Lymphome hodgkinien (Maladie de Hodgkin) - Généralités. La maladie de Hodgkin est une forme de cancer du système lymphatique. Lors de cette maladie, on observe une prolifération anormale d'un certain type de globules blancs (les lymphocytes).
Les causes du lymphome de Hodgkin ne sont pas clairement identifiées. Certains facteurs de risque ont été rapportés, il s'agit par exemple du virus responsable de la mononucléose (Epstein Barr virus). Des facteurs génétiques peuvent également intervenir.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 85 % des personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien vivront au moins 5 ans.
La chimiothérapie et la radiothérapie sont les deux principales méthodes utilisées. Pour les lymphomes hodgkiniens localisés et dont les atteintes sont situées au-dessus du diaphragme, la chimiothérapie est généralement suivie d'une radiothérapie.
Les antécédents familiaux
On sait qu'un individu dont un membre de la famille a été touché par un lymphome hodgkinien a deux à neuf fois plus de risque de développer cette maladie qu'un individu ne présentant pas d'antécédent familial.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Leur incidence en France est de 13 cas pour 100 000 (7e rang des cancers). Il en existe deux formes principales : les lymphomes (ou maladie) de Hodgkin, et les lymphomes non hodgkiniens (LNH), les plus fréquents.
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.
Il existe deux catégories générales de lymphomes : le lymphome de Hodgkin et le lymphome non hodgkinien (LNH). La différence entre le lymphome de Hodgkin et le LNH est la présence de cellules de Reed-Sternberg.
Agents chimiothérapeutiques administrés pour le lymphome hodgkinien. L'association chimiothérapeutique la plus couramment employée dans le cas du LH est le protocole ABVD. Cette chimiothérapie est administrée aux 2 semaines pendant 2 à 8 mois, selon le stade du cancer et la réponse au traitement.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
Le lymphome hodgkinien est l'un des cancers qui se soigne le mieux. La plupart des patients pourront reprendre une vie normale à l'issue des traitements. Un impératif cependant : l'arrêt du tabac.
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
Sur les plus de 385 000 personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome non hodgkinien, près de 200 000 sont mortes. En France, les lymphomes sont responsables de 4 500 décès chaque année.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Un bilan sanguin est également prescrit. Le dosage de l'enzyme LDH (lacticodéshydrogénase), qui témoigne de l'agressivité du lymphome, est un facteur pronostique. Il permet aussi d'évaluer la réponse au traitement.
Lorsqu'un lymphome réapparaît après un certain temps, on appelle cela une récidive. Selon le type du lymphome, les récidives peuvent survenir quelques semaines, quelques mois, voire plusieurs années après le traitement du lymphome original.
Cause(s) Le lymphome est lié à la prolifération de cellules lymphocytaires malignes (B, T ou NK). Dans la majorité des cas, les lymphocytes anormaux naissent et se multiplient dans les ganglions (une atteinte d'autres organes peut aussi être associée).
• Le lymphome et ses conséquences
Des recherches tendent à montrer que les cancers entraînent la production de différentes molécules, des cytokines* en particulier, favorisant au sein de l'organisme un état inflammatoire, ce dernier contribuant à la sensation de fatigue.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).