Il est créé un salaire mensuel professionnel garanti (SMPG) applicable à l'ensemble des personnels des catégories ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise, et cadres des entreprises de transport sanitaire, dont les montants sont fixés par les barèmes annexés au présent accord.
La rémunération d'un auxiliaire ambulancier varie en fonction du lieu où il exerce et de son ancienneté. En début de carrière, il perçoit un salaire mensuel égal au SMIC (1 353,07 € net mensuel).
La principale convention collective pouvant s'appliquer à la fiche de paie d'un(e) ambulancier(e) est la convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport du 21 décembre 1950 (IDCC 16) : toutes les entreprises de transport sanitaire enregistrées sous les codes NAF 86.90A et ...
L'ancienneté dans l'entreprise est comptée à partir de la date de formation du contrat de travail. Elle donne lieu, pour chaque période de 3 années de présence, à une majoration du salaire minimum professionnel garanti égale à 3 % avec majoration maximale de 15 % après 15 ans.
8% à partir de 15 ans et 1 jour d'ancienneté 12% à partir de 20 ans et 1 jour d'ancienneté 16% à partir de 25 ans et 1 jour d'ancienneté 20% à partir de 30 ans et 1 jour d'ancienneté.
Cas pratique de calcul de la prime d'ancienneté
Le barème prévoit une revalorisation de : 3 % du salaire minimum conventionnel à compter de 3 ans d'ancienneté, 6 % du salaire minimum conventionnel à compter de 6 ans de présence, 9 % du salaire minimum conventionnel à compter de 9 ans d'ancienneté.
Revenus pour les ambulanciers de niveau 1, 2 et 3
Pour le niveau 2, le taux horaire est de 11,64 euros, donc un salaire minimum brut mensuel de 1 765 euros et enfin, pour la catégorie 3, le taux horaire garanti est de 12,52 euros depuis le 1ᵉʳ novembre, soit un revenu mensuel s'élevant à 1 898,80 euros brut.
Le conducteur ambulancier peut se spécialiser dans le transport sanitaire pédiatrique ou d'urgence. Après quelques années de pratique, le conducteur ambulancier peut devenir régulateur en transport sanitaire.
Le stress vécu par les ambulanciers est l'un des plus extrêmes endurés par les êtres humains . En conséquence, l’épuisement professionnel des ambulanciers paramédicaux atteint 56 % (Reardon et al., 2020) et le taux de roulement des ambulanciers paramédicaux à temps plein est de 26 % (American Ambulance Association et al., 2021, p. 20).
Combien un Ambulancier gagne-t-il en France ? Le salaire médian pour les emplois ambulancier en France est € 22 698 par an ou € 12.47 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 21 450 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 26 175 par an.
Les moyens de transport pouvant être pris en charge par l'Assurance maladie sont les suivants : Ambulance (exemple : vous devez être allongé ou surveillé) Transport assis professionnalisé : véhicule sanitaire léger (VSL) ou taxi conventionné
Trois types de conventions existent : ordinaires, étendues (après arrêté ministériel d'extension), et élargies (après arrêté d'élargissement). Ces conventions traitent des conditions de travail, de la formation, des garanties sociales et adaptent certaines règles du Code du travail.
Il vous faut une attestation en cours de validité de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence (AFGSU) de niveau 1 ou d'une formation équivalente reconnue par le ministère de la Santé. Pour trouver la formation, nous conseillons tout simplement de taper dans Google, “AFGSU” suivi de votre département.
Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 21 600 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 26 400 par an.
La différence essentielle entre un auxiliaire ambulancier et un ambulancier est que le second est le supérieur du premier. Comme son nom l'indique l'auxiliaire ambulancier assiste l'ambulancier. Ainsi ce dernier a plus de responsabilités et ses compétences métiers sont donc plus étendues.
L'auxiliaire ambulancier apporte son aide pour la manutention, le brancardage et certains soins. Il participe à la prise en charge d'une urgence et à l'entretien du véhicule. Il est aussi responsable de la propreté et de l'hygiène de l'espace sanitaire. Vous ne serez donc jamais seul.
Avoir minimum 18 ans ; Avoir le permis B avec plus de 3 ans ou bien 2 ans si conduite accompagnée ; Avoir une Attestation préfectorable d'aptitude à la conduite d'ambulance après examen médical ; Posséder l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS).
L'auxiliaire ambulancier est chargé de la conduite d'un véhicule sanitaire léger (VSL). Il peut intervenir en tant que soutien de l'ambulancier diplômé d'Etat dans l'ambulance.
La formation ambulancier agréée par le ministère de la Santé comprend 630 heures (455 heures de formation théorique et 175 heures de formation pratique). Le candidat devra également préparer et valider l'AFGSU de niveau 2 (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence).
La VAE, une procédure en deux étapes :
Une fois le diplôme visé identifié, vous devez déposer une « demande de recevabilité à la validation des acquis de l'expérience » (appelée également Livret 1) qui permettra au certificateur de vérifier l'adéquation de votre parcours et de votre expérience avec le diplôme visé.
Dans la fonction publique hospitalière, la rémunération d'un agent des services hospitaliers qualifiés (brancardier) débute à 1 650 € bruts par mois. Au fur et à mesure des années et des échelons gravis, le salaire peut atteindre 2 050 € bruts mensuels en fin de carrière.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
Qui perçoit la prime d'ancienneté ? L'ensemble du personnel de l'entreprise doit pouvoir bénéficier de la prime d'ancienneté si elle est prévue. La prime d'ancienneté ne doit pas être réservée à quelques salariés.
De manière générale, en application du Code du travail, l'ancienneté est décomptée à partir de la date d'embauche. Les contrats à durée déterminée (CDD) doivent être pris en considération uniquement en cas de succession de contrats sans interruption.