s'il remplit l'une des deux conditions suivantes : Avoir travaillé au moins 150 heures au cours des 3 derniers mois civils ou des 90 jours qui ont précédé l'arrêt. Avoir cotisé, pendant les 6 mois civils précédant l'arrêt, sur la base d'une rémunération au moins égale à 1015 fois le montant du Smic horaire.
Une condition d'ancienneté, sauf disposition contraire
Pour bénéficier du maintien de salaire, il faut être salarié dans l'entreprise depuis au moins un an, sauf dispositions légales plus favorables présentes dans la convention collective.
Est-ce que le maintien de salaire est obligatoire ? Le Code du travail prévoit que tout salarié ayant 1 an d'ancienneté dans l'entreprise bénéficie, en cas d'arrêt maladie ou d'accident médicalement constaté, d'une indemnisation complémentaire à l'indemnité journalière de sécurité sociale (IJSS) (1).
Vous devez justifier, à la date d'interruption de travail, d'une affiliation à un régime de sécurité sociale (CPAM, MSA) depuis 12 mois au moins et avoir travaillé au moins 600 heures les 12 mois civils : Janvier, février, mars, etc. (à la différence d'une durée d'un mois de date à date) ou les 365 jours précédant l' ...
Le versement du complément de salaire par l'employeur intervient après l'expiration d'un délai de carence de 7 jours appliqué à chaque arrêt maladie. Ainsi, le complément de salaire est versé à compter du 8ème jour de l'arrêt maladie du salarié, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.
Lorsque le salarié est malade, l'employeur lui décompte une absence pour maladie. Cette absence doit être décomptée selon la méthode des heures réelles. Le salarié perd du salaire brut du fait de sa maladie. A partir du quatrième jour, c'est-à-dire après une carence de 3 jours, la CPAM verse des IJSS.
Calcul du maintien de salaire par la CPAM : exemples
Il percevra le montant maximal possible, soit 31 € par jour. Sophie perçoit 3 000 € brut par mois durant les 3 mois qui précèdent son arrêt de travail. Son salaire journalier s'élève à : 3 000 (€) x 3 (mois) / 91,25 = 98,63 €.
C'est votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui vous versera vos indemnités journalières, sauf si votre entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail. Dans ce cas, c'est votre employeur qui percevra les indemnités journalières versées par votre caisse primaire d'assurance maladie.
La suspension de travail se traduira par une retenue sur le montant du salaire brut proportionnelle à la durée de l'arrêt maladie sur le bulletin de paie. Il est donc logique que le salarié constate une perte de salaire en arrêt maladie, qui corresponde exactement aux heures non travaillées.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
Elle prend en charge les remboursements des frais de santé en complément de la prise en charge effectuée par la sécurité sociale et dans la limite des garanties souscrites. Elle n'a pas le rôle d'un contrat de prévoyance et n'a donc pas vocation à compléter vos indemnités journalières en cas d'arrêt de travail.
Cas du maintien du salaire brut
Si votre convention collective prévoit un maintien de 100 % du salaire brut dès le 1er jour, le salarié percevra un salaire supérieur à celui qu'il aurait perçu s'il avait travaillé.
Que se passe-t-il en fin de droit ? À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
Si votre arrêt est prolongé au-delà de ces 90 jours, votre caisse d'Assurance Maladie continura votre indemnisation. Celle-ci est à hauteur de 50% de votre salaire brut basé sur les 3 mois précédent votre arrêt.
Dans le cas où le médecin conseil de la CPAM considère, après examen de l'assuré, que l'arrêt de travail n'est plus médicalement justifié, il l'informe de la fin de son arrêt, de la date de reprise du travail et donc de la cessation du versement des IJSS.
Un arrêt maladie classique est indemnisé pour une durée de six mois maximum avec trois jours de carence. Un arrêt maladie pour affection de longue durée (ALD) est indemnisé pour une durée de six mois minimum à trois ans maximum sans jour de carence.
L'indemnité journalière reçue pendant l'arrêt maladie longue durée est égale à 50 % du salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l'arrêt de travail. Le salaire maximum pris en compte équivaut à 1,8 fois le Smic mensuel (2 885,62 € bruts en 2022).
Publié le 17/05/2023 à 09:32 dans Obligations de l'employeur.
Vérifiez bien que votre contrat de mutuelle inclut le versement d'un complément de salaire en cas de maladie ou d'accident de travail. Si votre contrat de mutuelle le prévoit, celle-ci prend alors le relais.
Le contrat ATOUT PREV garantit l'indemnisation de la perte de votre traitement en cas d'arrêt de travail suite à maladie ou à accident lorsque vous êtes à demi-traitement. Les taux de 100 % en formule 2 et 3 et de 80 % en formule 1 intègrent le maintien de 50 % de traitement par l'employeur public.
Dans le cas d'une incapacité de travail, les garanties de prévoyance collective prennent le relais pour le maintien du salaire. Après un délai de franchise déterminé dans le contrat, généralement entre 30 et 90 jours, la prestation versée peut couvrir tout ou partie du salaire net de l'intéressé.
L'avis d'inaptitude est prononcé par le médecin du travail lorsque votre état de santé est incompatible avec votre poste de travail et qu'aucune mesure d'aménagement ou d'adaptation de votre poste de travail n'est possible. Il se présente sous la forme d'un document écrit.