Bon à savoir : Le terme « double minute » est une expression notariale qui désigne un acte authentique, certifié par une décision de justice ou un notaire. Ce terme est fréquemment utilisé lorsque deux notaires s'occupent d'une même succession ou vente.
Quel est le rôle du second notaire lors d'une vente immobilière ? Lorsque deux notaires sont chargés de la même transaction, ils vont procéder à une répartition des tâches et à l'échange de l'ensemble des documents utiles.
La "minute" est le nom donné à l'original d'un document émanant d'une juridiction ou d'un officier public. Le mot vient de ce qu'à l'époque où les actes et, en particulier les jugements, étaient écrits à la plume, le rédacteur devait utiliser une écriture fine pour éviter les problèmes d'archivage.
C'est l'acquéreur qui prend en charge le compromis de vente
Il s'agit en réalité d'une avance sur les frais de notaire à régler le jour de la signature de l'acte de vente définitif, à condition que ce soit le même notaire qui s'en occupe.
Le notaire, même s'il est seul à s'occuper de la vente, doit protéger les intérêts des deux parties et doit rester totalement impartial. Il n'y a donc aucun risque pour le vendeur et l'acheteur. Un seul notaire sera à même de les conseiller au mieux.
Il est d'usage que ce soit le notaire de l'acheteur qui s'occupe de la rédaction et que le notaire du vendeur s'occupe de toutes les autres tâches liées à la vente.
Il n'existe aucune loi concernant le choix du notaire intervenant pour la rédaction et la signature de l'acte authentique de vente. C'est néanmoins très souvent le notaire de l'acquéreur qui est choisi puisque c'est ce dernier qui prend en charge les frais de notaire.
Il n'est toutefois, sauf exception, pas obligatoire. Il est d'usage de fixer le montant de l'acompte en fonction d'un pourcentage du prix définitif du bien immobilier (entre 5 et 10 %). Il est possible de négocier le montant, de prévoir un montant plus faible ou plus élevé ou encore un montant forfaitaire.
En pratique, l'acquéreur verse généralement une somme comprise entre 5 et 10% du prix total de la vente. Ce montant peut être revu à la hausse ou à la baisse, voire supprimé, après accord entre les parties. L'acompte peut être versé au vendeur par virement bancaire, chèque ou espèces.
La date de signature chez le notaire est fixée d'un commun accord entre le vendeur (le promoteur immobilier) et l'acheteur (c'est-à-dire vous). La signature du contrat de vente chez le notaire a généralement lieu dans un délai de 2 à 3 semaines après la signature du contrat de réservation.
Comment dire bonjour à un notaire ? Si vous souhaitez saluer votre notaire, la formule de politesse la plus appropriée est « Bonjour Maître », accompagné de son nom de famille. Cette formule est couramment utilisée en face-à-face avec votre notaire et aussi lorsque vous contactez son secrétaire.
Celui qui tient la plume, c'est le notaire instrumentant, celui « chez qui on signe ». Ce sera celui qui détiendra la « minute » (l'original) de l'acte. L'acquéreur en reçoit une expédition (copie).
Si toutes les parties à la succession sont d'accord, vous pouvez changer de notaire en cours d'affaire en lui envoyant une lettre recommandée lui demandant de transférer le dossier au notaire de votre choix, dans le ressort de l'ouverture de la succession.
Pourquoi les notaires gagnent-ils autant d'argent ? Les notaires libéraux gagnent beaucoup d'argent grâce aux frais d'actes notariés et aux émoluments peçus sur les successions.
Parmi les frais de notaire versés par l'acquéreur immobilier, seule une partie est directement prise en compte dans son revenu. Les autres versements correspondent aux débours et aux émoluments, directement reversés à l'État et aux collectivités locales, dont le montant est encadré par le Code du commerce.
La rigueur est l'une des principales qualités pour devenir notaire. Métier de droit, il doit connaître les textes législatifs et savoir les utiliser. Etant confrontées à des actes de vente immobilière comme à des contrats de mariage, ses connaissances doivent être à la fois étendues et précises.
Le délai entre le compromis et la vente définitive d'un logement est généralement de trois mois, mais il peut être réduit ou allongé selon les circonstances. Ainsi, il peut être ramené à deux mois, en particulier si l'acheteur n'a pas besoin d'emprunt pour financer le bien, mais rarement à moins.
Alors que le compromis implique un engagement des deux parties (acheteur et vendeur), la promesse de vente n'engage que le vendeur. Ceci dit, l'acheteur doit verser une avance de 5 à 10 % du prix du bien, qui sera déduit du prix final si la vente se réalise.
Le compromis doit être « réitéré », c'est-à-dire rédigé en une forme particulière, la forme authentique reçue par un notaire. Il s'agit d'une obligation légale s'agissant de la vente de bien immobilier. Le notaire réunit les parties à jour fixe pour la lecture et la signature de l'acte.
L'argent de la vente immobilière est envoyé 2 à 21 jours après la signature de l'acte authentique. Le notaire a récolté l'argent de la vente immobilière ainsi que le paiement de ses honoraires, il doit désormais entamer des démarches appelées “formalités postérieures” mentionnées plus haut.
Si vous ne souhaitez pas aller en justice, vous pouvez conserver l'acompte dont l'acquéreur ne peut pas demander le remboursement (sinon, il risquerait que vous demandiez la réalisation de la vente).
L'acheteur est libre de faire appel au notaire de son choix, qui a compétence sur tout le territoire national et peut si besoin se déplacer.
Lorsqu'il est signé entre particuliers, le compromis de vente est considéré comme un acte sous seing privé. Si vous préférez vous passer du notaire, vous pouvez cependant solliciter l'aide d'un tiers mandaté tel que votre agent immobilier.
64.2 : « La minute de la vente appartient au notaire choisi par l'acquéreur, à moins que le bien vendu soit situé dans le ressort de la cour d'appel dans lequel est établi l'office du notaire choisi par le vendeur ou dans le ressort d'un [tribunal judiciaire] limitrophe de celui où est établi son office, auquel cas, la ...