Gros comme un dindon, Raphus cucullatus, alias dodo, ou Dronte de Maurice, vivait paisiblement sur son île de l'océan Indien en mangeant des baies et des fruits, ou bien des mollusques et des œufs de tortue (les scientifiques s'interrogent toujours).
Son habitat était l'île Maurice, où il n'était la proie d'aucun prédateur. À l'arrivée des Européens sur l'île, il fut chassé pour être mangé et rapidement exterminé. Comme il n'avait aucun prédateur, il n'avait pas du tout peur de l'homme lorsque celui ci a débarqué, sa chasse était donc relativement facile.
De par l'isolement de l'île et l'absence d'êtres humaines, le dodo accueillit les nouveaux visiteurs avec naïveté, mais a été vite dupé par les hommes. Il était une proie facile et fut exterminé sans pitié. Le dernier dodo est mort en 1681.
Le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus) est une espèce d'oiseaux de l'ordre des Columbiformes, endémique de l'île Maurice, disparue depuis la fin du XVII e siècle.
L'incursion dans leur habitat au XVIIe siècle les conduit à leur extinction aux alentours de 1662. En moins d'un siècle, l'espèce cessa d'être observée. Son exploitation comme nourriture et l'insouciance des hommes de l'époque amenèrent l'espèce dodo à l'extinction.
Son chant, nous en disent les archives et Bernard Pichon avec eux, ressemblait au roucoulement, fidèle en cela à sa lignée de pigeon. Il roulait, dit-on, un couuu-couuu qui aurait donné douuu-douuu, puis dodo. Mais assassiné par l'homme, le dodo ne devait pas roucouler un penny.
Incapable de voler, l'animal, qui n'avait pas appris à être craintif, se révéla une proie facile pour les marins affamés et leurs chiens. Rats et porcs apportés par les navires firent de leur côté des ravages dans les nids des dodos, aménagés à même le sol.
Le dernier dodo est mort en 1681. La reconstitution de cet animal disparu peut-être admirée au musée d'Histoire Naturelle de Port-Louis grâce à un naturaliste qui en 1865 découvrît un squelette complet du dodo près de Plaisance.
Trop lourd pour voler, trop gros pour courir et trop maladroit pour fuir, ce drôle d'oiseau n'a pas survécu à l'arrivée de l'homme sur son territoire.
Le dodo s'offre un beau plumage pour la saison des amours ; en août, les oiseaux se reproduisent et les pontes ont lieu en septembre. Les jeunes doivent grandir très vite pour être prêts à affronter les cyclones de l'été.
Apparu il y a 4 millions d'années sur l'Ile Maurice, ce gros volatile n'a pas survécu à l'arrivée de l'Homme sur son territoire. En effet, en 1505, les premiers navires sous pavillon portugais accostent sur cette île, qui deviendra plus tard un des grands comptoirs de la route des épices.
Le dodo a été découvert par les navigateurs portugais qui ont atteint, au cours du xvi e siècle, les îles Mascareignes, alors inhabitées par l'homme.
Le marin portugais Domingo Fernandez Pereira fut sans doute le premier Européen à débarquer sur l'île, vers 1511.
Avant qu'il ne décline et n'en disparaisse il y a environ 2.000 ans, probablement à cause de la concurrence d'un autre carnivore introduit par les humains, le dingo, selon la théorie la plus courante. L'animal a toutefois survécu en Tasmanie, île située au sud-est du continent australien.
Le Condor des Andes a une longévité exceptionnelle de 50 ans
Le Condor des Andes est le plus grand des vautours du nouveau monde et c'est aussi l'oiseau qui, avec l'albatros, a la plus grande envergure au monde : 3m20. Il peut peser jusqu'à 15 kg.
Le dronte a disparu depuis la moitié ou la fin du XVIIe siècle. Il est souvent considéré comme l'archétype d'une espèce qui n'existe plus car sa disparition, qui s'est produite pendant l'histoire attestée par des documents écrits, est directement imputable à l'activité humaine.
Quel drôle d'oiseau, le cagou. Il se lève tôt, ne vole pas, ne chante pas comme le coq mais aboie comme un chien pour marquer son territoire. Un petit chien, à en croire le son aigu de sa voix…
Unique au monde, le Cagou huppé ou Kagou, est un oiseau au plumage gris qui ne vole pas et qui « aboie ». Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le Cagou pousse un cri matin et soir ressemblant à l'aboiement d'un chien disant « kagu ».