Il s'agit de la mémoire épisodique. Située dans l'hippocampe, cette dernière «traite tous les souvenirs personnels importants pour nous, explique le Pr Dubois. Ces souvenirs ne nous reviennent qu'à la perception d'une odeur ou à la vue de quelque chose».
Comment ces moments passés deviennent-ils des souvenirs ? Les expériences vécues sont d'abord captées par nos sens (vue, ouïe, toucher, odorat). Puis, elles sont mémorisées par notre cerveau grâce à son réseau câblé de 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones, reliées entre elles par des axones.
Les souvenirs sont l'ensemble des choses que l'on conserve physiquement, ou que l'on garde en mémoire, et qui nous rappellent une situation passée, positive ou négative à la vue ou à l'évocation des souvenirs.
L'hippocampe, une structure profonde du cortex cérébral, a longtemps été considéré comme le siège de la mémoire. L'hippocampe aide à assembler les éléments d'un souvenir (à joindre par exemple le «où» avec le «quand») en s'assurant que les neurones s'activent ensemble.
L'hippocampe : un carrefour obligé
Mais plusieurs de ses composantes participent aussi à la mise en mémoire de certains souvenirs. C'est en particulier le cas de deux structures : l'hippocampe, et l'amygdale. L'hippocampe est formé par plusieurs couches de neurones.
Les souvenirs qui s'estompent sont donc soit une histoire de neurones qui s'activent ou bien de vieillissement ou de maladie.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
Ces chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) révèlent le secret de cette stabilité : les souvenirs « forts » ont été codés par plusieurs équipes de neurones qui travaillent ensemble de manière synchrone, ce qui leur confère une redondance ou une démultiplication qui leur permet de perdurer dans ...
Des études basées sur des entretiens avec des adultes ont déjà suggéré que les tout premiers souvenirs remontent à l'âge d'environ 3 ans chez la plupart des adultes. Freud a le premier évoqué le concept d'amnésie de l'enfance, suggérant que les enfants sont incapables alors de traduire ces souvenirs en images verbales.
La principale différence entre “se rappeler” et “se souvenir” est grammaticale: contrairement à “se souvenir”, le verbe “se rappeler” se construit sans préposition.
La réécriture d'une expérience vécue commence donc dès qu'elle est terminée. Mais elle se réécrit par la suite à la lumière de nouvelles expériences ou informations qui permettent de la recadrer.
Les souvenirs sont formés grâce à de changements à long terme dans la force synaptique, un processus connu sous le nom de plasticité synaptique, et sont stockés dans le cerveau dans des ensembles neuronaux spécifiques appelés cellules engrammes.
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour créer des liens avec des expériences personnelles significatives de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous recharger en bonne humeur dans le présent.
« Les premiers souvenirs comme des récits que l'on se fait d'un moment passé, qu'ils soient bons ou mauvais, datent de nos 4-5 ans. Avant ce sont plutôt des traces, des bribes, des sensations. » Concernant les années qui les précèdent, nous subissons un phénomène que l'on appelle l'amnésie infantile.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
La vraie mémoire affective, ainsi valorisée, est liée à une capacité à la sympathie. Elle repose sur une reviviscence, mot qui revient à plusieurs reprises sous la plume de Ribot et autour duquel vont se focaliser les discussions ultérieures.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme.
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