Situation économique dans laquelle l'action d'une personne ou d'une chose a une influence directe, positive ou négative, sur une autre personne sans que cette dernière n'ait un lien avec l'action d'origine.
Plus précisément, une externalité survient lorsque les coûts et/ou les bénéfices provenant d'une activité économique ne sont, selon le cas, ni assumés par, ni ne bénéficient aux personnes impliquées dans cette activité. Une externalité ainsi entendue peut être positive ou négative.
Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur rend un service économique aux tiers sans être récompensé ; Les externalités négatives (ou déséconomies externes) désignent les situations où un acteur défavorise économiquement des tiers sans compenser le dommage.
En économie, on parle d'externalité ou d'effet externe lorsque la production ou la consommation d'un agent économique – une entreprise ou un individu – génère un impact positif ou négatif sur le bien-être d'autres agents économiques sans qu'il y ait transaction ou contrepartie financière.
On parle d'externalité lorsque l'activité de consommation ou de production d'un agent ou d'une entreprise génère une influence sur le bien-être d'un(e) autre sans que cette interaction ne soit l'objet d'une transaction économique.
Une externalité désigne une situation o`u un agent économique influe indirectement sur la situation d'autres agents, sans qu'ils n'aient été consultés et touchent une quelconque indemnisation. Cette notion a été introduite par SIDGWICK en 1887 puis a été précisée par VINER en 1931.
Situation dans laquelle un agent économique profite des effets positifs d'une activité économique sans en payer le prix. La consommation des spectateurs d'un match de foot dans une ville a des retombées sur les hôtels, les transports, les restaurants.
La présence d'externalités
Une première défaillance du marché provient du fait que certaines productions ou consommations génèrent des effets externes (ou externalités). L'externalité peut être positive, si l'effet produit est une amélioration du bien-être, négative dans le cas contraire.
Le mode principal d'intervention consiste à internaliser les externalités : il s'agit d'amener les agents à réintégrer dans leur calcul économique les coûts et les avantages sociaux qu'ils négligeraient autrement.
Situation dans laquelle un agent économique provoque par son activité des effets négatifs sur la société. Exemple : la pollution d'une usine, qui inflige une nuisance à un lieu, un agriculteur qui utilise des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles.
Les externalités peuvent être positives ou négatives. Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
L'éducation crée des externalités positives car elle permet une plus grande circulation des connaissances, et elle améliore la productivité horaire de la force de travail.
Enfin, même s'il s'étend actuellement à la valorisation, polémique, des services écosystémiques, le champ d'application des externalités se limite à quelques domaines environnementaux : climat, pollutions, et autres dégradations environnementales, laissant de côté la question sociale dès lors que celle-ci touche à des ...
Les pollutions constituent ce que les économistes appellent des « externalités négatives » ou des « effets externes négatifs » : des actions réalisées par des agents économiques ayant un coût pour d'autres agents, qui ne peuvent pas en obtenir réparation.
Le marché et les externalités
Le marché ne valorise pas les biens à leur juste prix, puisqu'il ne prend pas en compte les externalités dans le système de prix. Le prix de vente couvre le « coût privé » mais pas le « coût social ». Les externalités empêchent donc la réalisation d'une allocation optimale des ressources.
réduction de la production ou de la consommation ; modification de l'utilisation des facteurs de production (moins d'énergie et plus de capital par exemple, ou moins d'engrais et plus de travail) ; changement de technologie de production au profit d'une technologie moins émettrice, plus propre.
Une externalité présente ainsi deux traits caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d'une activité principale de production ou de consommation. D'autre part, l'interaction entre l'émetteur et le récepteur de cet effet ne s'accompagne d'aucune contrepartie marchande.
En cas d'externalité positive, l'État peut introduire des obligations ou des recommandations pour promouvoir la production de l'externalité. Il peut aussi subventionner la production du bien ou conférer des droits de propriété aux individus qui génèrent l'externalité positive.
Les marchés sont défaillants quand une des deux parties est mieux informée que l'autre lors d'une transaction (l'information est dite asymétrique). Dans une telle situation, des phénomènes de sélection adverse ou d'aléa moral peuvent survenir.
Contrairement à beaucoup d'analyses classiques, qui ne tiennent compte que des coûts et bénéfices directs, une analyse des externalités donne une vue d'ensemble de la société, ainsi que des liens qui se tissent entre les secteurs et les individus. C'est donc une approche beaucoup plus complète.
L'environnement économique fait référence à tous les facteurs économiques externes qui influencent les habitudes d'achat des consommateurs et des entreprises et qui ont donc une incidence sur le rendement d'une entreprise.
La théorie de la croissance endogène renvoie à l'ensemble des théories de la croissance économiques qui cherchent à expliquer la croissance économique par des variables endogènes, c'est-à-dire internes au modèle, au système économique lui-même.
Les économistes parlent d'externalités négatives lorsque les effets des productions nuisent à d'autres agents économiques, mais avec un bémol : le coût de cette nuisance est indolore du point de vue des comptes financiers de celui qui l'a provoquée : l'agriculteur ou l'industriel pollueur ne sera pas plus affecté dans ...
La solution à ce problème consiste à confier la production de ces biens à l'agent économique en mesure de le faire, c'est-à-dire l'État (éclairage public, activité de maintien de l'ordre, de défense nationale). Dès lors, la production n'est pas financée par les utilisateurs mais par la collectivité nationale.
La présence d'externalités, la question des biens communs et des biens publics et la situation d'asymétrie de l'information sont trois cas qui peuvent illustrer ces défaillances du marché.