Les facteurs de risque des anévrismes aortiques thoraciques sont semblables à ceux qui contribuent à l'obstruction des artères : tabagisme ou antécédents de tabagisme ; hypertension ; taux de cholestérol élevé (hypercholestérolémie).
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Causes et facteurs de risque
Le tabac, le cholestérol, l'hypertension et l'athérosclérose (dépôt de graisse sur les parois des artères) sont des facteurs de risque.
Un anévrisme cérébral peut résulter d'une anomalie congénitale, de certaines pathologies héréditaires ou d'autres affections dégénératives, telles que l'hypertension (hypertension artérielle) ou l'athérosclérose (accumulation de graisse dans les artères, conduisant souvent à un infarctus ou un AVC).
Peut-on prévenir les anévrismes du cerveau ? La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
Elle s'effectue sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique d'abord une incision latérale. L'anévrisme est ensuite remplacé par une prothèse en tissu qui est cousue en place. Les patients passent généralement une nuit dans une unité de soins intensifs, puis restent hospitalisés pendant 5 à 7 jours.
Environ 5000 personnes font une rupture d'anévrisme cérébral chaque année en France. Les premières touchées sont les femmes, dans la tranche d'âge entre 40 et 50 ans.
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Il existe plusieurs ruptures d'anévrisme selon leur localisation. On estime qu'entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études. Sa découverte se fait le plus fréquemment entre 35 et 60 ans et un peu plus souvent chez la femme.
Selon l'emplacement de l'anévrisme, l'utilisation de médicaments comme des bêtabloquants peut servir à ralentir la progression de l'anévrisme, en particulier ceux de l'aorte. Le traitement principal d'une rupture d'anévrisme est une intervention chirurgicale d'urgence.
Une surveillance échographique régulière est mise en place par un spécialiste (cardiologue, médecin de médecine vasculaire, chirurgien vasculaire) et la chirurgie est prescrite si : le diamètre de l'anévrisme est supérieur à 5 cm ; ce diamètre croît de plus de 1 cm par an.
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
D'autres complications moins fréquentes peuvent survenir comme des embolies dans les artères des membres (ou dans les artères pelviennes), une compression des organes de voisinage (phlébite, occlusion, …), une thrombose, une inflammation ou une infection.
L'anévrisme artérioveineux est la communication anormale entre une artère et une veine. À la suite d'une malformation congénitale ou d'un traumatisme, une sorte de kyste rempli de sang se forme qui communique à la fois avec une artère et une veine.
Pourquoi peut-on mourir d'une rupture d'anévrisme ? Souvent, l'hémorragie a provoqué une sorte de caillot qui empêche le liquide de s'écouler.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
Quels sont les examens nécessaires pour le diagnostic et pour guider le traitement? ° L'échographie vasculaire est le premier examen à demander pour confirmer le diagnostique. C'est un examen fiable, reproductible et non invasif. C'est l'examen de choix pour la surveillance des petits anévrysmes et pour le dépistage.