L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Jules Ferry et le début de l'école moderne
Nous la devons à Jules Ferry, homme politique français, qui fut plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883.
Charlemagne, inventeur de l'école : une idée reçue
toutes ces civilisations avaient déjà à coeur de transmettre leur savoir aux jeunes générations. Le mot “école” vient d'ailleurs du grec ancien skholế qui désignait “l'arrêt du travail”, le loisir.
Le mot école vient du latin schola, signifiant « loisir consacré à l'étude », lui-même provenant du grec ancien σχολή / skholế, « le loisir », lequel constituait un idéal souvent exprimé par les philosophes et une catégorie socialement valorisée opposée à la sphère des tâches productives.
L'école existe vraisemblablement depuis l'apparition de l'écriture, mais Charlemagne a joué un rôle dans le développement de l'éducation en Europe. En régnant sur l'Empire carolingien entre 768 et 814, il a propagé l'apprentissage et la diffusion de la culture dans tout l'Empire.
À partir du XII e siècle, dans l'ensemble de l'Europe, les collèges sont des établissements complémentaires par rapport aux universités. Ils ont souvent été fondés par des legs pieux.
Charlemagne a surtout tenté de rendre obligatoire l'enseignement scolaire, qui existait déjà avant lui, mais était réservé à une élite très restreinte.
1. Établissement où l'on donne un enseignement collectif général. 2. Institution chargée de donner un enseignement collectif général aux enfants d'âge scolaire et préscolaire : L'école laïque.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.
C'est donc Fourcroy qui prépare la loi portant création de l'Université impériale. Reprenant les termes de la note de Napoléon sur les lycées de février 1805, Fourcroy déclare au début de 1806 : « Il n'y aura pas d'État politique fixe, s'il n'y a pas de corps enseignant avec des principes fixes.
Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures.
Les élèves allaient à l'école en sabots, remplis de paille et aussi avec des galoches en cuir avec des semelles en bois. Les élèves jouaient au " jeu de grâce " : c'était un anneau qu'il fallait rattraper avec un bâton. Les tables étaient avec des bancs accrochés, et des tables qui avaient des chaises soudées.
L'école a évolué insensiblement vers une forme de service minimal et standard, rendu accessible à une majorité d'élèves, et donc égalitaire d'un point de vue strictement formel. En réalité, les politiques menées ont confondu démocratisation et massification.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
école nom, féminin (pluriel: écoles f)
En plus d'instruire et de qualifier, l'école est un milieu de vie où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui sont des occasions d'apprendre à vivre en société : amitiés, relations amoureuses, relations égalitaires.
Car à son époque, très peu de personnes savaient lire et écrire. Il fallait donc enseigner à beaucoup de monde. Les grands évêques et amis de Charlemagne ont fondé des écoles dans les monastères très célèbres, notamment à Tours ou à Orléans.
Ainsi, Jules Ferry consacre-t-il, dans la lignée des idées de la Révolution et des revendications de la Commune de Paris, les lois proclamant l'École primaire gratuite pour éduquer tous les enfants de la République (loi du 16 juin 1881) ; obligatoire pour les élèves de 6 à 13 ans et fondée sur une instruction laïque ( ...
C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
Dans le système éducatif en France, le collège est l'appellation courante du premier cycle des études du second degré. C'est un enseignement de quatre ans, qui fait suite à l'école élémentaire. La fourchette d'âge est, généralement, de 11-12 ans (en sixième) à 14-15 ans (en troisième).
La classe de seconde est, en France, la première des trois années du lycée (faisant suite à la scolarité au collège. Les élèves y rentrent normalement l'année de leurs 15 ans (sauf ceux qui ont redoublé ou sauté une classe).