La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
C'est le besoin de financement des agents économiques qui est à la source de la création monétaire ; cette dernière accompagne ainsi l'activité économique. Les crédits des banques commerciales sont donc la source directe des dépôts, et non le contra ire.
Cette création de monnaie scripturale qui se déroule selon trois modalités (crédit à l'économie, acquisition de titres publics et sur l'étranger) se traduit par une augmentation des agrégats monétaires.
Qui crée la monnaie ? La monnaie est constituée : • des pièces, produites par la Monnaie de Paris ; des billets ou monnaie fiduciaire, fabriqués par la Banque de France ; d'écritures sur les comptes bancaires : la monnaie est, en grande majorité, scripturale.
C'est un moyen d'échange, à savoir un moyen de paiement ayant une valeur, fiable aux yeux de tous. La monnaie est également une unité de compte permettant d'établir le prix des biens et des services. Et elle constitue aussi une réserve de valeur.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
Créer de la monnaie
Dans ce cas, « les crédits font les dépôts » puisque le montant du crédit octroyé vient alimenter le compte courant du client de la banque commerciale. C'est grâce à ce processus que le stock de monnaie en circulation croît en liaison avec les besoins de monnaie du système économique.
Qu'elle soit matérielle ou scripturale, la création de monnaie est assurée par les banques : les banques commerciales ou de second rang pour la monnaie scripturale, la Banque centrale et le Trésor public peuvent créer de la monnaie scripturale.
Le processus principal de la création monétaire repose sur le crédit bancaire. Lorsqu'une banque accorde un crédit, elle crée la monnaie correspondante en créditant le compte de son client.
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
La monnaie serait née autour de la mer Égée vers 650 av. J.-C. avec les premières frappes de pièces en métal précieux à l'initiative de quelques rois et tyrans.
Lorsqu'une banque octroie un crédit à un agent économique (ménage ou entreprise), elle met en circulation de la monnaie scripturale qu'elle crée. Aucune épargne préalable n'est donc nécessaire à la banque pour octroyer un crédit. Elle crée la monnaie « ex nihilo », à partir de rien.
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Qui les fabrique et où ? Les pièces et billets d'euros sont fabriqués par chaque pays de l'Eurosystème. C'est la Banque centrale européenne (BCE) qui fixe le nombre de coupures et de pièces à fabriquer en fonction des besoins.
La monnaie, qu'elle soit scripturale ou fiduciaire, est une dette envers son émetteur. La monnaie scripturale est une promesse de rembourser le montant équivalent sur notre compte de dépôt d'espèces. La monnaie fiduciaire est également une dette envers l'État ou la banque centrale qui a imprimé le billet ou la pièce.
La monnaie a été inventé par le roi de Lydie, au 7e siècle avant Jésus-Christ. Il a créé des pièces de même forme et de même poids. Le papier monnaie a été conçu par les Chinois, au 7e siècle après JC.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
La première monnaie qui est réellement devenue internationale a été créée en 1750 par l'impératrice Marie Thérèse de Habsbourg. Il s'agit du thaler, créé à son effigie et qui fut rapidement utilisé dans les colonies espagnoles et anglaises d'Amérique. Le nom dollar vient d'ailleurs de cette monnaie.
Le dinar koweïtien ou dinar du Koweït (ISO 4217 code KWD) est la monnaie nationale du Koweït depuis 1961. Le dinar est subdivisé en 1 000 fils .
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
L'inflation par la demande est causée par un déséquilibre entre la demande et l'offre. Si la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et que les producteurs ne peuvent ou ne veulent augmenter immédiatement la production, alors l'excès de demande va conduire à l'augmentation des prix.
Alors qu'elle est touchée par l'inflation, un endettement des ménages élevé et une compétitivité en baisse, les grands pays de l'euro souffrent d'une croissance insuffisante, de marchés du travail inefficients et d'une population vieillissante.