Il faut savoir qu'il n'existe chez les scientifiques et les philosophes aucun consensus quant à l'interprétation de ces expériences. Pour certains comme Patrick Haggard, le libre-arbitre n'existe tout simplement pas, il affirme « We feel that we choose, but we don't ».
Pour Spinoza il n'existe pas de libre arbitre. Les hommes se croient libre car ils n'ont aucune conscience des causes qui motivent leurs actions. Toutes nos actions, nos choix, toutes nos pensées, sont des relations de cause à effet.
On doit à René Descartes (1596-1650) d'avoir formulé de façon décisive l'hypothèse du libre arbitre, selon laquelle nous sommes réellement à l'origine de nos pensées et de nos actes, indépendamment de toutes les forces naturelles et sociales qui s'exercent sur nous.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables. Par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, et l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience ».
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
Mais pourquoi n'est-ce pas un acte libre ? Ce n'est pas parce que la pierre ne pense pas, ou qu'elle n'a pas de volonté. C'est simplement parce que ce qui détermine ce mouvement est une cause extérieure : « parce qu'elle doit être définie par l'impulsion des causes externes ».
Les théologiens chrétiens retiendront d'Aristote la notion de libre arbitre comme associant la volonté (spontanéité) et la raison (intentionnalité), et comme fondant la responsabilité de l'individu devant les lois morales, pénales et divines.
Le Dieu de Spinoza est panthéiste.
Pour le philosophe, ainsi, Dieu est tout : il n'est pas, comme dans les monothéismes, un être personnel distinct du monde, mais il est l'intégralité du monde.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
« Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs désirs mais ignorants des causes qui les déterminent » (Spinoza). Le problème du libre arbitre, c'est qu'il place votre volonté, vos sentiments ou vos émotions comme une cause directe de vos comportements.
Volonté libre, non contrainte.
Qu'est-ce que l'homme selon Descartes ? La réponse à cette question est donnée explicitement dans la Sixième Méditation. Un homme, y lit-on, est un « compositus ex mente et corpore » (AT VII, 82), un être composé constitué d'un esprit et d'un corps.
Freud, (et ceci constitue la nouveauté de son approche) voit dans l'inconscient un système psychique formé par ce qui ne peut accéder à la conscience, en tant qu'il est le produit du refoulement, c'est-à-dire d'un processus psychologique de défense du moi rejetant pulsions et désirs.
I Inconscient et liberté semblent incompatibles. 1) Inconscient et déterminisme psychique. La liberté implique qu'il existe des effets sans cause, à savoir les actes libres. Le principe de déterminisme, lui, stipule que tout effet a une cause.
La liberté d'indifférence chez Descartes
Dans le cas où l'on choisirait d'aller vers le plus grand bien, ce choix serait plus libre car effectué avec une plus grande facilité Dans le cas où l'on choisirait l'autre solution, on exprimerait une liberté d'indifférence « positive »
“Nous n'accusons pas la nature d'immoralité quand elle nous envoie un orage et nous trempe : pourquoi disons-nous donc immoral l'homme qui fait quelque chose de mal ? Parce que nous supposons ici une volonté libre aux décrets arbitraires, là une nécessité.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
L'idée de Dieu n'est pas la religion. Cette notion désigne la relation intime que le croyant a avec Dieu, l'idée qu'il s'en fait. Cette relation n'a pas à être l'objet d'un cours de philosophie.
Rousseau : « La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ». La notion de liberté peut être comprise comme synonyme d'une absence totale de contraintes, d'entraves quant aux désirs de chacun et leur réalisation.