Alors que le terme est réutilisé en 2015 pour caractériser les tensions avec la Russie, l'expression «Guerre froide» a été inventée il y a soixante-dix ans par George Orwell. Jusqu'alors, le terme était utilisé exclusivement dans les livres d'histoire, et ce, depuis une vingtaine d'années.
Le phénomène est tout à fait original : l'expression même (Cold War) est forgée dès octobre 1945 par l'écrivain britannique George Orwell, puis popularisée en 1947 par le journaliste américain Walter Lippmann, pour qualifier un type de conflit qui sur plusieurs points se distingue nettement des affrontements ...
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes.
Cette « guerre froide » a été théorisée publiquement le 5 mars 1946 par Winston Churchill dans un discours prononcé à Fulton, dans le Missouri.
Les premières tensions sont apparues entre le président américain, Roosevelt, et le dirigeant soviétique, Staline. Les Américains souhaitaient assurer le droit de tenir des élections libres dans tous les pays, même ceux qui étaient sous la domination soviétique.
La guerre froide débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, à la fin de cette dernière, deux super-puissances se révèlent : les États-Unis d'Amérique, attachés au libéralisme et au capitalisme ; et l'Union des républiques socialistes soviétiques ou URSS, attachée au communisme.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
Plusieurs phases sont généralement identifiées au sein de la Guerre froide : l'entrée en Guerre froide (de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 1947), la première Guerre froide (de 1947 au milieu des années 1950), la Coexistence pacifique (du milieu des années 1950 à 1962), la Détente (de 1962 à 1979), la deuxième ...
C'est la Guerre froide : un conflit qui s'étend de 1946 à 1991. Celui-ci oppose deux systèmes irréconciliables : le capitalisme libéral et démocratique, emmené par les Etats-Unis, et un système communiste, souvent qualifié de "totalitaire", conduit par l'URSS.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
La guerre froide est avant tout un conflit idéologique : les États-Unis défendent le capitalisme et le libéralisme, l'URSS défend le communisme. Les deux blocs rivalisent sur le plan technologique, chacun cherchant à dépasser l'autre.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS définissent des sphères d'influence sur le monde. Au sein de ces sphères, ils promeuvent tous deux des modèles socio-économiques alignés sur eux et leurs intérêts, ce qui amène à constater dès 1946 que le monde est divisé par un « rideau de fer ».
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
La première crise de Berlin: Le blocus de Berlin (1948-1949)
Face au refus de la France et de l'Union soviétique, les Britanniques et les Américains décident d'unir économiquement leurs deux zones pour créer la Bizone. Le 3 juin 1948, la zone d'occupation française intègre la Bizone qui devient donc une Trizone.
Les États-Unis gagnent la guerre froide
Il relance l'offensive contre le bloc communiste : Il arme les rebelles afghans. Il aide la lutte armée au Nicaragua qui combat contre le régime marxiste au pouvoir.
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (russe : Никита Сергеевич Хрущёв), 1894 - 11 septembre 1971 est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
Les États-Unis prônent la liberté économique et les droits de l'individu au risque de l'individualisme tandis que l'URSS recherche avant tout l'égalité sociale au risque de l'égalitarisme et le triomphe de la collectivité au mépris des droits et au risque de l'autoritarisme (cf.
À partir de 1947, la guerre froide oppose les États-Unis à l'URSS. En 1985, la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique va changer le cours de l'histoire et mener à la fin de la guerre froide, en 1991.