Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Le test des trois passoires revisitées donnerait alors ceci : Est-ce que ce que je veux dire est vrai ? ou Est-ce que ce que je n'ose pas dire est vrai ? Est-ce que ce que je veux dire est bon ?
Le socratisme consistera simplement à montrer pour quelle raison on ne peut pas hésiter. La raison est simple : c'est qu'il n'y a qu'une voie — et c'est la raison même. Car Socrate n'est pas un moraliste (au contraire de Prodicos*). En matière morale, c'est un pratiquant, non un croyant.
Nietzsche : « Deviens qui tu es »
Cependant Socrate , malgré la proposition de son ami Criton, refuse de s'évader puisqu'il n'est pas juste,pour lui, de vaincre l'injustice par l'injustice, tel petit roman à l'eau de rose, seul le bien peut vaincre le mal.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords.” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.” “Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.” “Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge.”
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
« Vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir, Voilà, c'est cela la vie heureuse ! » Pour Socrate, la conception du bonheur de Calliclès et son mode de vie ressemblent au sort des Danaïdes, ces femmes condamnées à remplir à jamais un tonneau percé.
Pourquoi ? Nos croyances et convictions façonnent notre perception du monde. Lorsqu'on est persuadé de savoir quelque chose, on abandonne une posture de recherche et on ne voit plus du monde que ce que l'on croit. Toute certitude limite notre accès au savoir et renforce notre ignorance.
« Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis.
"Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges." "Qui s'écarte de la tradition est victime de l'exception ; qui reste dans la tradition en est l'esclave. C'est toujours à sa perte qu'on s'achemine dans les deux cas." "Les apologistes du travail.
La question qui « qui suis-je ? » porte sur l'existence individuelle et elle présuppose qu'il y a au fond de chacun d'entre nous, dans notre intimité, notre for intérieur, une singularité, un être qui nous caractérise. La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle .
Nulle part dans l'Apologie il ne déclare qu'il croit en effet aux dieux auxquels croit la cité. 16Il démontre à son accusateur Mélétos que s'il croit en des daimonia (divinités), il croit en des dieux, puisque les daimones sont des theoi (dieux) (27 ab).
Il est donc avéré que Socrate était atteint d'un désordre anarchique des instincts ; c'est un premier indice de décadence. Nietzsche y ajoute : l'hypertrophie de la faculté logique.
Cette thèse pose les termes du débat contradictoire qui suit (472d-474c). Pour Polos, l'injuste est heureux pourvu qu'il ne soit pas puni ; pour Socrate, l'injuste est malheureux et le plus malheureux est celui qui n'est pas puni de son injustice.