Un blob, c'est un être vivant, souvent jaune et gluant. Comme une petite moisissure.
Sais-tu qu'en te promenant dans une forêt de feuillus, voire dans un jardin, tu peux tomber nez à nez avec le blob ? C'est un organisme vivant d'aspect gélatineux ou compact. Dans les deux cas, il s'agit d'une seule et même cellule généralement grosse comme la main, mais qui peut devenir gigantesque.
Les élèves ont appris à s'occuper des blobs : avoir du matériel de laboratoire propre, couper et déplacer des parties de blobs, changer la gélose des blobs pour éviter les moisissures et les nourrir correctement.
Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob est hors normes ! Le blob est un organisme unicellulaire qui possède d'incroyables capacités et promettent des avancées scientifiques majeures.
En réalité le blob est un organisme unicellulaire mais il contient plein de noyaux. C'est-à-dire qu'il a plein de copies de son matériel génétique. Du coup quand vous coupez le blob en deux chaque partie a une partie du matériel génétique et peut fonctionner de manière autonome.
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Des bactéries et des champignons dans la nature, des flocons d'avoine au laboratoire (voir le tutoriel). Comment mange le blob ? Le blob absorbe sa nourriture par phagocytose, la particule alimentaire est entourée par les pseudopodes du blob et ceux-ci se referment sur la particule.
Il est unicellulaire, il n'est constitué que d'une seule cellule. Il est intelligent, se nourrit, respire et bouge, mais n'a pas de cerveau, de visage, de membres, de poumons ou de muscles. Le blob se nourrit d'avoine, de jaunes d'œuf mais le plus souvent de champignons.
Inventé par Audrey Dussutour, le nom blob a même poussé les portes des dictionnaires Larousse et Robert.
Mon blob a changé de couleur, est-ce normal ? Réponse: Oui, le blob peut changer de couleur en fonction de son état de santé, de sa phase de croissance, ou des aliments qu'il consomme. Une coloration jaune pâle est généralement saine.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Le blob maitrise l'art d'apporter des solutions simples à des problèmes d'apparence complexe. Bien souvent, il pirate la vie. Grâce à lui, il est possible de comprendre comment se produit l'émergence de l'intelligence.
Apparu sur Terre il y a un milliard d'années, le blob ou Physarum polycephalum est une créature intriguante qui fascine les scientifiques. Cet organisme composé d'une seule cellule est quasiment immortel.
Cette cellule gigantesque est appelée plasmode. En milieu très favorable, il double sa taille tous les 2 jours. Comme les animaux ou les plantes, le blob résulte de la fusion de deux cellules sexuées mais il existe chezPhysarum polycephalum 720 sexes différents !
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires.
Le Blob, la nouvelle star du Parc zoologique de Paris - Ville de Paris.
Quand la nourriture vient à manquer, que les conditions ne sont pas top, cette cellule géante va former des spores. C'est pour ça que les gens l'ont longtemps confondue avec un champignon. Chaque noyau du blob devient une spore. Ces spores vont être disséminées par le vent et les animaux.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Le blob peut apprendre bien qu'il soit composé une seule cellule dépourvue de cerveau. Il apprend à ignorer ce qu'il n'aime pas comme la lumière ou certaines substances chimiques. Nos expériences ont démontré que le blob peut tolérer certains éléments qu'il n'apprécie pas.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
« Il faut chercher dans les vieux tas de bois, dans les zones humides. C'est là que l'on trouve la plupart des myxomycètes. » Il faut prendre soin de retourner les troncs au sol, car le blob pousse à l'abri de la lumière. On les vérifie un à un, patiemment.
En laboratoire, les scientifiques nourrissent le blob avec de l'avoine. Le blob en raffole, l'avoine ne coûte pas cher et il est facile à conserver. Il peut aussi manger un grand nombre de légumes mais il n'aime pas la viande.