Type de cancer le plus courant. Un carcinome se développe sur les tissus qui recouvrent les surfaces externes (peau, muqueuse des orifices) et internes (tube digestif, glandes) de l'organisme.
Le carcinome basocellulaire avancé est un cancer non traité qui s'est propagé aux tissus avoisinants ou un cancer réapparu après chirurgie. Ne représentant que 1 à 2 % des cas, il est néanmoins préoccupant car il peut provoquer des lésions esthétiques importantes non opérables et/ou non traitables par radiothérapie.
"Un carcinome est un cancer qui se développe à partir des kératinocytes. Ce sont des cancers qui sont beaucoup plus fréquents et beaucoup moins méchants, notamment pour les plus fréquents qui sont les carcinomes basocellulaires. Pour les carcinomes basocellulaires, il n'y a pas de métastase.
Le carcinome épidermoïde est plus agressif que le précédent basocellulaire. En effet, il possède un potentiel de dissémination à distance vers, en premier les ganglions lymphatiques (« glandes » dans les aisselles, les aines et le cou), mais aussi à distance vers les poumons et d'autres organes plus rarement.
La priorité est d'enlever la tumeur sans considération pour la reconstruction, sans quoi on pourrait avoir tendance à limiter l'exérèse et à compromettre la qualité du traitement.
Les carcinomes cutanés représentent 90% des cancers de la peau dont 75 % des carcinomes basocellulaires et 20 % pour les épidermoïdes. Ils ont tous les deux un bon pronostic.
Le principal traitement d'un carcinome de la peau est la chirurgie. Il s'agit d'un geste simple de chirurgie dermatologique qui se déroule le plus souvent sous anesthésie locale. Enlever un carcinome sur la peau est un geste chirurgical simple de chirurgie dermatologique.
La radiothérapie
Elle vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation locale (rayons X, gamma, photons ou électrons). Elle est surtout intéressante dans le cas de carcinomes récidivants ou étendus localement, et lorsque la chirurgie ou l'anesthésie générale n'est pas possible ou refusée par le patient.
Ils se situent sur des zones exposées tous les jours à la lumière du soleil, en particulier sur le visage. Ils peuvent passer inaperçus au début, évoluent lentement. Dans sa forme typique, le CBC se présente sous la forme d'un petit nodule rosé un peu brillant.
Extrêmement rare, mais bien réel : un type particulier de cancer de la peau est capable de se guérir spontanément en l'absence de tout traitement.
En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Le carcinome épidermoïde est moins fréquent, il peut parfois métastaser, mais moins souvent que le mélanome. Et il faut aussi que la tumeur soit assez grosse. En général, on enlève de petits carcinomes épidermoïdes et on ne fait pas de scanner, sauf quand ils sont gros.
L'exposition excessive au soleil représente la première cause de carcinome, à laquelle s'ajoutent d'autres facteurs de risque tels qu'une peau claire ou le tabagisme.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer.
La douleur est fréquente dans les cancers mais peu rapportée dans les carcinomes cutanés. Toutefois la douleur et le prurit peuvent être présents dans les carcinomes basocellulaires (CBC) et épidermoïdes (CE).
Evolution : Les carcinomes basocellulaires grandissent souvent sans causer aucun inconfort. Ils sont la forme la moins dangereuse de cancer de la peau, mais si ils ne sont pas traités, ils peuvent grandir et détruire les tissus avoisinants et sous-jacents.
Le carcinome basocellulaire est le cancer de la peau le plus fréquent. Il se développe dans certaines cellules de la couche supérieure de la peau (épiderme). En général, une petite papule brillante apparaît sur la peau et grossit lentement.
Un chirurgien plasticien fait habituellement cette opération au cours de la chirurgie visant à enlever le cancer. On a recours à un anesthésique local (on gèle la région) ou à une anesthésie générale (vous serez inconscient) pour faire la greffe de peau.
Une fois évaluées par le médecin (dermatologue), les tumeurs « dangereuses » sont retirées par exérèse par un chirurgien plasticien.
Demandez à l'expert : pourquoi suis-je opéré pour retirer un petit carcinome basocellulaire ? Bien que le cancer de la peau non mélanique carcinome basocellulaire (CBC) est rarement mortelle, elle peut être gênante, notamment parce que 80 % des CBC se développent sur des zones très visibles de la tête et du cou.
Traité à temps, ce cancer de la peau peut généralement être guéri, d'où l'importance du dépistage. Mais quand il est découvert à un stade avancé de la maladie, comme c'est actuellement le cas 1 fois sur 4, l'espérance de vie n'est en moyenne que de quelques mois.
Etre soutenu pendant et après la maladie
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribue à l'efficacité des traitements contre le cancer. Pour s'impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et de personnel soignant.
Traitement médicamenteux
On peut y avoir recours pour traiter les petits CBC superficiels au cou, au tronc, au bras ou à la jambe. Le médicament topique administré pour le CBC est l'imiquimod (Aldara, Zyclara). On l'applique habituellement sur la masse ou la région anormale une fois par jour pendant plusieurs semaines.
Les signes d'un carcinome basocellulaire : il est le cancer de la peau le plus courant puisqu'il représente 70 % des cancers cutanés. La lésion peut être une tache rouge, une papule ou un nodule saillant. Dans tous les cas, la lésion est surmontée d'une perle translucide.
Le mélanome est le cancer de la peau le plus dangereux. Il se développe à partir des cellules pigmentées de l'épiderme et peut envahir très rapidement d'autres organes (métastases).