La catatonie est un syndrome transnosographique qui associe de façon diverse des symptômes moteurs, comportementaux, affectifs et neurovégétatifs. Sa présentation clinique est variable selon les patients et fluctuante dans le temps, ce qui peut rendre le diagnostic difficile.
catatonie
Syndrome psychomoteur rencontré surtout dans la schizophrénie et qui associe à des perturbations végétatives et endocriniennes (catalepsie, émaillée d'impulsions énigmatiques et le plus souvent violentes) des stéréotypies au niveau des gestes et du langage, et un négativisme.
Causes de la catatonie
Elles sont : Psychiatriques dans 2/3 des cas (par exemple : troubles de l'humeur, schizophrénie, etc.) ; Non-psychiatriques dans 1/3 des situations (par exemple : maladie systémique, endocrinologiques, cancéreuses, métaboliques, etc.).
Le traitement de la catatonie doit être double : soulager le symptôme, c'est-à-dire lever l'état catatonique, et traiter la cause. Parmi les traitements symptomatiques, certaines benzodiazépines (notamment le lorazépam) et le zolpidem sont efficaces dans la majeure partie des cas et constituent un test diagnostique.
Une personne reçoit le diagnostic de schizophrénie catatonique si les symptômes sont dominés par au moins deux des manifestations suivantes : immobilité motrice ou stupeur, activité motrice excessive, négativisme extrême (état dans lequel la personne résiste aux efforts physiques en vue de mobiliser ses membres ou de ...
La sémiologie du syndrome catatonique résulte d'une interaction entre trois groupes de signes et symptômes : des signes moteurs (immobilité, stupeur, mutisme, fixité du regard, repli sur soi, refus alimentaire, prise de posture, agitation psychomotrice, impulsivité, maintien d'expressions faciales inadaptées, ...
Expérimentalement, le sommeil des schizophrènes se caractérise avant tout par un retard d'endormissement, une réduction du temps total de sommeil,une augmentation de l'éveil intrasommeil et du nombre de réveils nocturnes.
Des symptômes somatiques associés incluent des signes de dysautonomie, troubles tensionnels, œdèmes des membres inférieurs, sueurs profuses, cyanose des extrémités, hypersalivation.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
L'anhédonie, ou perte de la capacité à ressentir le plaisir, est un symptôme central de la dépression majeure, de la schizophrénie et d'autres troubles neuropsychiatriques. Le terme « anhédonie » a été introduit par Ribot, psychologue français, en 1896 pour décrire le pendant psychique de l'analgésie chez ses patients.
Une maladie mentale souvent confondue, à tort, avec la schizophrénie. Selon un article de l'Université de Montréal, 25 à 50 % des personnes qui sont atteintes de TDI ont d'abord reçu un diagnostic erroné de schizophrénie. Ces deux maladies partagent en effet des symptômes communs comme les hallucinations auditives.
Certains auteurs avancent également une théorie intéressante : l'autisme résulterait d'un excès de maturation cérébrale entre 1 et 3 ans, tandis que la schizophrénie serait la conséquence d'un excès de développement cérébral entre 10 et 16 ans [11, 34].
Un thymorégulateur tel que le lithium (Téralithe), stabilisateur de l'humeur permettant d'empêcher la crise maniaque, et donc tachypsychique.
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable. Il est équivalent entre les sexes alors que dans la population générale il est 3 fois supérieur chez les hommes.
L'épisode maniaque, lui, est beaucoup plus sévère, plus intense, et les retentissements dans la vie de l'individu peuvent être très importants avec un fonctionnement parfois très altéré, impactant sa vie professionnelle et sociale.
Une personne en phase maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle est exaltée et conçoit une confiance déraisonnable en elle-même. Elle n'a plus d'inhibition, fait ou dit ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes et de ses propos.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.
Le délire schizophrénique
Les hallucinations peuvent être intra-psychiques, psychosensorielles, ou à type d'automatisme mental. L'interprétation consiste à donner un sens erroné à une situation. Par exemple, le malade éprouve un sentiment d'hostilité de l'environnement à son endroit.