Ces pots d'irrigation enterrés ont été inventés en Chine il y a 4 000 ans et les Romains l'utilisaient aussi. Il s'agit de pots en terre cuite, en argile mi-poreuse, que l'on enterre dans le sol, le couvercle se trouvant en surface.
Les oyas ne nécessitent quasiment aucun entretien. Néanmoins, si vous vivez dans une région ou l'eau est très calcaire vous pouvez la nettoyer de temps en temps avec une éponge et un peu de vinaigre blanc dilué, ou utiliser de l'eau de pluie qui sera à la fois meilleure pour vos plantes mais également pour vos ollas.
Avant toute chose, il faut donc bien choisir son argile et connaître toutes ses caractéristiques. Il en existe plusieurs et chacun possède sa propre température. Il va y avoir les faïences (environ 1000 degrés), la porcelaine (entre 1200 degrés et 1400 degrés) et le grès (entre 1200 degrés et 1300 degrés).
Une Oyas® AEL suffit pour 4 plants de tomates, et une Oyas® AEM est facile d'installation dans une jardinière avec 2 plants de tomates 'cerise' par exemple.
Il faut donc les placer à 1 m ou 1,5 m de distance et les remplir tous les 5 jours en période de sécheresse caniculaire. On estime qu'avec l'Oya on a besoin de 50 à 70% d'eau en moins par rapport à un arrosage classique, car il limite fortement les pertes liées à l'évaporation ou au ruissellement.
Une olla ou oya (pot ou marmite en espagnol) est un diffuseur d'eau en argile micro-poreuse, à planter ou à enterrer. On s'en sert depuis plus de 4000 ans pour arroser les plantes naturellement et selon leurs besoins.
1 - Boucher le trou d'évacuation situé au fond du pot en terre à l'aide du bouchon en liège. Passer par l'intérieur du pot : tourner le bouchon en liège à l'intérieur du trou d'évacuation, afin qu'un quart de la hauteur du bouchon ressorte sous le pot.
Travailler la terre à l'emplacement choisi pour le pot afin de bien l'aérer. Enterrer le pot dans votre potager, dans vos pots ou dans vos jardinières à proximité des plantes en le laissant dépasser de quelques centimètres. Remplir votre pot d'eau soit avec un arrosoir, soit au tuyau d'arrosage.
Dans un moule en plâtre on verse, non pas de la terre pâteuse, mais de la terre additionnée de beaucoup d'eau (la terre porte alors le nom de barbotine). Devenir potier est maintenant possible grâce à l'argile synthétique thermodurcissante qui ne nécessite aucune cuisson et sèche uniquement à l'air libre.
Quel taille choisir ? La taille de la oya dépends de la surface qu'elle doit irriguer, de la fréquence des arrosages et du type de sol. On considère en moyenne qu'une oya de 10 litres va irriguer une surface de 1m2. Mais dans un sol très sableux la surface irriguée sera plus petite que dans un sol argileux.
Quand les remplir ? Nous vous conseillons de ne pas attendre que l'Oya soit vide pour le remplir. Il est nécessaire de le remplir tous les 4 à 10 jours en fonction de sa taille, de la météo et de la nature du sol.
Pour utiliser votre oya, il vous suffit de l'enterrer dans la terre, près de la plante. Veillez à ce que son col apparaisse depuis l'extérieur afin de vous faciliter son remplissage. Ajoutez ensuite un peu d'eau dans l'oya. Puisque ce contenant est poreux, l'eau pourra atteindre facilement les racines de la plante.
Un apport d'eau directement aux racines, dans des proportions idéales pour votre plante : l'oya se présente comme la solution la plus adaptée à vos plantes. En effet, en restant en sous-sol, l'eau d'arrosage n'est pas soumise à l'évaporation, qui prélève une part non négligeable de l'eau des tuyaux d'arrosage.
Taille de l'oyat
Afin de mettre en valeur la couleur glauque d'un peuplement d'oyats, une taille peut être nécessaire. Taillez fin février-début mars. Suivant la densité du peuplement, on peut tailler à la cisaille ou à la tondeuse à gazon. La taille se fait à 8-10 cm.
Amazon.fr : ollas terre cuite.
Les ollas (ou poteries d'irrigation) sont idéales pour arroser vos plantes de manière efficace, économique et écologique. Elles sont disponibles en 0,5 L, 1,5 L, 2,5 L, 4 L, 5 L et 8 L.
La brique est un mélange de terre argileuse, et de terre sableuse. Ces 2 éléments sont mélangés grossièrement une première fois, humidifiés et mis en tas. Ensuite l'artisan, a l'aide de son « mamudi », une sorte de bêche, mélange le tas de terre en y rajoutant de l'eau.
Avant l'apparition du tour de potier, ces jarres sont entièrement constituées par la superposition de boudins. Leur surface est ensuite lissée et polie à l'aide de spatules, de cailloux ou de coquillages. Des empreintes de cordelettes, d'outils de bambou ou de coquillages ont été utilisées pour les décorer.
Cette jarre en terre cuite doit être plantée dans le sol, tout en conservant l'ouverture à la surface du sol. Cette ouverture permet de remplir le récipient et une fois rempli d'eau, non calcaire de préférence, un couvercle vient se positionner par-dessus.