Le 20 novembre, la Rada centrale proclame la République populaire ukrainienne, reconnue par la France et la Grande-Bretagne en janvier 1918, et déclare son indépendance le 22 janvier 1918 .
L'indépendance de l'Ukraine (aussi l'Acte de restauration de l'État ukrainien) fut proclamée le 30 juin 1941 à Lviv par l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) sous la direction de Stepan Bandera. Le Premier ministre était Yaroslav Stetsko, et le président du conseil des Anciens Kost Levytsky.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
L'autonomie de l'Ukraine est supprimée à la fin du XVIIIe siècle, sous le règne de Catherine II. À la suite de la révolution de Février 1917 en Russie, l'Ukraine connaît sa première indépendance qui tiendra jusqu'en 1921. À la suite de la dislocation de l'URSS en 1991, l'Ukraine retrouve son indépendance.
Dans la foulée des bouleversements qui secouent le monde communiste, le Parlement ukrainien approuve une déclaration d'indépendance transitoire. Il décide de la tenue d'un référendum sur la question, accompagné d'une élection présidentielle, le 1er décembre 1991.
Après la signature de l'armistice du 15 décembre 1917 entre Empires centraux et le gouvernement bolchevik russe, la Rada proclame l'indépendance de l'Ukraine le 22 janvier 1918 mais dès le mois de février, les troupes bolcheviques prennent le contrôle des principales villes du pays, dont Kiev : la Rada se réfugie alors ...
L'Ukraine de 1991
Les régions de l'est proviennent de l'ancien Empire russe tandis que celles de l'ouest ont été rattachées entre 1939 et 1945 aux dépens de la Pologne, de la Roumanie ou de la Tchécoslovaquie. La Crimée, donnée par Nikita Khrouchtchev en 1954, fut annexée par la Russie en 2014.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Alors que la situation alimentaire se détériore dangereusement, il décide, en toute connaissance de cause, de l'aggraver. Le 22 janvier 1933, Staline et Molotov ordonnent aux autorités locales et à la Guépéou d'empêcher — « par tous les moyens » — les paysans ukrainiens affamés de fuir vers les villes.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Les partages entre l'Empire russe et l'Empire d'Autriche
Les grandes steppes incultes du sud — en Nouvelle-Russie — sont colonisées par des paysans venus de tout l'Empire, mais aussi d'Allemagne — notamment les mennonites — ou de Hollande, appelés par l'impératrice en échange de privilèges fiscaux.
Les accords de Minsk II, du 12 février 2015 , sont signés selon le format Normandie : François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, et des représentants des republique populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (sécessionistes de l'Ukraine) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
Selon les auteurs, les dirigeants du parti communiste (y compris ukrainiens) ont plutôt tiré parti de la famine causée par leur mépris des besoins de la population et leur incompétence, pour soumettre la paysannerie ukrainienne rétive et à travers elle, toute la population de l'Ukraine et de l'URSS.
Staline était un pseudonyme
Après avoir adhéré au Parti ouvrier social-démocrate russe, il se fait appeler Koba (en hommage à un héros populaire Géorgien) puis choisit le pseudonyme de Staline qui découle du russe stal, désignant l'acier.
Après la chute du tsarisme et l'abdication de Nicolas II lors de la révolution de Février 1917, Staline, dès son retour de Sibérie le 12 mars 1917 , prend en main la direction du Parti à Pétrograd, ainsi qu'un poste de rédacteur à la Pravda.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Les huit premières années du conflit ont inclus l'annexion de la Crimée par la Russie (2014) et la guerre du Donbass (depuis 2014) entre l'Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie, ainsi que des incidents navals, la cyberguerre et des tensions politiques.
Après 1795, la partie orientale de l'Ukraine est formellement rattachée à la Russie tandis qu'une part occidentale se voit, elle, rattachée à l'Empire d'Autriche : la Galicie polonaise qui comporte des territoires ukrainiens ainsi que la Bucovine possédant également des foyers de peuplement ruthènes et ukrainiens.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
L'ensemble des représentants militaires constitue le Comité militaire en session permanente. L'actuel président délégué du Comité militaire est le lieutenant général Lance Landrum.
L'OTAN ne représente pas une menace pour la Russie et ne cherche pas la confrontation avec elle. Les Alliés agissent de manière défensive et en réaction à l'agression russe. La Russie n'a donc aucune raison de relever l'état de disponibilité opérationnelle de ses forces nucléaires.