Les « bien guidés » Selon l'historiographie musulmane, à la mort de Mahomet en 632, l'entourage de celui-ci nomme comme successeur à la tête des musulmans le premier calife, Abou Bakr, qui poursuit la conquête de la péninsule Arabique.
Peu après la mort de Mahomet, lors d'un rassemblement d'Ansars et de Muhadjir, Abou Bakr est nommé successeur pour guider la oumma, ce qui fait de lui le premier calife de l'histoire.
L'institution du califat voit le jour au lendemain de la mort de Mahomet, lorsque son compagnon le plus proche, Abou Bakr, est désigné « successeur du Messager de Dieu » (Khalîfat Rasul Allah).
Les califes « bien guidés » (rashidoun) sont les quatre premières personnes qui prennent la succession de Muhammad à la tête de la communauté des musulmans après sa mort. Ils ont pour noms Abou Bakr (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656), et Ali (656-661). Le terme « calife » lui-même signifie « successeur ».
Omar ibn al-Khattâb.
Dans le Nouveau Testament, il est dit de Jésus qu'il est le Messie annoncé par les prophètes de l'Ancien testament, et que Jean-Baptiste est le plus grand de tous les prophètes. De fait, ses discours sont parsemés de prophéties, comme celle de la destruction du Temple.
Loin d'être ignorée, la figure de Jésus est très considérée dans l'islam : les musulmans le voient comme l'un des plus grands prophètes de leur religion.
Le premier des prophètes de l'islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d'où son titre de « sceau des prophètes » (Coran, sourate XXXIII, verset 40).
La première biographie de Mahomet a été écrite par Ibn Ishaq au VIII e siècle. Cet auteur s'appuie sur des auteurs plus anciens comme al-Zuhri. Perdue, elle nous est principalement connue par des recensions du IX e et du X e siècle. Ces dernières ont néanmoins abrégé et modifié le texte d'Ibn Ishaq.
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
Le prophète de l'islam est appelé en arabe Mohamed, qui veut dire : «celui qui est louangé». Les Iraniens l'appellent dans leur langue Mahmoud et les Turcs Mehmet. Les Français l'appellent Mahomet et les Espagnols Mahoma.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Abou Lahab, un autre oncle, qui prend la tête du clan, est l'ennemi juré du Prophète.
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat.
Ceux-là tiraient profit des pèlerins qui venaient de toute la péninsule adorer les idoles et la pierre sacrée du sanctuaire, la Kaaba. Ils craignaient que la prédication de Mahomet ne mette un terme à ces pèlerinages. C'est ainsi que Mahomet décide de s'établir à distance de La Mecque...
Le premier des prophètes est bien sûr Adam, et les six plus importants (les plus cités) sont : Noé, Abraham, Moïse, Salomon, Jésus et Mohammad lui-même qui refonde l'islam (soumission à Dieu). Abraham et Ismaïl sont les fondateurs de La Mecque.
L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi. Les ibadites ne reconnaissent plus aucun calife depuis 657.
Le 3 mars 1924, quatre mois après la proclamation de la République de Turquie, la grande Assemblée nationale présidée par Mustafa Kemal (le futur Atatürk) abolissait le califat. Le dernier calife, Abdülmecid II, était exilé à Paris.
partie de la Bible en deux parts, l'une consacrée à ceux que l'on nomme les quatre grands prophètes : Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel, et l'autre les douze petits : Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habaquq, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie.
Mohamed. C'est le prénom de garçons le plus fréquent dans le monde. Signifiant « digne d'éloges » en arabe, il possède de nombreuses variantes : Mohammed, Muhammad, Mouhammed, etc. Il fait écho au fondateur et prophète majeur de l'islam, mentionné dans le Coran.
Il est créé par Dieu, qui lui donne l'image la plus harmonieuse parmi ses créatures, à partir de l'argile et lui insuffle la vie. Le champ lexical de l'argile reste utilisé par le Coran pour évoquer la création de chaque homme.
Mais, selon Nb 12,8, Moïse voit justement « la figure (temunah) de l'Éternel ». « Vous n'avez entendu qu'une voix », affirme le Deutéronome, mais, d'après Ex 24,10-11, Moïse, Aaron, Nadab et Abihu, ainsi que soixante-dix anciens d'Israël, « ont vu le Dieu d'Israël ».
Dans l'islam
Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».
La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth.