Il est une attitude ou doctrine qui nie l'être et l'absolu, et qui donc verse dans le relativisme. Cette notion est applicable à différents domaines : philosophique, religieux, littéraire et politique. Un abus de langage courant mène à user du terme comme synonyme de décadence, d'anomie ou de renversement des valeurs.
1. Tendance révolutionnaire de l'intelligentsia russe des années 1860, caractérisée par le rejet des valeurs de la génération précédente. 2. Négation des valeurs intellectuelles et morales communes à un groupe social, refus de l'idéal collectif de ce groupe.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
À contrario, le nihilisme s'oppose à l'optimisme ou à l'enthousiasme.
Tout penseur vraiment grand ne pense jamais qu'une unique question, et Nietzsche est le penseur du nihilisme. Aborder le massif nietzschéen n'est possible qu'à partir de cette question : mais elle ne fut précisément pensée en sa profondeur abyssale que par Nietzsche, et c'est dès lors en ce cercle qu'il faut s'engager.
Un être vivant veut avant tout déployer sa force. La vie même est volonté de puissance, et l'instinct de conservation n'en est qu'une conséquence indirecte et des plus fréquentes » (Nietzsche, Par delà bien et mal, 13)).
Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans son roman Pères et Fils (1862) pour décrire au travers de son héros, Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Tel que le définit Tourgueniev, le nihilisme correspond à un positivisme radical.
Le nihilisme apparaît en toute lumière au moment où l'on cherche à convaincre qu'il n'y a rien à penser ni à vouloir au-delà des valeurs. Dans cette logique, la culture du conflit est condamnée au nom des risques de « barbarie » qu'elle recèle.
Ici, comme Stirner mais sur un mode différent, Nietzsche hiérarchise l'égoïsme dont on sait qu'il dirige également les aspirations prétendument altruistes : d'un côté un égoïsme noble moteur de l'indépendance aristocratique ; de l'autre un égoïsme utilitaire, vulgaire, qui se pare des oripeaux de la vertu.
Sushi Nihiliste, kézako ? Il s'agit d'une émission humoristique au format vertical (Shorts / TikTok / Réels) dans laquelle je lis des commentaires et où vous avez le pouvoir de lire dans mes pensées (vous êtes balèzes). Commencé en Juin 2021, nous en sommes donc à la Saison 3, qui a débutée en...
Il crée un mouvement expérimental au slogan « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action » afin de faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves. Le professeur d'histoire veut clairement démontrer à ses élèves qu'ils sont bien plus influençables qu'ils le pensent.
L'idée est de démontrer la force de la démocratie à travers la perversité des autres régimes politiques. Ce dernier décide de plonger les élèves dans un jeu de rôle immersif, instructif et très proche de la réalité dictatoriale.
La discipline est essentielle au bon fonctionnement d'un projet et la discipline apporte alors un certain « pouvoir ».
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Tour d'horizon de certaines de ses idées. La pensée de Nietzsche invite constamment le lecteur à dépasser ce qu'il est et ainsi devenir une version améliorée de sa personne. Le concept qui résumé le mieux cela ? Le surhomme, ou la volonté de puissance.
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
➙ indécis, lâche, mou, velléitaire, veule.
Définition de irascible adjectif
➙ coléreux ; irritable. Une humeur irascible. déf.
Synonyme : désintéressé, impartial, indifférent, objectif. Contraire : inéquitable, partial, subjectif, tendancieux.