Le joueur pathologique, appelé aussi joueur compulsif, est une personne qui a perdu le contrôle de sa relation au jeu, pour qui le jeu n'est plus un plaisir, mais un besoin qui mobilise toute son énergie et lui cause une souffrance telle qu'il souhaite arrêter, mais n'y arrive pas sans aide.
Identifier un joueur compulsif
La personne concernée s'absente de la maison pendant de longues périodes de temps, sans explication. Elle espère toujours que le jeu apportera la richesse à sa famille. Elle emprunte fréquemment de l'argent. Sa personnalité change – elle devient irritable, secrète et elle ment.
En cas d'addiction aux jeux d'argent, il est important que l'entourage aide le joueur pathologique à prendre la décision de se soigner. Il est possible de demander conseil à un médecin ou de consulter un réseau en addictologie tel que le Réseau National pour la Prévention et le Soin du Jeu Pathologique (RNPSJP).
Soyez compréhensif, mais ferme, lorsque vous fixez des limites quant au comportement du joueur. Prenez soin de vous en élargissant votre cercle d'amis et en participant à des activités sociales. Assurez-vous de protéger vos ressources financières afin que le joueur ne se les approprie pas.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte dépendance compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
Le jeu provoque une libération d'endorphines, l'hormone du plaisir et du bien-être, cette même substance qui permet à un sportif de se sentir bien dans sa peau pendant ou après l'effort, à atteindre la sérénité. Il est possible de développer une addiction à cette hormone car elle agit comme un analgésique.
Le jeu compulsif (également nommé jeu pathologique, jeu excessif ou ludomanie) est une forte addiction aux jeux et paris (casinos, jeux à gratter, paris en ligne) malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
Lorsqu'une personne prend conscience de son impossibilité à contrôler sa consommation d'un produit spécifique ou la répétition d'un comportement, il est temps pour ce patient de consulter un addictologue pour prendre en charge ce problème de santé et lutter contre cette dépendance.
Chez les premiers, on trouve comme principale motivation au jeu l'adrénaline, l'excitation que le jeu procure : « Quand tu sais que tu vas gagner, c'est ça cette sensation.
Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving) Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu. Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu. Augmentation de la tolérance au produit addictif.
On parle de comportement de jeu problématique lorsque le comportement de jeu entraîne des conséquences négatives. Ces conséquences peuvent être d'ordre financier, familial, professionnel, social et/ou psychologique.
Les retombées d'un trouble addictif sont aussi médicales. Sur le plan somatique, les complications sont en lien avec la substance consommée : Pour le tabac et le cannabis par exemple, la dépendance multiplie le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.
Les addictions comportementales, appelées parfois addictions sans drogue, se caractérisent davantage par leur action : jouer, acheter, travailler, faire du sport… et le recours à un médiateur qui n'a pas de propriétés psychoactives.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère depuis peu l'addiction au jeu vidéo comme un problème de santé. En juin 2018 , l'OMS intègre en effet ce trouble dans la 11e liste de la classification internationale des maladies.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
La pratique du jeu vidéo devient addictive lorsque le plaisir de jouer a laissé la place à la souffrance des conséquences négatives générées par l'excès de jeu. Le joueur dépendant sacrifie ses autres loisirs, ses relations familiales et sociales et son sommeil pour jouer.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
⇒ Psychiatre addictologue
C'est un médecin spécialisé dans les addictions qu'il convient de consulter si vous dépendez physiquement d'un produit ou si vous souffrez d'anxiété et/ou de dépression. Le psychiatre prescrira un traitement adapté afin d'éviter un sevrage trop brutal.
Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.