« Ce qui tourmente les hommes, ce n'est pas la réalité mais les opinions qu'ils s'en font. Ainsi, la mort n'a rien de redoutable, Socrate lui-même était de cet avis : la chose à craindre, c'est l'opinion que la mort est redoutable. [4][4]Épictète, Ce qui Dépend de nous, traduit du grec par Myrto… »
Dépend de nous ce qui dérive de notre jugement : « la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion – bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ».
Epictète fait reposer sa vision du monde sur deux pivots qui font fi- gure de leitmotiv: "Ce qui ne dépend pas de nous" et "Ce qui dépend de nous". Nous avons donc intitula la première partie de notre thèse: L'homme dans le monde ou ce qui ne dépend pas de nous, et la deuxième: L'âme ou ce qui dépend de nous.
Être heureux, ce serait la capacité à faire de toute circonstance une occasion d'exercer sa volonté à se réaliser. Epicure parle du plaisir du souvenir, et du plaisir de l'anticipation. Le bonheur serait alors d'imaginer son propre bonheur.
Pour Épictète, philosophe qui a marqué le stoïcisme, un être humain devient libre lorsqu'il parvient à n'éprouver aucun désir pour tout ce sur quoi il n'a aucun contrôle.
Le détachement d'Épictète s'oppose également à tout prosélytisme, car ça n'est pas là vouloir ce qui est en notre pouvoir.
Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres pas. De nous dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi nous agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons.
L'épicurien vit donc à la fois d'ascétisme (une vie sans superflu) et de jouissance des bons plaisirs dont l'amitié et la philosophie sont parmi les plus précieux. Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur.
Dans le stoïcisme, être heureux, c'est accepter ce qui vient. Epictète, l'un des théoriciens du stoïcisme a théorisé l'amor fati (« l'amour de sa destinée »). Il considère que ça ne sert à rien de se focaliser sur ce qui ne dépend pas de nous, comme le destin (qu'il faut accepter).
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ».
Contrairement à une conception moderne de la notion de liberté, il ne faut pas attacher à celle ci chez Épicure une connotation politique. Il ne s'agit pas de fonder sa liberté envers un groupe, une cité ou un État, ou encore de justifier sa position sociale.
La liberté implique la responsabilité.
Mais plus fondamentalement, étant donné que, par sa liberté absolue, il constitue le monde à chaque instant de sa vie, il est l'auteur incontestable du monde — et lorsqu'il le réalise, il devient responsable. Or, cette responsabilité est accablante.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
On pourrait alors par exemple dire qu'on philosophe par utilité vitale (donner de l'oxygène au cerveau et “ muscler les neurones ”, réfléchir pour mieux agir), par besoin psychique, par intérêt individuel ou social de savoir qui nous sommes, d'où nous venons, où nousallons.
Épicure considère donc que le bonheur commence avec la philosophie, parce que ce qui satisfait n'est autre que la philosophie. Autrement dit, la recherche de la sagesse est déjà la sagesse, la recherche de la connaissance et de la vertu dont elle est porteuse sont déjà des satisfactions pour l'âme.
Définition de stoïcisme
Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Termes antonymes : épicurisme, hédonisme.
Le stoïcisme est une philosophie de la vie, elle peut donner à notre vie une direction et une signification. Elle nous montre ce qui vaut la peine d'être poursuivi, comme la tranquillité, et ce qui ne l'est pas, comme le plaisir extérieur. En tant que tel, c'est un moyen de simplifier grandement nos vies.
Des limites qui viennent s'opposer à l'Épicurisme
Car il y a toujours ce que Thibault de Saint Maurice, appelle "la singularité des situations à prendre en compte". En effet, contrairement à l'épicurisme, le stoïcisme est connu pour ne pas être "une pensée de l'individu".
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Pour résumer la pensée d'Epicure sur le désir frugal
Il faut donc organiser ses désirs de manière à atteindre et perpétuer le plaisir-plénitude : chasser les désirs vides par la science, satisfaire les désirs nécessaires, satisfaire si possible les désirs superflus, mais sans en dépendre (autarcie).
Pour Épicure, le sage ne craint ni la mort ni la vie :
Le sage, pour sa part, ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l'accable pas et il ne juge pas non plus que ne pas vivre soit un mal.
Le pour-soi est donc lié au recentrement de l'être sur sa particularité propre. Chez Hegel, l'être-pour-soi est à la fois l'être qui se rapporte immédiatement à lui-même et l'être qui s'oppose à l'en-soi en tant qu'il en refuse toute influence sur son mode d'être.
— Les choses qui dépendent de nous sont libres : nul ne peut, par exemple, nous empêcher de croire et de vouloir. Les choses qui ne dépendent pas de nous sont esclaves : par exemple, le premier venu peut maltraiter notre corps, nous enlever nos biens, etc.
Les stoïciens pensent en effet une âme du monde, qu'ils nomment pneuma, ce qui signifie le souffle. Il est également appelé feu divin : dans tous les cas, il s'agit d'un mouvement qui traverse le monde de manière permanente. Ce pneuma, ce souffle divin, organise le monde.