. 2. Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine et mort le 11 février 1650 à Stockholm.
La seule amitié qui puisse avoir du sens est celle entre le maître et son disciple. Le fond de l'amitié, c'est donc l'inégalité, combinée à une « égalité de désir semblable », tourné vers le Bien. Aristote, disciple de Platon, n'entretiendra pas ce rapport de révérence à son maître.
Aristote définit l'homme comme un « animal politique » dans la Politique. Il vit véritablement lorsqu'il est en société, de telle sorte qu'il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L'homme qui ne vit pas en société est perçu par Aristote comme étant en quelque sorte déviant de sa nature.
Dans De l'esprit des lois, Montesquieu reprend cette conception de la démocratie comme régime où le suffrage a lieu par le sort, là où l'élection « est de l'ordre de l'aristocratie ».
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
Le pays le plus démocratique était la Suède avec un score de 9,88 et le pays le moins démocratique était la Corée du Nord à 1,03.
La démocratie athénienne désigne le régime politique de démocratie directe mis en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputée pour être l'ancêtre des démocraties modernes. Le terme démocratie vient des mots grecs δῆμος / dêmos («le peuple») et κράτος / krátos («la puissance, le pouvoir»).