Le lavis est une grande technique de l'aquarelle. Il existe deux façons d'amener le pigment dans le papier : humide sur sec et humide sur humide. Pour le premier travail, le pigment humide est posé sur le papier sec. Pour le second, le pigment est appliqué sur la feuille déjà humidifiée.
Le lavis est une technique picturale consistant à n'utiliser qu'une seule couleur (à l'aquarelle ou à l'encre de Chine) qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleur. Les bâtons d'encre noire artisanaux offrent alors des nuances de couleurs monochromatiques en rapport avec le support.
Pour réaliser un lavis uniforme sur papier sec, charge le pinceau avec ton jus de peinture et commence à appliquer ta couleur en haut à gauche en un trait régulier vers la droite. Quand tu arrives en bout de zone, ne soulève pas ton pinceau et revient vers la gauche en chevauchant légèrement ton trait précédent.
Une technique spécifique Le terme de lavis recouvre aujourd'hui toute technique de peinture très mouillée, très liquide. Il s'agit de laver, de délaver une substance colorante d'une ou plusieurs couleurs (encre de chine, aquarelle, brou de noix, encre sépia, pastel dilué…), l'eau servant de diluant.
Il s'agit de poser une couche de peinture à l'huile sur une précédente couche déjà sèche. Les couches successives sont fines, lisses et transparentes. Le glacis est notamment efficace pour créer des effets de profondeur très réalistes.
Effectuer un glacis, c'est appliquer une fine couche de peinture transparente sur une couleur déjà sèche. Ca peut être sur une autre couleur ou pas. Cela permet d'augmenter la teinte progressivement ou même de la changer, sans perdre la transparence de l'aquarelle.
A l'inverse du lavis, le glacis est utilisé dans sa version historique en peinture sur figurine. Sur une couche de base et opaque, on vient déposer un voile translucide coloré, le glacis, afin de teinter par superposition la couche du dessous.
Son but est de créer un effet lumineux, qui va donner un effet de profondeur et de subtiles nuances. Il ne doit pas recouvrir un fond, mais uniquement modifier ou sublimer la teinte déjà présente, afin d'apporter une ambiance chromatique particulière à l'oeuvre. Le glacis se veut donc léger et transparent.
Si le bleu outremer (ou du violet) est la couleur des ombres, c'est le jaune (ou l'orange) qui est la couleur naturelle de la lumière (parce que le soleil, pardi). Une raison de préférer le jaune quand on utilise le bleu en ombre ? C'est son opposé sur la roue chromatique !
- Humidifiez à l'eau pure avec un pinceau large le haut de votre feuille. Chargez le pinceau d'un lavis cramoisi alizarine, par exemple, et peignez une large bande en haut de la feuille : appliquez de gauche à droite et sans interruption.
Nous vous conseillons d'investir en premier lieu dans un pinceau rond de qualité de taille moyenne. Dans un second temps vous pourrez aussi acheter un pinceau rond de petite taille (si vous aimez réaliser de touts petits formats) ou un pinceau plat (si au contraire vous affectionnez les très grands formats).
LES SUPPORTS POUR AQUARELLES
Les feuilles : Incontournables, particulièrement dans le cas des grands formats. Les blocs : adaptés aux travaux les plus mouillés ou à plusieurs couches. Les albums : pratiques en déplacement, ils sont le support naturel des carnets de voyage.
Le principe de l'impression est de déposer une fine couche d'encre sur le support (qu'il soit papier, film plastique ou autre). Cette couche d'encre doit avoir une bonne cohésion et une bonne adhésion au support. On peut considérer deux types de séchages : le séchage physique et le séchage chimique.
1 ) La préparation du lavis :
Dans un récipient, mélangez de l'eau en ajoutant de l'encre de chine petit à petit, testez régulièrement votre mélange en l'utilisant avec votre pinceau sur une feuille. Lorsque vous avez obtenu votre “gris moyen” (pas plus noir que blanc), répartissez votre mélange dans les 3 récipients.
Appliquez la couleur choisie avec un spalter plat large sur toute la surface de la toile afin de créer un aplat de fond. Laissez sécher votre toile jusqu'à ce que la peinture soit complètement sèche. N'hésitez pas à ajouter une deuxième couche si besoin et laissez de nouveau sécher.
En effet, il faut savoir qu'en utilisant des couleurs dîtes « chaudes » en premier plan et en n'utilisant que des couleurs « froides » en arrière-plan, vous donnerez une impression de profondeur naturelle à l'ensemble du tableau.
Afin de bien réussir l'ombre et la lumière sur une peinture, il est possible de fondre l'ombre avec la couleur située à ses côtés en créant une variation progressive de couleur. Il s'agit de passer d'une couleur au ton vif à une couleur dégradée puis à une couleur plus pâle jusqu'au blanc.
Le faisceau de la lumière du jour interrompu par l'objet donne une ombre qui, éclairée par la lumière de la bougie, apparaît jaunâtre. Le faisceau de la bougie interrompu par l'objet donne une ombre qui contient toutes les couleurs de la lumière de référence sauf le jaune, c'est pourquoi elle est bleuâtre.
Comment ça marche ? Si la sous-couche est bleue, posez un glacis jaune pour obtenir un vert brillant. Si la sous-couche est rouge, appliquez une fine couche de glacis bleu pour faire apparaître du violet.
Le Blanc de Zinc peut s'utiliser pour la pigmentation des articles en pvc et des produits cosmétiques. Sa couleur est un blanc froid légèrement bleuâtre, plus ou moins clair ou foncé selon le dosage et le liant employé.
Techniquement, le sfumato s'obtient par l'imprécision des contours. Cela se traduit alors par une succession de glacis, des couches fines et transparentes. Cette superposition crée une texture lisse résultant sur une impression de douceur.
Le glacis permet de peindre la transparence.
Un des moyens les plus simples de peindre ces effets, c'est d'utiliser des couches de peinture transparente selon la technique du glacis. La clé est de bien laisser sécher la peinture entre chaque couche.
Le plus simple des médiums à peindre est simplement un mélange d'huile de lin et d'essence de térébenthine. On ajustera las proportions d'huile et d'essence pour obtenir un médium plus ou moins maigre ou gras afin de respecter la règle ” gras sur maigre “. Un bon médium incorporera aussi une résine.