Le 26 avril 1986, on a assisté au plus gros accident de l'histoire de l'énergie atomique dans la tranche 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Celui-ci a été causé par de graves défauts de construction du réacteur soviétique du type RBMK et par des déficits évidents dans la culture de sécurité.
La prise de Tchernobyl n'est pas un objectif en soi pour la Russie, mais d'abord une étape en vue de l'occupation complète de l'Ukraine, et surtout de la prise de sa capitale, Kiev.
Radiobiologiste russe, Natalia Manzurova a été envoyée à Tchernobyl dès 1986 pour évacuer « les biens matériels devenus radioactifs ». À la tête d'une brigade de sept personnes, elle a passé 4 ans et demi sur place.
L'accident survenu le 26 avril1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, a donné lieu au plus grand rejet radioactif non contrôlé de l'histoire. Des explosions de vapeur et d'hydrogène à la tranche 4 de la centrale ont mené à une rupture de la cuve du réacteur et à un incendie qui a duré 10 jours.
Le 26 avril 1986 explosait le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, provocant « la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire de l'humanité » selon les Nations unies.
- 26 avr 1986 - URSS - Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25.000 morts (estimations officieuses).
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
Elle est habitée par plusieurs centaines de résidents illégaux (les Samosely, самосели). Cette zone d'exclusion est aujourd'hui l'une des zones les plus contaminées par la radioactivité dans le monde et attire l'intérêt croissant aussi bien des scientifiques que des touristes.
Il s'agit d'Alexei Ananenko, l'un des ingénieurs travaillant à la centrale de Tchernobyl. Avec son confrère Valeri Bezpalov et le chef de quart de centrale Boris Baranov, il va se lancer dans une mission à hauts risques.
Vladimir Tchachenok et Valeri Kodemtchouk. Leurs noms ne vous diront rien. Ces hommes sont pourtant les premières victimes officielles de l'explosion de la centrale nucléaire soviétique de Tchernobyl (Ukraine), dont nous célébrons cette semaine le 20e anniversaire.
Une déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2 000 tonnes. La partie supérieure du cœur du réacteur est à l'air libre. Le graphite prend feu, plusieurs foyers s'allument dans l'installation. Trois heures seront nécessaires aux pompiers pour les éteindre.
Elles sont également responsables de brûlures et de nausées et à plus long terme, de cancers. Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.
"Il semble que [Poutine] menace toute nation qui pourrait chercher à soutenir l'Ukraine, a déclaré Julie Bishop, ancienne ministre des affaires étrangère australiennes à la chaîne américaine ABC. La capture de Tchernobyl n'a de sens que si Poutine essaie d'avertir le monde que la Russie est une puissance nucléaire."
Agir en cas d'alerte nucléaire
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
Quatre jours après l'explosion du réacteur, le 30 avril 1986, le nuage de Tchernobyl arrive en France. Le Sud-Est et la Corse sont les premiers touchés. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Le 2 mai, une dépression repoussera le nuage vers l'intérieur du continent.
C'est le terme impropre de « nuage » qui est bientôt popularisé en France, au lieu du terme de « panache ». Le panache, ensemble des émissions radioactives rejetées pendant les journées qui ont suivi l'accident, mélangées à l'air chaud de l'incendie du réacteur ne contient que très peu de vapeur d'eau.
Aujourd'hui, le réacteur n°4 est recouvert d'un sarcophage, il n'est terminé que depuis 2019. À cause des radiations, les voyageurs ne peuvent pas rester et dormir sur place plus de quatre jours.
Zones d'exclusion
Une large zone autour de la centrale est fortement contaminée et la plupart des espèces vivantes ont été atteintes. Après la catastrophe, des malformations génétiques et des troubles de la reproduction ont été observés chez certaines espèces animales, dans la zone d'exclusion.
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
Climat, Nucléaire
Il est tout à fait possible et surtout nécessaire d'abandonner le nucléaire ! Des solutions existent : l'Etat doit s'engager et soutenir le développement des énergies renouvelables tout en mettant en place une réelle politique d'efficacité énergétique (moins de gaspillage, de meilleurs rendements).
Le volume d'eau contaminée est de l'ordre de 150 m3 par jour. Aujourd'hui, si on regarde le chiffre global d'eau polluée, on arrive à 1,1 million m3 d'eau. Mais en 2022, il n'y aura plus de place pour stocker ce liquide contaminé (on y trouve du césium 137 - un élément radioactif).
Il décède (ainsi que les nombreux autres pompiers et opérateurs de l'usine ce soir-là) par apoptose massive des cellules, la mort progressive des tissus s'apparentant à une décomposition vivante. Aucun pompier présent la nuit du drame n'a survécu, tous sont morts à l'hôpital numéro 6 de Moscou.