L'ostéoporose secondaire peut être provoquée par un traitement de longue durée par des dérivés de la cortisone, par un traitement qui met les ovaires au repos (« ménopause artificielle »), une hyperthyroïdie non traitée, voire d'autres troubles hormonaux (hypercorticisme, hyperparathyroïdie).
Les médicaments les plus utilisés pour traiter l'ostéoporose sont les bisphosphonates. Ces molécules freinent l'activité des ostéoclastes, les cellules qui dégradent l'os, limitant ainsi la perte osseuse. Les autres médicaments sont utilisés en seconde intention ou dans des situations particulières.
Une ostéoporose peut être présente dans certaines affections endocriniennes lorsque leur traitement est tardif : l'hyperparathyroïdie ou augmentation de sécrétion des glandes parathyroïdes (situées au niveau du cou et intervenant dans la régulation du métabolisme du calcium et du phosphore), l'hyperthyroïdie.
L'activité physique : le maintien d'une activité physique est essentiel pour entretenir le capital osseux. Le sport permet en effet d'entretenir, voire de renforcer la densité des os, mais aussi d'améliorer l'équilibre et la posture.
Le traitement de l'ostéoporose, lorsqu'il est nécessaire, permet de prévenir la survenue de fractures osseuses. En effet, les principales complications de l'ostéoporose sont les fractures.
Tout au long de la vie, le corps humain est en évolution perpétuelle. Au même titre, les cellules osseuses ne cessent de se développer et de régresser.
Voici quelques conseils : Pratiquez régulièrement une activité physique journalière telle que la marche, des exercices d'étirement et de relaxation. Vos médicaments seront plus efficaces si vos capacités physiques sont entretenues. Adoptez une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D.
L'optimisation de la prise de calcium, le plus souvent d'origine alimentaire, L'activité physique adaptée et régulière, L'élimination ou la réduction de tous les facteurs favorisant la perte accélérée du capital osseux et les facteurs favorisant les chutes.
Il faut s'assurer de manger chaque jour des aliments riches en calcium, par exemple : du lait, du yogourt ou du fromage. des boissons végétales (p. ex. de soya ou de riz) ou du jus d'orange enrichi.
Outre le calcium, la vitamine D (foie de morue, poissons gras, abats, oeufs, fromage, beurre) est essentielle, car elle augmente l'absorption du calcium et sa fixation sur l'os.
L'ostéoporose est une maladie du squelette, caractérisée par une diminution de la masse de l'os et une dégradation de la structure du tissu qui le compose. Elle rend les os plus fragiles et accroît donc considérablement le risque de fractures.
Très répandue (environ 50 000 cas par an en France), la fracture du col du fémur est un accident grave qui marque bien souvent (une fois sur trois) le début d'un processus de dépendance. Mais c'est aussi la manifestation la plus visible de l'ostéoporose, une maladie qui se développe en silence au fil des années.
un apport en calcium et en vitamine D chez des patients carencés, pour un traitement optimal de l'ostéoporose, quelle qu'elle soit, le recours aux antalgiques qui permettent de soulager la douleur (traitement symptomatique), une activité physique adaptée.
Quels sont les spécialistes de l'ostéoporose ? Le rhumatologue est le médecin spécialiste des maladies des os et des articulations. C'est lui qui assurera le suivi de l'ostéoporose et décidera avec le patient de la meilleure stratégie thérapeutique.
Les exercices physiques qui agissent sur la masse osseuse, sont ceux avec « mise en charge ». Ce sont des activités où les jambes et les pieds portent le propre poids du corps comme par exemple la marche, le jogging, la danse, les sports de ballons (football, volleyball) et les sports de raquette (tennis, badminton).
Un apport suffisant en calcium et en vitamine D, une consommation raisonnable de caféine, de protéines et de boissons alcoolisées, une exposition modérée mais régulière au soleil, une activité physique régulière qui soumet nos os à de petits impacts, l'arrêt du tabac…
Pour la prévention ou le traitement de l'ostéoporose, après la ménopause et chez les personnes âgées, un apport de 1 à 1,2 g/kg/j est préconisé en privilégiant les protéines animales de haute qualité, c'est-à-dire riches en leucine (produits laitiers, viande, poisson, œufs : 20-30 g/repas) et le soja.
Vous pouvez aussi vous laissez tenter par de la mimolette vieille, reconnaissable à sa jolie couleur orangée, du gouda, ou encore de l'ossau-iraty, le fromage au lait de brebis dont la teneur en calcium s'élève à 635 mg pour 100 grammes.
Afin de reminéraliser le corps, on privilégiera aussi les légumes et les fruits, crus ou cuits. Ne pas oublier d'agrémenter les plats d'une à deux cuillères à café de levure de bière et/ ou de germe de blé. Cela permet d'apporter du zinc, du cuivre et du sélénium, co-facteurs d'enzymes anti-oxydantes.
Faites de l'exercice
Privilégiez les disciplines où le squelette soutient le poids du corps : le vélo, la marche, les exercices de musculation, l'aquagym et la natation. Vous pouvez aussi pratiquer la marche nordique : elle mobilise les muscles de l'ensemble du corps et favorise la calcification de l'os.
La seule manifestation de l'ostéoporose est la douleur liée à la survenue de fractures pour des traumatismes minimes, par exemple suite à une simple chute de sa hauteur. Les modifications du tissu osseux responsables de la fragilité du squelette sont indolores, sauf en cas de fracture.
Pour vous remettre en état plus rapidement, l'alimentation joue un rôle clé. Pour accélérer la reconstruction osseuse, on vous conseille d'augmenter vos apports en calcium, vitamines C, D et K, protéines, zinc et en acides gras.
L'ostéopénie est le stade de déminéralisation osseuse qui précède l'ostéoporose. Autrement dit, l'ostéopénie est une faiblesse osseuse qui n'est pas suffisamment préoccupante pour parler d'ostéoporose. Cet état concerne 50 % des femmes dans les 10 à 15 ans qui suivent la ménopause.
L'ostéoporose est une maladie dite silencieuse. En outre, son évolution n'est réellement ressentie qu'au moment de l'apparition d'une fracture ou d'une perte de masse osseuse accélérée. Le diagnostic de l'ostéoporose s'opère par la mesure de la densité des os.
On distingue les marqueurs de la formation (l'ostéocalcine, la phosphatase alcaline osseuse et le P1NP) et les marqueurs de la résorption (la désoxypyridinoline et les télopeptides CTX et NTX). Ces marqueurs peuvent être dosés dans le sang ou les urines. Votre médecin sera peut être amené à les doser.