Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
En cas de maladie de Crohn, il est primordial de s'hydrater abondamment. En effet, les MICI peuvent, quand la diarrhée est importante, causer une déshydratation. Pour éviter ce désagrément, boire deux litres d'eau par jour en répartissant les prises tout au long de la journée.
La maladie de Crohn est associée à des complications graves.
l'apparition de fistules, lésions qui perforent le tractus gastro-intestinal jusqu'à atteindre un autre organe (comme la vessie ou le vagin), d'autres parties de l'intestin ou la surface de la peau (elles peuvent ressortir près de l'anus).
Le traitement de la maladie de Crohn se fait à l'aide de médicaments destinés à diminuer l'activité du système immunitaire : anti-inflammatoires et immunosuppresseurs. La prise d'un traitement d'entretien en dehors des poussées permet de mieux contrôler la maladie et d'éviter d'éventuelles complications.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
douleurs abdominales (spasmes, brûlures) parfois fortes, par crises, similaires à celles causées par l'appendicite ; diarrhée qui dure parfois abondante et liquide ; douleurs anales et/ou écoulements de glaire ou de sang par l'anus ; perte d'appétit, nausées et vomissements.
Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
Cette MICI (pour Maladie inflammatoire chronique de l'intestin) débute préférentiellement chez l'adulte jeune entre 20 et 30 ans, voire à l'adolescence ou dans l'enfance (5 enfants sur 100 000/an), mais elle peut aussi débuter plus tard, chez l'adulte d'âge mûr.
- Préférez les viandes maigres (côtes de porc dégraissées, poulet…), le poisson et les œufs. - Evitez de manger des légumes crus et écartez de vos menus les légumes les plus fibreux : poireaux, radis, salsifis, asperges.
Emmental : bon pour l'intestin
L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Rennes vient de mettre au point un type d'Emmental qui pourrait soigner l'intestin, notamment en cas demaladie de Crohn.
Les corticostéroïdes les plus communément prescrits pour soigner la maladie de Crohn sont la prednisone et la prednisolone. Ils sont habituellement employés pendant quelques semaines, jusqu'à ce que la rémission soit obtenue.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
Même s'il n'existe pas encore de traitement pour guérir la maladie de Crohn, les traitements actuels permettent le plus souvent d'éliminer les symptômes sur de longues périodes. Comme le diagnostic, la prise en charge est coordonnée par le médecin traitant et un gastroentérologue.
La fatigue est extrêmement fréquente au cours des MICI puisque rapportée dans 44-86 % des cas au cours des poussées et cette fatigue persiste chez 22-41 % des patients en phase de rémission.
Elle se révèle par des symptômes digestifs et dans certains cas par des rhumatismes articulaires comme la spondylarthrite, une maladie rhumatismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la colite souffrent de flatulences et de ballonnements. Le ballonnement correspond à la sensation de gonflement du ventre après les repas. Flatulences et ballonnements semblent aller de pair.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie. Un dépistage systématique de ce cancer par coloscopie est mis en place chez les personnes qui souffrent de maladie de Crohn depuis plus de huit ans.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.
Quelques autres plantes anti-inflammatoires
De plus, quelques huiles essentielles se démarquent par leurs propriétés anti-inflammatoires. C'est le cas du citron, de l'eucalyptus citronné, du genévrier, de la gaulthérie couchée, du lavandin…
Il n'y a pas de marqueurs spécifiques dans le sang. Le diagnostic repose sur l'association des examens cliniques et endoscopiques, mais la présence d'anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae (ASCA) possède une sensibilité de 60 pour cent et une spécificité de 85 pour cent, ce qui est assez bon.
Un taux bas de CRP a été défini comme une valeur inférieure à 10 mg/l. La poussée était définie par un CDAI supérieur à 150 points. Notre étude a porté sur 156 patients en poussée. Le CDAI moyen était de 233.6 (155 - 383).