Dans l'hypothèse d'un retour naturel, les loups sont en effet venus d'Italie, mais parce-qu'ils y sont protégés depuis 1976 et qu'ils ont pu alors entamer la recolonisation de l'Italie. Les loups ne sont pas venus de Suisse (ou d'Espagne) mais de l'Italie.
Longtemps chassés, ils ont complètement disparu de France au cours des années 1930. Devenue une espèce protégée, cet animal menacé a tout doucement recommencé à recoloniser le territoire. Ainsi, les premiers loups à être revenus en France provenaient d'Italie, en 1992.
Apparu il y a environ 2 millions d'années, d'abord sur le continent américain puis en Eurasie, le loup s'est répandu dans tout l'hémisphère Nord.
En France, le Loup gris (Canis lupus lupus) était autrefois présent sur l'ensemble de la France métropolitaine. Mais l'espèce à entièrement disparue du territoire au cours du XIX e siècle, à la suite de la réduction de son habitat et surtout de la chasse dont il a fait l'objet.
Le loup gris est réapparu naturellement en France en 1992 après près de cinquante ans d'absence. Si sa présence en meutes installées se limite à des zones bien connues et restreintes géographiquement, des individus disperseurs en quête de partenaires peuvent aujourd'hui être observés dans toute la France.
Prenons l'exemple de la Roumanie, qui possède la plus nombreuse population de loups de l'Europe de l'Ouest et où les biologistes naturels peuvent voir de leurs propres yeux les facultés des loups à s'adapter.
Si des attaques de loups sur l'humain sont documentées historiquement, notamment par l'historien français Jean-Marc Moriceau, les conclusions du rapport norvégien sont rassurantes. Entre 1950 et 2002, seules quatre attaques mortelles dues à des loups non enragés sont attestées en Europe.
Le loup, quant à lui, a pris un chemin plus tortueux ; il a d'abord été le « leu », terme conservé dans l'expression « à la queue leu leu ». Puis il est devenu le « loup », prenant son « ou » de sa moitié et son « p » de l'étymon latin « lupus ».
Des loups surtout présents dans les Alpes du Sud
En France, la plupart des loups se trouvent dans les Alpes du Sud, mais leur répartition s'étend progressivement : le loup est aussi présent dans les Préalpes, l'arrière-pays provençal, le Massif central, les Pyrénées, les Vosges et l'est du Bassin parisien.
Un témoignage fiable atteste qu'un loup a été tué à Clohars-Carnoët en 1892 et le tout dernier, en 1895, à Pencran. L'un des derniers loups du Finistère, et probablement de Bretagne, n'avait que trois pattes et a été observé pour la dernière fois en 1906 dans les monts d'Arrée, du côté de Landeleau et Loqueffret.
Les premiers ancêtres du loup sont apparus il y a environ 40 millions d'années en Amérique du Nord et ne pesaient pas plus de 3 kg. L'un de ses tout premiers ancêtres est sans doute le miacis, (voir ci-dessous) un mammifère ressemblant un peu à une martre. Il était arboricole et c'est également un ancêtre des félidés.
La réintroduction des loups a pour but de rééquilibrer les écosystèmes notamment par la régulation naturelle des grands cervidés qui ont tendance à proliférer en l'absence de prédateurs.
Il a permis aux scientifiques d'étalonner l'horloge moléculaire à laquelle sont soumis le loup et le chien. Ils ont ainsi pu déterminer que les ancêtres des chiens ont divergé des ancêtres des loups il y a au moins 27 000 ans, ce qui est cohérent avec les estimations d'autres études génétiques récentes.
Malgré le fait que les « méchants loups » sont partout dans les contes, légendes et histoires de peur, ils ne sont pas vraiment dangereux pour l'homme. Les attaques ne se produisent presque jamais. En fait, aucun humain n'est mort attaqué par un loup en bonne santé en Amérique du Nord.
L'aventure est intense et la menace est là où on ne l'attend pas alors Le Peuple loup plaira sûrement beaucoup à partir de 7 ans.
La présence du loup rend donc des services importants en termes de régénération des écosystèmes, en régulant naturellement les populations des autres espèces de leur biotope. Une tâche qu'ils remplissent de manière bien plus efficace que les chasseurs, la biodiversité naturelle étant intrinsèquement résiliente.
Le chien de protection est sans doute le moyen de protection le plus connu. Leur nombre doit être adapté à plusieurs facteurs, dont la taille du troupeau et la pression des prédateurs (lynx, loup isolé ou meute de loups).
5 / Qui mange le loup ? Le loup est le plus grand des canidés. Il n'a pas d'ennemi naturel. Son seul prédateur est l'homme qui le chasse et détruit les forêts indispensables à sa survie.
La population de loups gris en France est estimée à 921 individus à la sortie de l'hiver 2021-2022, a annoncé lundi 27 juin le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui précise aussi que le chiffre 2020-2021 a été revu en hausse à 783 loups.
Loups contre chiens de protection : le loup est le plus fort.
Le loup gris est connu pour sa morsure puissante, sa nage plutôt aisée (dont celle du chien), et son endurance en course.
Ces animaux sont totalement habitués à l'homme, néanmoins, aucun cas d'attaque de ces loups n'aurait été recensé jusqu'ici. Provocation: comme c'est le cas pour quasiment tous les animaux, lorsque le loup se sent menacé, il attaque pour sa survie.
Les éleveurs de moutons de la Drôme testent une nouvelle solution pour se protéger contre les attaques de loup. Ils achètent des kangals, ou bergers d'Anatolie, une race de chien connue pour pourchasser les prédateurs.
Différents types de tirs autorisés
Ils peuvent être réalisés par les éleveurs concernés eux-mêmes, s'ils sont habilités, par les louvetiers de leur département, des chasseurs ou la Brigade loup, une petite équipe de l'ONCFS spécialisée, qui apporte son expertise auprès des différents acteurs concernés.
Aujourd'hui, les loups sauvages sont malheureusement peu nombreux tellement ils ont été chassés par l'homme. Ceux qui vivent dans nos montagnes et dans nos forêts font bien attention de rester loin de nous tellement ils nous craignent.. Voilà pourquoi tu n'as aucune raison d'avoir peur du loup.