Cette forme littéraire a été popularisée par des romans devenus des classiques du genre dystopique : 1984 (1949) de George Orwell, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, Soleil Vert (1966) de Harry Harrison, Un bonheur insoutenable (1970) de Ira Levin.
Ce sous-genre de la Science Fiction est apparu au milieu du XXème siècle avec la parution du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1932), 1984 de George Orwell (1949), ou encore Ravage de René Barjavel (1943).
Introduction : La dystopie, ou contre-utopie, est le contraire de l'utopie. Elles ont en commun la volonté de révéler les défauts de la société. La dystopie présente une vision cauchemardesque du monde afin de montrer dans quel chaos nous pourrions être plongés.
Fahrenheit 451 comme une dystopie
La société est obsédée par les médias, la télévision et la radio. Il a censuré la pensée et la connaissance par l'interdiction des livres. Le gouvernement a modifié la constitution, principalement pour supprimer les droits du peuple.
En effet, dès les premières pages, Montag se rend compte qu'il n'est pas heureux. Inconsciemment, Mildred sait qu'elle n'est pas heureuse, puisqu'elle tente de se suicider à l'aide de somnifères. D'ailleurs, son cas n'est pas exceptionnel : « Des cas comme ça [...] on en a tellement depuis quelques années. »
Son livre Fahrenheit 451, écrit en 1953, est souvent présenté comme une apologie de la liberté d'expression et de communication des hommes, contre le totalitarisme des Etats qui veulent contrôler la diffusion des connaissances.
Aujourd'hui, alors que le progrès technologique s'est très fortement accéléré, on n'y perçoit pas toujours la finalité humaine. C'est ce que l'on appelle “la singularité technologique” : ce moment de l'avancée technologique qui fait basculer soit dans l'utopie, soit dans la dystopie. »
Une définition de la dystopie par les points communs de ces romans en ferait la mise en scène, dans un futur plus ou moins proche, des dérives du monde contemporain (société de consommation, communisme, développement technologique exponentiel, nationalismes, etc…).
« La dystopie a un effet cathartique, elle nous aide à nous poser des questions sur le monde qui nous entoure ». Nous nous délectons de ces scénarios catastrophes, car ils nous mettent en face de nos angoisses. Ils nous fascinent autant qu'ils inquiètent.
Inventé en 1516 par Thomas More dans son ouvrage Utopia, littéralement « en aucun lieu », le concept trouve ses racines chez Aristote, Platon, Saint-Augustin.
Les fondateurs du genre utopique, Thomas More au XVIe siècle, Bacon ou Campanella au XVIIe siècle se réclament tous de l'idée gréco-romaine de cité idéale. En publiant en 1516 Utopia, Thomas More fonde un genre nouveau au croisement de la littérature, de la politique et de la philosophie.
L'Utopie, écrit en latin et publié en 1516, est un ouvrage de l'humaniste anglais Thomas More. Ce livre, séminal pour le genre littéraire utopique et la pensée utopiste, est à l'origine du mot « utopie », désormais entré dans le langage courant en référence à l'île d'Utopie.
A seulement 12 ans et après la publication de deux romans, la jeune saoudienne Ritaj Al-Hazmi remporte le titre de la plus jeune auteur auprès du Guinness World Records ! Le début d'une belle carrière... C'est dès son plus jeune âge que Ritak Al-Hamzi a découvert le monde littéraire.
Agatha Christie avec ses 2 milliards de livres vendus et ses 7 000 traductions est la grande gagnante.
Dix auteurs apparaissent plusieurs fois dans ce classement : 4 fois : Fiodor Dostoïevski. 3 fois : Franz Kafka, William Shakespeare, Léon Tolstoï 2 fois : William Faulkner, Gustave Flaubert, Gabriel García Márquez, Homère, Thomas Mann et Virginia Woolf.
Cela dépends du point de vue que l'on prends, si l'on parle de notre point de vue non. Par contre vivre comme nous vivions au moyen-age serait une dystopie pour nous. On ne pourrais pas vivre dans une dystopie de ce fait, car ce concept dépends du point de vue que l'on prends.
Quel est le synonyme de dystopie ? On peut employer les termes anti-utopie ou contre-utopie comme synonymes du genre artistique de la dystopie. On peut également employer les mots enfer, danger ou anormalité pour remplacer le terme dystopie au sens figuré.
Hunger Games est qualifié de récit de science-fiction, car son action se situe longtemps après le XXI° siecle, et que certaines avancées technologiques sont constatables. Plus précisément, on le qualifie de dystopie, car, en opposition avec l'utopie, la société décrite est dans la pire situation possible.
Les œuvres dystopiques ne sont autres que des satires qui dénoncent le mauvais devenir de la société. Leur objectif est d'attirer l'attention sur le danger du totalitarisme politique, du contrôle social, du consumérisme et de la manipulation.
Ces dystopies décrivent un monde imaginaire, donc elles ont souvent lieu dans des sociétés futuristes. Elles ont d'ailleurs un lien avec la science-fiction, c'est-à-dire que ces sociétés possèdent souvent une technologie, parfois inspirée par la science contemporaine, mais pour le moment inexistante.
1984, le célèbre roman dystopique de George Orwell (1903-1950), va paraître dans « La Pléiade » avec d'autres œuvres de l'écrivain britannique.
Pourquoi ce titre? "Fahrenheit 451" fait référence à l'échelle de températures de Daniel Gabriel Fahrenheit (1686-1736). Le physicien avait décidé de définir son échelle par deux températures de référence. La plus basse mesurée dans sa ville natale de Dantzig durant le polaire hiver européen de 1708 à 1709.
Clarisse est différente des autres, elle est curieuse, réfléchit, observe l'herbe, les fleurs... Son influence agit peu à peu sur Montag. Mais quelque temps plus tard, elle disparaît. Le pompier apprend alors par sa femme que la jeune fille est morte écrasée par une voiture et que sa famille a déménagé.
Fahrenheit 451 : La salamandre y est l'emblème des "pompiers", allumeurs de feu.