Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.
Une proposition subordonnée interrogative indirecte dépend d'un verbe impliquant une question. Je ne sais pas [où est le chat]. Je me demande [s'il ne s'est pas réfugié chez les voisins]. Elle est COD de ce verbe.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Dans une phrase interrogative indirecte, on emploie ce que et ce qui. De plus, on recourt au simple point final. On rencontre parfois, surtout dans la langue orale, qu'est-ce que et qu'est-ce qui utilisées pour une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question introduite par un verbe comme demander, savoir, etc.
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire.
La phrase interrogative sert à poser une question et se termine par un point d'interrogation. On peut la construire de différentes façons selon la personne à qui l'on parle. Ex. : Peux-tu venir demain ? / Est-ce que tu es malade ? / Tu viens ?
Quelle est la structure de l'interrogation indirecte ? La structure de l'interrogation indirecte est différente de l'interrogation directe - le sujet et le verbe ne sont pas intervertis. Le mot interrogatif est donc suivi de la même structure que celle de la phrase affirmative simple : sujet – verbe – complément.
1Les subordonnées interrogatives ont le plus souvent la fonction objet après un verbe dénotant une question (demander), une information (dire) ou une connaissance (savoir) : Je demande quand Paul rentrera. Dites-moi où est Flora.
interrogative : l'une en utilisant est-ce que, l'autre en utilisant l'inversion du sujet. Demain, nous partons en vacances à la mer. Demain, est-ce que nous partons en vacances ?
Le pronom interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question qui n'est pas dans une phrase interrogative. Le pronom interrogatif a alors le rôle de subordonnant et il introduit une subordonnée complétive. Il se demande quel serait le chemin le plus court.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
Les questions construites avec est-ce que sont généralement employées à l'oral, elles relèvent de la langue courante. La structure de la phrase reste la même : est-ce que + phrase affirmative (sujet – verbe – complément).
L'interrogation, ou phrase interrogative, sert à exprimer l'interrogation, le questionnement. Elle est définie par plusieurs aspects (inversion du sujet, intonation ascendante, point d'interrogation, etc.) qui restent toutefois assez souples selon l'utilisation qui en est souhaitée.
En grammaire, la phrase interrogative est, selon le but de la communication qu'elle réalise, un type de phrase qui demande une information à son destinataire.
. Cela signifie que l'interrogation est formulée sous la forme d'un complément de verbe : Je me demande si elle est heureuse d'avoir remporté cette compétition.
La proposition interrogative indirecte est une proposition subordonnée qui dépend d'un verbe introducteur à sens interrogatif ou qui soulève une question comme : - demander, se demander, chercher, comprendre, dire, expliquer, ignorer, savoir... - la ponctuation disparait (guillemets, point d'interrogation).
L'interrogation directe totale amène une réponse claire et courte par « oui » ou « non ». L'interrogation directe partielle porte sur un élément précis et amène une réponse autre que « oui » ou « non ».
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.