La procrastination n'est pas une maladie. C'est un terme principalement utilisé en psychologie pour évoquer ce comportement. Par ailleurs, la plupart des êtres humains, enfants comme adultes, se sont déjà retrouvés dans une situation où ils ont procrastiné.
L'essentiel contre la procrastination
– Segmentez les tâches en sous-actions plus faciles à réaliser. – Fixez-vous des séquences de dix minutes pendant lesquelles vous ne devez rien faire d'autre que la tâche prévue.
D'autres facteurs peuvent également être associés à la procrastination : peur de l'échec ou de la difficulté, peur de la réussite, manque de motivation ou difficultés de concentration, surmenage professionnel (burn-out). L'absence de plaisir et de récompense immédiate peut aussi être un facteur.
Sortez faire du jogging quelques minutes histoire de vous recharger. Une fois reboosté, vous verrez les tâches jugées peu gratifiantes d'un autre œil. Enfin, si la procrastination s'est immiscée sournoisement dans votre quotidien, une resynchronisation avec votre partenaire est urgente pour y remédier.
5- Le manque de motivation
Ce facteur est probablement le pire d'entre tous puisqu'il relève d'un enjeu plus important : le manque de vision et d'objectifs. On blâme souvent les gens qui manquent de motivation et qui ont tendance à procrastiner en disant qu'ils sont paresseux et qu'ils ne font rien de bon de leur vie.
On trouve généralement trois raisons à la procrastination : – la tâche n'est pas plaisante ou n'est pas intéressante ; – vous craignez d'échouer ; – vous ne savez pas par où commencer.
Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes.
Une personne qui remet tout au lendemain est appelée un procrastinateur ou une procrastinatrice.
Eh oui. Procrastiner est un comportement tout à fait normal qui trouve son explication dans le fonctionnement de notre cerveau.
Le fait de toujours faire les choses au dernier moment est donc une forme de procrastination, provoquer par le manque de dopamine, qui entraîne un manque de motivation. Le manque d'organisation va être un paramètre à ne pas négliger, car il peut lui aussi être à l'origine de ce mécanisme.
L'art de la procrastination permet de retarder l'anxiété et le stress, et d'en diminuer le temps d'action sur l'organisme. Et une fois que nous devons passer à l'action, la petite voix dans notre tête qui nous pousse à travailler est peut-être détestable, mais efficace.
Les conséquences de la procrastination peuvent être multiples : stress, émotions négatives, baisse de la qualité du travail et réprobation sont autant d'éléments négatifs qui découlent de la procrastination (9). Le stress.
« Remettre à plus tard leur permet de se réconforter en pensant qu'ils sont brillants et disposent d'un potentiel illimité pour réussir », précisent Jane B.
Se concentrer sur le processus, pas sur le résultat. Au lieu de vous dire que vous voulez écrire un livre (résultat), dites-vous que vous allez écrire au moins 20 minutes par jour (processus). Vous voulez éviter de vous concentrer sur le résultat parce que cela déclenche la douleur qui vous donne envie de procrastiner.
Des chercheurs de l'université DePaul, à Chicago, ont trouvé des liens entre la procrastination et le manque de confiance. Un lien logique, en somme: les personnes ayant le moins confiance en elles auraient tendance à se montrer défaitistes, et donc à remettre leurs tâches à plus tard par peur de les rater.
Souvent, les personnes qui ont une faible estime de soi se replient sur elles-mêmes et repoussent les autres, car elles croient qu'elles ne méritent pas d'avoir des relations constructives.
Laisser les choses inachevées va au-delà de la simple négligence ou de la désinvolture insignifiante. Du point de vue psychologique, il s'agit d'un symptôme qui ne doit pas être négligé. Notamment dans les cas où il ne s'agit pas quelque chose d'occasionnel, mais systématique.
Presque tous ces éléments découlent d'une seule et même raison, un obstacle central qui conduit à la procrastination au travail : le manque de clarté. Si vous avez développé une habitude de procrastination, il y a de fortes chances que vous ignoriez pourquoi votre travail est important.
Procrastiner est une attitude banale et très courante. Selon certaines études, elle concernerait environ une personne sur cinq. Vous n'êtes donc pas la seule dans ce cas ! Si c'est un défaut bien partagé, ses causes, elles, sont très diverses.
Sur le long terme, la procrastination ne sera donc pas votre allié. Vous risquez de tomber dans une situation de stagnation très frustrante. À l'inverse, en passant à l'action, vous réaliserez des choses dont vous pourrez être fier et vous développerez une plus grande confiance en vous.
En procrastinant, nous pouvons réduire notre sans d'anxiété a court terme. Cependant, à long terme, le problème devient empiré en raison du fait que finir la tâche à la dernière minute veut dire qu'on a moins de temps à l'accomplir. Il se peut même qu'on ne se laisse pas assez de temps à finir certaines tâches.