En poésie, l'enjambement est un procédé métrique fondé sur l'inadéquation entre la syntaxe et le mètre d'un vers : un groupe syntaxique déborde d'une unité métrique sur l'autre.
L'enjambement crée un effet d'allongement du vers. Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi.
L'enjambement, le rejet et le contre‑rejet
❯ On parle d'enjambement quand un groupe syntaxique déborde sur le vers suivant de façon symétrique. Cela crée un effet de continuité. ❯ On parle de rejet quand un groupe syntaxique se termine au début du vers suivant. Cela crée un effet de rupture.
L'enjambement consiste dans le fait de faire « déborder » un groupe syntaxique sur deux vers différents. Pour faire simple, c'est lorsque l'on finit sur le vers suivant un groupe syntaxique commencé dans le vers précédent.
Dans un poème, un enjambement est le rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier vers.
Le rejet est un procédé métrique de la poésie qui consiste grâce à un enjambement à placer au début du vers, afin de le mettre en relief, un mot ou un groupe de mots qui appartient, par la construction syntaxique et le sens, au vers précédent.
Un rejet est un procédé de mise en valeur selon lequel un groupe de mots placé en fin de vers est complété par un mot au début du vers suivant.
Figures de style/procédés littéraires (versification): enjambement, rejet, contre-rejet. – Un enjambement se produit quand le sens d'une proposition, d'une phrase ne peut s'arrêter à la fin du vers. La phrase se poursuit sans rupture dans le vers suivant. L'enjambement apporte de la fluidité.
Le contre-rejet n'existe que s'il est constitué par un élément bref (quelques syllabes précédées d'une coupe marquée) lié syntaxiquement au vers suivant mais mis en relief en jouant sur l'atténuation forte de la pause attendue à la fin du vers.
Rimes masculines et féminines : les rimes féminines terminent un mot par un e muet (= e caduc). Exemple : gloire / mémoire. Les autres rimes sont dites masculines (Exemple : sort / mort). À l'intérieur d'un vers, une syllabe terminée par e n'est articulée que si ce e se trouve devant une consonne ou un h aspiré.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
En français, le rejet est une figure de style. – Marque de domaine : prosodie. Procédé qui consiste à renvoyer un mot ou un groupe de mots bref, syntaxiquement lié à ce qui précède, au-delà de la limite métrique de l'hémistiche ou du vers ; la position qui en résulte.
La diérèse
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse. exemple : La / Ré / vo / lu / ti / on / leur / cri / ait : — Vo / lon / tair(es) Ici la diérèse permet le respect de l'alexandrin.
Genre littéraire caractérisé par l'expression exaltée des sentiments, des passions. 2. Ensemble des caractéristiques d'une œuvre littéraire ou artistique évoquant la poésie lyrique.
Renvoi au vers suivant d'un ou plusieurs mots utiles à la compréhension du premier vers.
LE RYTHME. Le rythme contribue avec les sonorités à la musique du poème. Ce sont les accents, les pauses, les coupes et les mesures qui le créent. L'accent tonique ou rythmique porte sur la dernière syllabe (ou l'avant-dernière quand la dernière comporte un e muet) d'un mot ou d'un groupe de mots.
1. Art d'évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l'union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers. 2. Genre de poème : Poésie lyrique, épique, héroïque.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
On compte une syllabe dès lors qu'un groupe de lettres comporte une voyelle. Exemples : Ti/pi : 2 syllabes contenant chacune une voyelle. Sû/re/ment : 3 syllabes contenant chacune une voyelle.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers. La poésie en prose ne possède pas de rimes, pas de vers, pas de structure précise.
Les rimes riches
Si deux mots ont trois sons ou plus en commun, on dit que la rime est riche. La rime riche se construit à l'aide d'une consonne ou plus accompagnée d'un son vocalique (formé d'une ou de plusieurs voyelles) ou plus. Le e muet présent dans grise et brise ne peut être considéré comme étant un son.
- thème de la fuite du temps. - Sa beauté n'est pas énoncée au présent pour renforcer son caractère fugitif et donner à la poésie un caractère obligatoire. - « belle » rime avec « chandelle » -> même caractère éphémère, et fragile.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. Elle correspond au fait de se sentir repoussé, méprisé, dénigré ou mis à l'écart que ce soit dans sa vie amoureuse, familiale, amicale ou au travail.
I) Hiatus & euphonie : ? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.