Égoïste et auto-centré : l'employé « toxique » ne pense qu'à lui-même et a une très grande estime de lui. Cela se traduit par le fait qu'il ne prend pas en compte les objectifs de l'entreprise et fait passer les siens en priorité. De plus, il n'essaye pas de créer du lien avec ses collaborateurs.
Comment reconnaître un collaborateur toxique ? Un collaborateur toxique ne passe pas inaperçu dans une équipe : il provoque des réactions extrêmes chez ses collègues. Certains peuvent être totalement séduits par ces personnages souvent charismatiques, d'autres manifester un rejet ou une haine non dissimulée.
Concrètement, puisque l'objectif central est de stopper le comportement toxique de l'employé, il est important de lui faire connaître de manière très claire les attentes de l'entreprise, en lui fournissant des objectifs et des limites à ne pas franchir.
Un environnement de travail toxique va au-delà de la sensation de vivre une période tendue sur le plan professionnel, d'avoir un mauvais jour ou un trimestre qui n'a pas permis d'atteindre les résultats espérés. Une culture d'entreprise toxique s'installe dans la durée.
Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail pouvant aboutir à : une atteinte à ses droits et à sa dignité ou une altération de sa santé physique ou mentale. ou une menace pour son évolution professionnelle.
Une personne toxique va être constamment dans le jugement des autres : choix de carrière, vie amoureuse, look vestimentaire, alimentation, etc. Elle passe son temps à critiquer (et donc remettre en question) les choix des autres et à rabaisser les personnes qu'elle côtoie.
Une personne toxique a tendance à rechercher les situations dramatiques, et à exacerber les émotions qui les accompagnent. Elle est souvent dans la recherche conflictuelle. Un tel comportement dénote une instabilité et un refus d'établir des relations saines avec autrui.
Parfois, lorsque vous laissez trop de négativité dans votre vie, cela vous empêche d'être productif/productive au travail. La meilleure solution pour ignorer un collègue toxique c'est de faire la sourde oreille et de rester positif/positive. D'ailleurs, votre attitude ne dépend que de vous.
En conclusion sur le collègue toxique
Il faut également poser des limites, et poser vos limites. Vos interlocuteurs doivent comprendre et accepter qu'elles sont infranchissables (et vos collègues toxiques aussi). Préservez-vous autant que possible. Surtout si vous êtes hypersensible.
On appelle « personne toxique » une personne qui de façon plus ou moins consciente vous fai du mal, vous met mal à l'aise. Que ce soit au travail, dans votre couple, votre entourage, apprenez à reconnaître une personne toxique pour vous en protéger.
Un collègue toxique saura s'imposer comme une personne incontournable, comme le salarié dont on ne pourrait pas se passer. Il fait en sorte de mettre une partie de ses collègues dans sa poche car cela le rend plus fort. Mais attention, il ne sera sympathique avec ces personnes uniquement à des fins personnelles.
Un manipulateur vous traitera comme un initié de confiance en partageant avec vous des anecdotes sur les échecs et les manquements d'autres collègues, comme si vous seul(e) étiez en mesure de comprendre ce qui est vraiment important.
Perd progressivement confiance en elle-même. Son estime de soi se dégrade : elle ne sait plus exactement qui elle est ni quelles sont ses valeurs, elle n'a plus de repères. S'isole de ses proches et/ou de sa famille, souvent à la demande de son conjoint. Souffre de déprime, de dépression voire de pensées suicidaires.
Vous menacez constamment de rompre
Personne n'aime perdre son temps et son énergie à se disputer, mais vous ne pouvez pas sortir la carte de la rupture chaque fois que les choses se corsent. Menacer de prendre une pause ou de rompre ne va rien arranger.
Concrètement, si tu tombes sur ce genre de manipulation, c'est de trouver de l'aide à l'extérieur. De trouver quelqu'un qui va te dire : « Non, franchement tu ne perds pas la tête, non, tu es pas du tout cette personne-là. Il faut absolument que tu reviennes à la raison et je vais t'aider ».
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Pour faire reconnaître son préjudice, le salarié peut saisir le Conseil de prud'hommes. Il dispose pour cela d'un délai de 5 ans après le dernier acte de harcèlement moral. Sur accord du salarié, l'action peut aussi être engagée par une organisation syndicale représentative dans l'entreprise.