Le complément du nom est le plus souvent un nom ou un GN mais il peut appartenir à d'autres classes grammaticales (pronom, infinitif, adverbe). Attention à ne pas confondre un complément du nom avec un complément circonstanciel. Contrairement au complément du nom, le complément circonstanciel peut être déplacé.
Le complément de phrase (CP) est une fonction syntaxique. Il est un constituant facultatif, c'est-à-dire non obligatoire, de la phrase de base. Il complète la phrase en y apportant, entre autres, des précisions de lieu, de temps, de but ou de cause.
On appelle complément un mot ou un groupe de mots qui est dans la dépendance d'un autre terme. Ce terme est le noyau du groupe qu'il forme avec son complément. Nous serons très heureux de vous accueillir parmi nous.
Les compléments du verbe sont des mots ou des groupes de mots qui suivent le verbe. Ils sont indispensables pour donner du sens à la phrase. Pour trouver le complément du verbe dans une phrase, on se pose les questions juste après le verbe : qui ?, quoi ?, à qui ?, à quoi ?, de qui ?, de quoi ?.
1. Qu'est-ce que le complément d'objet ? La mère appelle ses enfants. Le complément d'objet direct désigne la personne ou la chose sur laquelle porte l'action d'un verbe transitif.
Le complément se trouve après l'adjectif et se lie à lui par une préposition : « à ; de » et par moment « en ; par ; pour ». Exemples : Un acteur connu de tous. Attention ! Ne pas confondre complément de l'adjectif et complément du nom qui lui complète un nom.
1) Comment les différencier ? Un complément de verbe complète un verbe de façon OBLIGATOIRE ; on ne peut ni le supprimer ni le déplacer, tels les compléments d'objet. Un complément de phrase, lui, complète une phrase sans être obligatoire : il peut être déplacé ou supprimé.
1) Le CDN se trouve généralement après le nom et il est souvent (mais pas toujours) introduit par une préposition : à, de, par, pour, devant, derrière, sans… Exemples : Le sac de Gabriel. La voiture devant le garage.
Les compléments essentiels sont nécessaires au sens du verbe (contrairement aux compléments circonstanciels). Ils ne peuvent pas être placés en tête de phrase ; ils appartiennent au groupe verbal. Les compléments essentiels les plus connus sont les compléments d'objet.
Il permet par exemple de préciser un lieu, une manière, un moyen ou la durée. En fonction de ce qu'il permet de préciser, on parlera de complément circonstanciel de lieu, de temps, de moyen ou de manière. Ce complément peut être un nom, un pronom, un adverbe, un verbe à l'infinitif, une préposition ou un gérondif.
Les compléments circonstanciels sont des compléments non essentiels qui précisent les circonstances dans lesquelles une action s'accomplit. Ils peuvent être supprimés de la phrase et parfois déplacés et sont souvent précédés d'une préposition.
Le complément d'objet (CO en abrégé) fait partie du groupe verbal. Le verbe utilisé avec un CO est un verbe transitif. Le complément d'objet est essentiel à la proposition (contrairement au complément circonstanciel qui est facultatif).
Repérer le complément indirect du verbe
À la suite du verbe, poser la question à qui ?, à quoi ?, (d')où ?, comment ?, de qui ?, de quoi ?, etc. aide à repérer le complément indirect. En effet, la réponse à l'une de ces questions sera le complément indirect du verbe. Groupe sujet + verbe + « à qui », « à quoi », etc. ?
Un complément est un groupe de mots qui complète un autre mot (étonnant, non ?). Si le complément complète un nom, c'est un complément du nom. Si le complément complète un adjectif, c'est un complément de l'adjectif. Si le complément complète un verbe, c'est un complément du verbe (COD, COI ou complément d'agent).
On peut aussi vérifier si l'infinitif du verbe se construit avec un COD ou non : on dit "aimer quelque chose" ou "aimer quelqu'un", "appeler quelqu'un". On dit alors que le verbe est transitif direct.
Le complément de lieu peut être un nom commun (« je suis dans le jardin »), un pronom (« j'y suis »), un adverbe (« il reste dehors », « là-bas, il fera meilleur qu'ici »), ou encore une proposition subordonnée (« J'irai où tu iras »).
À la différence du complément d'objet, étroitement lié au verbe, le complément circonstanciel est un complément facultatif. Les compléments circonstanciels précisent les circonstances de l'action exprimée par le verbe. Ils peuvent prendre des sens variés.
L'épithète est un adjectif ou éventuellement un participe passé employé comme adjectif. L'apposition est le plus souvent un nom ou un groupe nominal mais peut aussi être un participe présent. Le complément du nom est un groupe nominal introduit le plus souvent introduit par une préposition.
Le complément du nom est un groupe nominal ou un groupe infinitif qui complète un nom ou un groupe nominal. Il est souvent introduit pas une préposition.
Le complément de l'adverbe est une fonction qui peut être occupée par deux groupes de mots : groupe prépositionnel (exemple 1), subordonnée complétive (exemple 2). Malheureusement pour lui, Mathieu a perdu son sac. - Le groupe prépositionnel pour lui complète l'adverbe malheureusement. Heureusement qu'il en a un autre.
Le complément d'objet indirect précise l'action du verbe. Contrairement au complément d'objet direct qui désignait directement l'action, ici, le COI est introduit par une préposition (à, de, pour, en) ce qui fait que le complément n'est pas relié directement à son verbe.
Le COI suit généralement le verbe mais il peut être placé avant. Exemple : Maxime parle de cette femme. – Cette femme dont Maxime parle. – Maxime en parle (ici le COI est un pronom).