La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au
C'est la Guerre froide : un conflit qui s'étend de 1946 à 1991. Celui-ci oppose deux systèmes irréconciliables : le capitalisme libéral et démocratique, emmené par les Etats-Unis, et un système communiste, souvent qualifié de "totalitaire", conduit par l'URSS.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
Elle est qualifiée de « froide » au motif que les dirigeants américains et soviétiques qui l'ont menée ont su éviter l'affrontement direct de leur pays, pour partie au moins par peur de déclencher une apocalypse nucléaire, et que l'Europe ne connaît pas de guerre malgré plusieurs graves crises.
Nikita Khrouchtchev
À la mort de Staline en 1953, un de ses fidèles, Khrouchtchev parvient rapidement à s'imposer à la tête de l'URSS. Le nouveau chef du Kremlin souhaite un relâchement des tensions dans les relations internationales.
Pendant trente ans, les Etats-Unis et l'URSS ont vécu dans une relative concorde, au point même de se retrouver alliés pendant la seconde guerre mondiale. C'est l'émergence, côté américain, de la politique de l'« endiguement » qui mettra le feu aux poudres et provoquera la rupture de la « Grande Alliance ».
La guerre froide s'achève finalement de fait en 1989 avec la chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est.
La guerre froide, qui commence en 1947 après la Seconde Guerre mondiale et se termine entre 1989 et 1991, est une période de tensions et de menaces de conflits principalement entre les deux pays les plus puissants de l'époque (appelés « superpuissances ») : l'Union soviétique (URSS) et les États-Unis.
Quand plusieurs pays se disputent, ça se termine souvent par une guerre. C'est-à-dire des invasions, des batailles sur terre, sur la mer et dans les airs ou encore des tirs de missiles. Quand il y a la guerre, on peut dire familièrement que “ça chauffe”.
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
Affaiblie par les atteintes américaines, et notamment par l'IDS, l'Union soviétique perd progressivement de sa suprématie. Malgré les nombreuses réformes russes mises en place par Gorbatchev, l'URSS s'effondre et éclate en 1991. La chute du communisme soviétique marqua la fin d'une ère qui opposait deux systèmes.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne.
Dans un discours qu'il prononce le 5 juin 1947 à l'université Harvard de Cambridge (Massachusetts), le secrétaire d'État américain, George C. Marshall, propose à tous les pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
Etat bousculé : défaite de l'Empire (1918), la République de Weimar contestée et la tragédie du nazisme ; 1945 : vaincue, détruite, exsangue, sa position géographique, au cœur de l'Europe, en fait un enjeu naturel de la guerre froide (la question allemande).
La guerre froide présente deux caractéristiques principales. Premièrement, elle oppose deux très grandes puissances, les États-Unis et l'URSS, dotées de vastes territoires et de moyens militaires considérables, affirmant des valeurs idéologiques incompatibles et fondées sur des systèmes économiques antinomiques.
Les premières tensions qui se produisent pendant le début de la Guerre froide ont eu une répercussion tout de suite au sein de l'ONU. Au début déjà des oppositions sont apparues et donc il y a des oppositions dans le système des Nations Unies à travers l'utilisation du droit de véto.
Ces superpuissances défendent leurs idéologies respectives : des systèmes économiques, sociaux et politiques diamétralement opposés. (c'est le Communisme en URSS contre le libéralisme américain, dictatures soviétiques contre démocraties…).
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Retenons les crises principales : le blocus de Berlin en 1948, la guerre de Corée en 1950, les deux crises de l'année 1956, à Budapest et Suez, la construction du Mur de Berlin en 1961, la guerre du Vietnam en 1964 ou encore le printemps de Prague en 1968.
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Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.